Dans son essai Al Andalus, l'invention d'un mythe, Serafin Fanjul déconstruit le mythe romantique d'un islam éclairé dans l'Espagne médiévale.
Nous avons tous entendu parler d'al-Andalus, mais qui sait précisément ce que recouvrent ces deux mots magiques? Un paradis perdu au cœur d'un Moyen Âge obscur où musulmans, juifs et chrétiens devisaient à l'ombre de la grande mosquée de Cordoue. Une sorte d'anti-Daech en somme… Mais les historiens sont méchants. Voilà que le rêve se dissipe et qu'une autre réalité apparaît. Avec Al Andalus, l'invention d'un mythe, Serafin Fanjul ne va pas se faire que des amis, en Espagne évidemment mais aussi en France. «Les hommes croient ce qu'ils désirent», disait Jules César. Le mythe d'al-Andalus est calqué sur le désir que naisse ou renaisse ce fameux «islam des Lumières» que tant d'esprits appellent de leurs vœux. N'a-t-il pas existé dans une Hispanie conquise au VIIIe siècle par quelques dizaines de milliers de guerriers arabes et berbères venus d'Afrique du Nord qui créèrent une civilisation inédite à laquelle coopérèrent les trois religions du Livre?
On notera tout de même que l’Al Andalous a été le lieu où la pensée juive a accepté le rationalisme (judaïsme et philosophie): l’Espagne a accueilli le monde juif lorsque celui-ci est entré en déclin après 500 ans de prospérité en Babylonie (l’actuel Irak) sous les Sassanides puis les arabo-perses (monde du Talmud)
Ah zut, j’espérais vraiment qu’ils aient eu une petite période éclairée, et bien non, même pas ça !
Mais c’est vrai que cette période semblait avoir un peu de lumière grâce entre autres à un médecin, Maïmonide, mais….. il était juif !
A OFFRIR TOUT DE SUITE A JEAN LUC MELENCHON. Car pour ce Monsieur, c’est cette Andalousie qui a apporté la “connaissance ” à l’Europe. Le roman Andalous exerce une fascination telle sur ce Monsieur, que selon lui, nous ne serions pas sortis de l’obscurantisme s’il n’y avait pas eu l’Andalousie Musulmane.
Encore un grand amoureux de la patrie.
Les mots islam et éclairé sont les plus antagonistes qui soient. Impossible de produire de la lumière en ayant sans arrêt la tête en bas et le cul en l’air.