Un lecteur nous prie de publier :
Mesdames, Messieurs,
J’ai eu le douteux plaisir d’entendre l’émission « les beaux parleurs » de ce dimanche 19 novembre 2017. Si j’ai pu apprécier la belle résistance de Mme Marie-Hélène Miauton, cela n'a pas empêché la « féministe de service » d'y aller de son commentaire sur les fusils d'assaut « utilisés notamment contre les femmes » (sic!)
[Dans l'émission de ce dimanche, après 1:07:20, et notamment à 1:10:19.]
Dans le feu nourri de questions et remarques aussi sottes les unes que les autres, Mme Miauton a laissé passer cette énormité. En tant que tireur, moniteur et collectionneur, je ne peux m’y résoudre, même si ce faisant j’ai conscience d’accorder trop de considération à une jeune dogmatique qui, n’était-ce son ascendance, ne ferait jamais parler d’elle nulle part. Quelle tristesse, une jeunette née en 1985 et qui parle encore comme si elle avait brûlé son soutien-gorge en 1968 !
La seule utilisation d'un Fass90 « contre les femmes » à ce jour et à ma connaissance, concerne un tragique fait divers dans la région de Zurich en novembre 2007. Un jeune adopté d'origine équatorienne de 21 ans avait volé des munitions à l'armée, et abattu -à distance- une jeune apprentie coiffeuse à un arrêt de bus. Dire que ce drame est lié au fusil d'assaut serait aussi malhonnête que prétendre que c'est un drame de l'adoption ou de l'immigration.
Il convient de relever que les contrôles sont plus sévères désormais lors de la conscription ( https://www.lematin.ch/suisse/626-appeles-juges-trop-dangereux-pour-l-armee-/story/13514195 ). Parce que jusqu’à ce drame de 2007, c’est bien la gauche, socialistes en tête, qui s’opposait à la transmission du casier judiciaire pour des raisons de « protection de la personnalité ».
Il y a certes eu d’autres drames ou fusillades en Suisse : http://www.arcinfo.ch/articles/suisse/avant-daillon-une-chronologie-des-fusillades-en-suisse-252199
On constate, même si on est heureusement loin d’un échantillon statistique valable qui devrait contenir 300 cas au minimum, que les femmes ne sont pas spécialement plus victimes que les hommes. Et que malgré des informations parfois peu détaillées (notamment sur l’origine des criminels, on se demande bien ce que font les journalistes!), si les fusils d’assaut étaient massivement utilisés contre les femmes de ce pays, on le saurait.
Pour être concret dans mes reproches : vous n’avez aucune connaissance des armes, aucune culture armurière, vous êtes à 100 % dans les préjugés, parce que dans votre « milieu » (je veux dire : entre « élites » autoproclamées), il est de bon ton d’être contre les armes. Vous m’excuserez si j’ai la faiblesse de considérer que dans ce domaine votre déontologie journalistique laisse à désirer !
Je ne me fais pas d’illusions sur le fait que je n’aurai – une fois de plus – droit à aucune réponse ni excuse de votre part. Je vous écris peu, moins d’une fois par année, à chaque fois que vous dépassez vraiment les bornes. Je vous rappellerai cependant que dans moins de trois mois, le 4 mars 2018, le peuple souverain se prononcera sur l’initiative « no billag ». Ce n’est sans doute pas la première fois que vous entendez ces arguments, mais je crois plus que jamais qu’il est bon de vous les répéter, parce que manifestement vous n’avez encore rien compris, du haut de votre tour d’ivoire.
Je ne paye pas une redevance pour me voir imposer une propagande de gauche. Je ne paye pas une redevance pour me faire continuellement insulter en tant qu’amateur d’armes.
Soyez également sûr d’une chose : chaque fois que vous salissez intentionnellement les chasseurs, tireurs ou collectionneurs de ce pays, ce sont 20, 30 ou 50 personnes qui comprennent pourquoi il faudra absolument voter oui à « no billag ». Je suppose que d’une certaine façon je devrait vous remercier(?)
Vous vous passerez de mes salutations, j’ai pour habitude de saluer ceux avec qui on peut parler dans un respect mutuel. Un terme dont le sens semble vous échapper.
Jeferson (nom connu de la rédaction)
“Je ne paye pas une redevance pour me faire continuellement insulter” : c’est à se demander, parfois.
Bravo et merci pour cette belle lettre qui, hélas, ne fermera pas le caquet de cette péronnelle, qui m’énerve aussi beaucoup par sa mauvaise foi idiote et téléphonée par les bien-pensants, secte de laquelle elle semble faire partie…
Bravo Monsieur, ce qu’il fallait dire l’a été, et bien, très bien !
@waterpants,
Vous pouvez développer, svp ? Qui sont les “dingues de la gâchette” dont vous parlez ?
Y aurait-il des criminels à ProTell ? Ou des gens qui ont des problèmes judiciaires en rapport avec les armes ? Merci d’avance pour votre réponse.
Votre lettre M. Jefferson est un plaidoyer pour voter OUI à no billag.
J’en parle avec ma famille, mes amis et voisins !
Je fais partie de ProTell, le droit de posséder des armes est basique et essentiel.
La relation que le peuple suisse a avec les armes est très bonne et est acceptée largement !
Très bien écrit !!
Ça fait belle lurette que j’ai cessé de m’infliger cette torture, écouter la radio romande. Les autres non plus d’ailleurs. La propagande est à tous les niveaux, dans n’importe quelle émission vous la trouverez. Qu’ils pérorent encore quelques temps entre eux, c’est bientôt fini. A condition que vous votiez oui à “no billag”.
Malheureusement, je crains que le fait d’essayer de leur faire comprendre, me fait penser à Don Quichotte et sa lutte contre les moulins à vent !
On ne scie pas de la sciure. Une seule solution : “NO BILLAG !”
Je préfère encore écouter ce genre de “propagande” qu’une tribune libre pour ProTell, vu le nombre de dingues de la gâchette qui s’y retrouvent.
Votre lettre ouverte est parfaite et je ne peux que soutenir vos propos surtout que vous l’avez mieux réalisée que je n’aurais réussi à le faire.
S’agissant d’armes à feu, les trouvailles des journalistes font des jaloux parmi les cancres. Vous apprendrez que le malfrat a remis un chargeur dans son revolver ou que le barillet de son pistolet s’est enraillé. Ce que le journaliste ne sait pas, il l’invente. C’est dire la valeur de leurs propos.
Bravo pour ce cri du coeur. Outre le gauchisme que la RTS nous distille à la “en veux tu, en voilà”, je suis de plus en plus irrité par les émissions matinales de La Première, que l’on devrait rebaptiser “Le canal des concierges”. Comme si les auditeurs n’avaient pas d’autres intérêts que la tambouille et les bobos. Quand j’entends la voix nasillarde de leur journaliste rigolard, ou la voix d’homme de leur féministe invétérée, je change de canal. En fait les “jingles” minables montrent bien le niveau des émissions qui vont suivre, alors j’ai acquis le réflex de changer de canal dès qu’ils retentissent. Alors je passe sur France Musique ou France Culture. Et dire que je dois payer pour financer ce “Canal des concierges”. Si No-Billag gagne, il devra être le premier à passer à la trappe
Une très bonne réponse, mais j‘ai bien peur qu‘ils ne comprennent pas ou mieux ils ne veulent pas comprendre.
Un grand bravo “Jeferson” pour cette lettre et nous sommes tous du même avis que vous dans les sociétés de tirs et autres tireurs indépendants. OUI à no Billag! Nous en avons plus qu’assez de cette marmaille orienté gauche and company. Il faut faire sauter ce système, c’est insupportable et il y a trop longtemps que ça dure STOP……