Comme le tweete le président Trump, les terroristes de Londres sont des losers. Autrement dit des amateurs, des incapables. On peut effectivement être surpris par la nullité des attaques artisanales quotidiennes (la presse ne le dit pas mais il y en a tous les jours, les fonctionnaires de terrain le savent), qui font relativement peu de dégâts, pour des gens dont les frères ont su raser deux gratte-ciel new-yorkais et créer un Califat transfrontalier. Ces individus, contrairement à ce que nos politiciens affirment, ne sont pas fous, bien au contraire. Ils savent ce qu’ils font : créer un climat limité de terreur, supportable (« même pas peur »), sélectionner avec art des cibles symboliques (14 Juillet, Notre-Dame, Champs-Elysées). Alors qu’ils seraient capables de faire un nombre insupportable de victimes par des méthodes qui ont fait leurs preuves ailleurs : véhicules piégés, déraillements, destruction de ponts ou de barrages etc. Les Twin Towers ont été à court terme une erreur tactique, hors du règlement de compte ponctuel arabo-américain, car la vengeance hasardeuse Yankee a sévi trop maladroitement, malgré des connivences occasionnelles, traditionnelles dans la politique étrangère américaine, toujours équivoque.

La réponse semble évidente : ces actes « terroristes » sont des leurres, de la poudre aux yeux, des manœuvres de diversion pour distraire les peuples et les observateurs de la véritable offensive cachée, progressive et silencieuse, qu’est l’insidieuse et mathématiquement irrésistible conquête de l’Europe par un maelstrom de populations mélangées (immigrés et clandestins astucieusement mêlées à une minorité de réfugiés chrétiens) contenant en leur sein une masse fanatique, disciplinée, de combattants du Dâr al-harb (les territoires à conquérir par la guerre sainte). Rappelons que l’autre moitié du monde musulman est le Dâr al-islam (les territoires déjà conquis).

Mais notre société de consommation universelle est un monde du spectaculaire, de la « com », du « scoop », de l’instantané, ce qui réduit nos mémoires et nos capacités d’anticipation au quotidien, vite oublié au profit d’un autre hameçon. Nous ne voyons qu’à des horizons proches : les élections, les droits, les libertés, les vacances, la retraite. Or, cette grande manipulation est celle du grand remplacement. Notre aveuglement est un chef-d’œuvre du génie islamique : le suicide librement consenti de l’Occident.

Bernard Chupin

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