Des aumôniers musulmans dans l’armée suisse : Initiative parlementaire déposée par Jean-Luc Addor

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Le 29.09.2017, le conseiller national Jean-Luc Addor a déposé au Conseil National l'initiative parlementaire suivante :

Texte déposé :

Me fondant sur les art. 160, al. 1, de la Constitution fédérale et 107 de la loi sur le Parlement, je dépose l'initiative suivante:

L'article 31 de la loi fédérale sur l'armée et l'administration militaire (LAAM) est complété par une disposition précisant que l'assistance spirituelle mise à disposition des militaires est confiée exclusivement à des aumôniers protestants, catholiques romains et catholiques chrétiens.

Développement :

La Suisse est un pays aux racines chrétiennes; sa Constitution le proclame, son hymne le chante, son drapeau l'illustre.

Bien avant la création de l'Armée suisse, les soldats confédérés ont bénéficié de l'assistance spirituelle d'aumôniers chrétiens tels que le Cardinal Mathieu Schiner et le réformateur Zwingli. Aujourd'hui, les militaires suisses sont assistés par des aumôniers protestants, catholiques romains et catholiques chrétiens. Ces derniers ont rejoint leurs homologues des Eglises historiques en 2014. Cette nouvelle configuration est adaptée aux besoins présents de la troupe.

Dans un document récent de l'Etat-major de conduite de l'armée, on lit qu'"en dépit de sa nomination par les autorités étatiques, l'aumônier doit partir du principe que sa mission lui est confiée en dernier lieu par l'Eglise à laquelle il appartient. Il doit donc obéir aux ordonnances de son Eglise" (Réflexion sur l'aumônerie militaire, Documentation 68.007 f, p. 202).

Ce mode de faire ne pose aucun problème avec les aumôniers issus des trois Eglises chrétiennes susmentionnées.

Il n'en va pas de même pour l'assistance spirituelle aux militaires musulmans. En effet, aux ordonnances de quelle "Eglise" un aumônier militaire musulman, adepte d'une religion sans Eglise ni clergé, devrait-il obéir? A celles de la Fédération d'organisations islamiques de Suisse, de la Ligue des musulmans de Suisse ou encore du Conseil central islamique suisse (mais nul ne peut nous assurer qu'elles ne soient financées par l'étranger)? Ou alors, à celles de la Ligue islamique mondiale ou d'autres organisations islamiques étrangères? La difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité de répondre à cette question de façon satisfaisante rend illusoires les velléités liées à l'augmentation constante de l'effectif des militaires musulmans d'incorporer des imams dans notre Armée. A cela s'ajoutent les multiples conflits qui existent entre l'islam, religion certes mais aussi idéologie politique et système juridique (la charia) ayant vocation à supplanter notre loi civile et des valeurs fondatrices de la Confédération suisse. Pensons en outre au risque que la présence d'éventuels aumôniers musulmans transforme notre Armée en un foyer de prosélytisme islamique, voire de recrutement de soldats du djihad. Il faut encore parler des conditions (entre autres une formation théologique reconnue - mais par qui et sur la base de quels critères?) qui, en l'état, selon la propre appréciation du Conseil fédéral, empêchent la création de postes d'aumôniers musulmans (cf. réponses aux interpellations 17.3278 Arnold et 17.3279 Quadri).

Les velléités, qui se multiplient dans presque tous les cantons, d'une reconnaissance de l'islam comme religion officielle, ainsi que l'interprétation que d'aucuns ont donnée à de récentes déclarations du Chef de l'Armée, sans parler de la réponse des plus floues que le Conseil fédéral a donnée à ma question 17.5363 relative à de prétendus "spécialistes" musulmans auxquels l'aumônerie militaire pourrait faire appel dans des situations qu'on nous présente comme extraordinaires (cf. réponse à l'interpellation 17.3278), ont créé un climat d'incertitude auquel il convient de mettre fin.

Pour cela, il y a lieu, évidemment, de rappeler, comme le Conseil fédéral l'a fait en réponse à l'interpellation 17.3278, que l'assistance spirituelle à laquelle les militaires ont droit indépendamment de leur foi intervient, par les aumôniers existants (donc, par des aumôniers chrétiens), pour répondre aux demandes spirituelles de tous sur le lieu de leur incorporation. Mais il convient également, pour éviter toute dérive à l'avenir, de fixer dans la loi, plus clairement que ne le fait l'article 31 LAAM (lacunaire sur ce point), la situation actuelle de l'aumônerie militaire.

Jean-Luc Addor, conseiller national UDC

13 commentaires

  1. Posté par jean le

    Il est effarant de constater que dans nos corps constitués de police et dans notre armée, on puisse y trouver des musulmans, qui nous le savons très bien, se retourneront, volontairement ou pour suivre leurs chefs religieux, contre la Suisse pour y imposer la Charia.
    Vous rendez vous compte que nous armons, entrainons et payons ceux qui deviendront des soldats de l’islam ??
    le ver est dans la pomme, il faut agir MAINTENANT !

  2. Posté par pepiou le

    De l’agit-prop musulmane dans l’armée suisse et puis quoi encore … des gardes suisses islamistes au Vatican peut-être ?

  3. Posté par Socrate@LasVegas le

    @Dominique Schwander, je partage entièrement votre avis:
    “Un musulman ne doit pas être recruté dans notre armée parce qu’il est d’abord de sa nation musulmane, de son oumma, puis seulement secondairement suisse. Il ne peut pas être bon Suisse et bon musulman, ce qui est du reste un oxymoron. L’islam-idéologie lui fait obligation de créer sa nation musulmane dans notre Etat-nation suisse. Les musulmans créent toujours un état dans un état de terre de mécréants, comme du reste l’islam qualifie la Suisse. Entre les deux loyautés suisse et musulmane, comme les soldats musulmans sur le porte avion de Gaulle qui ont refusé d’obéir aux ordres, ils choisissent toujours l’islam-idéologie.”

  4. Posté par Maurice le

    Un immense merci à Jean-Luc Addor de s’occuper de cette question avec autant de pertinence et de lucidité !
    Tous les commentaires abondent dans son sens à leur façon, et leurs auteurs ont bien raison de garder l’œil ouvert sur cette religion étatique qui veut s’imposer d’abord souterrainement, avant de sortir au grand jour lorsqu’elle estimera celui-ci venu.
    Et c’est vrai qu’il y a des solutions, comme celle de Yolande, qui en propose une très-simple et tout à fait intéressante.
    Malheureusement, on va se retrouver devant la propagande pro-musulmane, qui va décrier la proposition de Jean-Luc Addor, en disant qu’elle discrimine ces pauvres musulmans qui aimeraient tant défendre sincèrement la Suisse…

  5. Posté par Dominique Schwander le

    Combien de fois faut-il répéter que l’islam est un semblant de religion comme le marxisme, un ersatz de religion comme le nazisme, bref une idéologie autoritaire et dictatoriale. Ceux qui ne me croient pas lisez: http://lesobservateurs.ch/2016/06/01/de-lignorance-de-nos-conseilleres-federales-lislam-est-il-une-religion-ou-une-ideologie/
    Après l’avoir lu si vous ne me croyez toujours pas envoyez-moi un email ([email protected]) et je vous expliquerai.
    Parlons vrai, pas la novlangue des médias-merdias-médiocres de gauche et la taqiya des tels Tariq Ramadan et autres: un Suisse peut être soldat dans notre armée parce qu’il est d’abord un patriote suisse puis en deuxième position catholique ou protestant. Un musulman ne doit pas être recruté dans notre armée parce qu’il est d’abord de sa nation musulmane, de son oumma, puis seulement secondairement suisse. Il ne peut pas être bon Suisse et bon musulman, ce qui est du reste un oxymoron. L’islam-idéologie lui fait obligation de créer sa nation musulmane dans notre Etat-nation suisse. Les musulmans créent toujours un état dans un état de terre de mécréants, comme du reste l’islam qualifie la Suisse. Entre les deux loyautés suisse et musulmane, comme les soldats musulmans sur le porte avion de Gaulle qui ont refusé d’obéir aux ordres, ils choisissent toujours l’islam-idéologie.
    Combien avait raison le cardinal Richelieu de combattre « tout état dans l’état » et de répugner « qu’il y ait dans l’état une société de non-citoyens et une nation dans une nation ». Combien avait raison Napoléon d’obliger, par une loi, à franciser tous les juifs afin de les empêcher de former une nation juive dans la nation française. Napoléon exigea des Français de confession juive qu’ils francisent leur nom et suppriment les textes qui contrevenaient aux lois, aux us et coutumes et aux traditions françaises. Grâce à cela les juifs de la rafle du vélodrome ne furent pas des juifs français mais des juifs étrangers accueillis en France parce qu’ayant fui leur pays. Qu’attendent la France et les autres pays européens pour faire de même avec les musulmans et l’islam-idéologie?

  6. Posté par JeanDa le

    Bien. Mais il faut commencer par licencier tous les musulmans qui travaillent pour la police, l’armée et autres fonctions sensibles et relation avec la sécurité nationale.
    MAINTENANT !

  7. Posté par Fanfouet le

    Tiens, petite question pratique: un aumônier-imam, sur son uniforme, porterait-il des miroirs (vous savez, ces petits losanges sur les pointes du col) comme ceux des autres aumôniers toutes religions confondues, donc une croix dorée sur fond noir, ou alors sachant la répulsion de tout croyant-pratiquant musulman pour les croix, faudrait-il inventer un nouveau symbole, au hasard un croissant sur fond noir ?

  8. Posté par Gérald le

    Les musulmans ont réussi à gangrener l’armée mieux que le GSSA.

  9. Posté par Yolande C.H. le

    Du fait que les musulmans installés en Occident décrètent que l’islam est une religion de paix, il faut les prendre au mot en Suisse et leur interdire d’être incorporés dans l’armée; mais en tant que citoyens devant participer à la sécurité du territoire, soumis à la taxe d’exemption de l’obligation de servir.
    Cela garantirait la sécurité des forces armées qui ne peuvent se permettre d’intégrer d’éléments non fiables extrêmement difficiles à détecter. Il est par exemple inacceptable de voir des soldats d’origine kosovars brandir le drapeau du Kosovo, dont le mouvement d’indépendance est uniquement liée à la religion musulmane ! Ceux-ci auraient dû d’ailleurs passer devant un tribunal militaire, avec pour sanction la perte de la nationalité suisse et l’expulsion. Ce serai donner enfin un message clair car on ne peut servir deux maîtres.

  10. Posté par UnOurs le

    Il n’a pas fallu plus de 15 ans pour que la Suisse disparaisse.

  11. Posté par Robert le

    En France avec ce genre de recrutement, nous avons même eu droit à une mutinerie sur un porte-
    avions. Ils n’hésitent pas non plus à percer la coque d’un bateau pour passer une antenne. Pour la Suisse, attention aux chars. Bon courage aux militaires suisses.

  12. Posté par UnOurs le

    Tout cela finira comme l’armée yougoslave.
    En une demi-journée, plus d’armée yougoslave.

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