Michel Garroté -- Un million de partisans de l'unité de l'Espagne, opposés à l'indépendance, ont défilé le dimanche 8 octobre 2017 dans les rues de Barcelone. C'est un énorme camouflet pour la clique indépendantiste islamo-gauchiste. La Catalogne vivait lundi 9 octobre des heures d'extrême incertitude alors que son président séparatiste, Carles Puigdemont, menace toujours de déclarer, de façon illégale et unilatérale, l'indépendance de la région dès le mardi 10 octobre.
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A propos de la Catalogne, Éric Zemmour a publié une chronique intitulée "Quand la tentation indépendantiste se fait plus forte que l’appartenance nationale". Je reprends -- ci-dessous -- uniquement la partie de la chronique de Zemmour qui concerne la Catalogne, puisque tel est le sujet du présent article.
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Notre cher Éric Zemmour a notamment écrit : Quand la tentation indépendantiste se fait plus forte que l’appartenance nationale : Les Catalans préparent leur indépendance. Chacun croit son heure arrivée grâce à des bouleversements mondiaux ou régionaux.
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Les Catalans ont une revanche à prendre sur l’Histoire. C’est le petit-fils de Louis XIV qui, monté sur le trône d’Espagne, a fait rentrer par la force des armes les Catalans dans le giron "des Espagnes" en 1714. Chacun croit son heure arrivée grâce à une intervention extérieure.
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C’est l’Union européenne qui, en favorisant les autonomies régionales, en donnant aux Régions un accès direct à Bruxelles, et à sa manne de subventions, a enflammé un irrédentisme catalan, mais aussi flamand, écossais voire corse, dont la Commission européenne a un mal fou désormais, en pompier pyromane, à éteindre le feu. Les entreprises catalanes ont le grand marché européen pour exporter et faire vivre leur "pays".
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Pour l’Espagne, le processus historique est celui d'une Nation longue d’une histoire millénaire, mais dont les intellectuels de gauche n’ont cessé de dénoncer le caractère "fasciste", "franquiste". L’école catalane n’enseignait plus les hauts faits d’armes de la Nation espagnole. Même la droite n’osait plus se dire "espagnolista".
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La déconstruction a mené à la destruction. Les Espagnols ont désappris à être espagnols ; les Catalans ont réappris à être catalans. Quand un sentiment d’appartenance collective se délite, un autre lui succède. Et le progressisme de nos élites de gauche conduit directement à l’archaïsme tribal. Bien. Voilà pour Zemmour ; sacré Zemmour, un brin polémiste, il est vrai ; allez Zemmour, à tes z'amours...
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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http://www.europe-israel.org/2017/10/eric-zemmour-quand-la-tentation-independantiste-se-fait-plus-forte-que-lappartenance-nationale/
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Et vous, qu'en pensez vous ?