D'après la télévision publique iranienne citée par l'AFP, le président de la République islamique d'Iran Hassan Rohani a demandé ce 2 janvier 2018 à son homologue français Emmanuel Macron de prendre des mesures contre les activités d'un «groupe terroriste» iranien basé en France.
D'après le dirigeant iranien, cette organisation serait impliquée dans les récentes manifestations dans le pays. «Nous critiquons le fait qu'un groupe terroriste ait une base en France, agisse contre le peuple iranien et encourage la violence. Nous attendons du gouvernement français qu'il agisse contre ce groupuscule terroriste», a déclaré Hassan Rohani lors d'une conversation téléphonique. Selon l'AFP, il s'agirait d'une claire allusion aux Moudjahidines du peuple. Ceux-ci sont accusés par les autorités iraniennes d'alimenter les violences et d'être liés à l'Arabie saoudite, rivale régionale de l'Iran.
Accusations d'ingérence étrangère
Le général Rassoul Sanaïrad, adjoint politique du chef des Gardiens de la Révolution, a affirmé ce même jour que le groupe Moudjahidines du peuple avait été chargé par les Saoud (la dynastie qui règne sur l'Arabie saoudite) et certains pays européens de «créer de l'insécurité» en Iran.
Enfin, le vice-gouverneur de Téhéran, cité par l'agence Isna, a affirmé qu'aucun incident n'avait été signalé ce 2 janvier au soir à Téhéran. La capitale iranienne a connu de petites manifestations les trois nuits précédentes avec à chaque fois quelques centaines de personnes lançant des slogans contre le pouvoir dans le quartier de l'université dans le centre de Téhéran.
La demande d'Hassan Rohani intervient au sixième jour d'un mouvement de contestation contre l'austérité et le gouvernement iranien, marqué par des violences meurtrières et des centaines d'arrestations dans plusieurs villes du pays. Les autorités iraniennes démentent avoir tiré sur la foule et ont évoqué des «tirs suspects». Le 2 décembre, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé les «ennemis» de l'Iran de s'unir contre le gouvernement.
Paris «préoccupé»
L'Elysée a fait savoir peu après la déclaration du président iranien que la visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian à Téhéran était reportée.
Plus tôt, le ministère des Affaires étrangères avait exprimé dans un communiqué «sa préoccupation face au nombre important des victimes et des arrestations» lors du mouvement de contestation, le plus important depuis 2009. Cette position a ensuite été réitérée par Emmanuel Macron au téléphone avec Hassan Rohani. Le dirigeant français a notamment appelé à la «retenue et à l'apaisement».
«Les autorités françaises suivent avec attention la situation en Iran. Le droit de manifester librement est un droit fondamental. Il en va de même de la libre circulation de l'information [...] Ces questions, comme de manière générale le respect des droits de l'Homme, seront au cœur de nos échanges avec les autorités iraniennes dans les prochaines semaines», avait ajouté le quai d'Orsay.
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Extrait de: Source et auteur
Années 50-60 : Le shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi mène des réformes en vue de moderniser la société iranienne – incluant le droit de vote des femmes. Bien sûr, comme tout dirigeant de cette époque , comme à l’heure actuelle, il mène grand train de vie ( les hommes politique sont faits tous du même bois – sauf le général de Gaulle qui payait son électricité à l’Elysée, époux de Madame , née Yvonne Vendroux qui faisant la cuisine familiale, ramenait souvent des poulets de leur maison familiale de la Boisserie -« J’espère que les poulets n’ont rien eu » demandera Le Président à son épouse après l’attentat du Petit-Clamart en 1962…)
En 1964, l’Ayatollah Khomeiny chef de la communauté chiite, guide religieux suprême est expulsé d’Iran. En 1978, il arrive dans la France de Giscard -lequel a bien précisé que la France est un territoire d’asile (mais LUI ne “savait pas” qui était khomeiny ! ) .
Khomeiny est donc accueilli à Neauphle-le-Château. Selon lui, la démocratie n’est pas un modèle adéquat pour l’Iran : C’est aux oulémas, héritiers du prophète, que revient l’autorité religieuse et politique. (coran oblige !) .1er février 1979, Khomeiny revient, c’est le début de la fin de la démocratie du shah : les iraniens sont plongés dans le bain de sang de la charia (loi islamique):, les femmes perdent leurs droits en tant que citoyennes égales , obligation du tchador et “police des moeurs” à leur encontre… Khomeiny essaie d’exporter sa révolution dans les pays musulmans environnants, Une guerre s’ensuivra contre l’Irak (déstabilisation de ce pays !) et durera huit ans jusqu’en 1988. En Iran, sur son ordre, 30.000 prisonniers politiques seront exécutés.
Aujourd’hui, Rohani demande à Macron de “prendre des mesures contre les activités d’un «groupe terroriste» iranien basé en France”. Aurait-il peur que l’histoire vienne se répéter contre son cruel régime dictato-religieux ? Alors, que va faire notre quadragénaire, roi de la langue de bois ?
mollah rohani doit neutraliser son cerveau !
Moudjahidines du peuple constituent la colonne vertébrale bien solide de l’opposition iranienne contre le régime criminel et sanguinaire des mollahs en Iran.