Comment Google, Apple, Microsoft, Bertelsmann et Telekom tentent de s’emparer du domaine de la formation – et pourquoi cela passe pratiquement inaperçu
Par Peter Hensinger, Allemagne
Malgré nos nombreuses réformes scolaires, voici maintenant que la Conférence des ministres de l’Education et des Affaires culturelles des Länder allemands en annonce une nouvelle, la «formation numérique»: l’enseignement par le biais des médias numériques, tels le smartphone et les tablettes reliés au Wi-Fi.1 Les médias et les responsables politiques de l’éducation rabâchent aux parents que leurs enfants n’auront aucune chance, ni scolaire, ni professionnelle, s’ils n’apprennent pas dès les petites classes la programmation d’applications (= apps).
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Certes, c’est une simple réalité ! Tous, savent taper sur une tablette, un pc, un smart, etc, mais pas un ne sais comment se concocte un programme, ce qu’est une boucle, une routine, une variable, bref de merveilleuses manips qui rendent libre de créer en partant simplement de son esprit.
C’est en partant de ce constat, que certains intérêts, forment une clientèle captive, une groupement manipulé, qui n’est pas capable d’imaginer comment les programmes peuvent les faire devenir addictes à des jeux débiles qui leur bouffe les neurones. Comment les questionnaires, les sollicitations, les questions stupides ou anodines, pour avoir droit à un point de plus dans un jeu, peuvent les cataloguer.
Bref, ne critiquons pas, car:
Au constat de la médiocrité de l’enseignement idéologiquement perverti; le numérique, dont internet; apporteront une liberté d’esprit et un libre arbitre que redoutent tant les gouvernements. Enfin l’esprit des lumières, plus qu’usé et moisi, deviendra réalité par ce qu’en feront chaque individu curieux de savoir, et conscient que son devenir sera à sa portée.