Les racistes ne sont pas ceux qu'on croit
Un commentateur de télévision a dû s'excuser pour avoir utilisé l'expression "ne fais pas le singe", qui est d'usage courant, à l'intention d'un des joueurs de couleur de l'équipe allemande de balle au pied, qui se roulait ostensiblement par terre à la suite d'une légère faute de son adversaire. Car, semble-t-il, on n'a le droit de traiter de singe que les joueurs blancs. Pourquoi ? Cette forme de pensée suppose pourtant qu'on sous-entend que certains joueurs sont plus près des singes, estiment de nombreux commentateurs de cet épisode ridicule.
Traduction (Claude Haenggli) : Internet se demande maintenant s'il est condamnable, comme commentateur, d'utiliser sans précaution des expressions courantes. Ou bien si le racisme ne commence pas d'abord dans la tête de ceux qui y associent de telles formes de langage.
Claude Haenggli, 2.7.2017
![Drieu Godefridi : « Bart De Wever est un visionnaire et un idéaliste. Il est animé par un objectif d’émancipation de la Flandre » [Interview]](https://lesobservateurs.ch/wp-content/uploads/2025/02/FLANDRES-76x76.jpg "Drieu Godefridi : « Bart De Wever est un visionnaire et un idéaliste. Il est animé par un objectif d’émancipation de la Flandre » [Interview]")
Ayant évoqué « la maîtresse d’école » j’aimerai évoquer un autre de ses travers. Elle use volontiers de séduction pour obtenir une approbation. Et ainsi éviter une pression peu compatible avec l’idée qu’elle a d’elle-même. Elle se servira ensuite du oui obtenu frauduleusement contre sa victime. Les « chartes d’école qu’on fait signer aux enfants sont de cet ordre. Jésus dit « que ton oui soit oui » ! Ce n’est pas une injonction d’ordre moral, c’est de la science de la vie. Seul le oui d’un être qui s’affirme « Je suis » est un oui ! Donc 2la maîtresse d’école » vole l’être de celui dont elle induit un oui qui n’en est pas un. Sur le plan psychologique, donc de la vie, c’est une catastrophe humanitaire. En politique aussi. Ces fautes engendrent de petits grains de colère, caché sous une façade avenante et policée. Une colère sans objet, « la maîtresse d’école » (qui peut être incarnée par n’importe qui, l’oncle Jules, la mémé, papa et même la bonne) est si gentille. Un objet sera désigné, par une « maîtresse d’école » peut-être. Sera-ce un mécréant, ou l’ordre bourgeois ? Que sais-je…
La susceptibilité des Africains et surtout de nos antiracistes autoproclamés est telle que nous versons dans le ridicule.
J’aime bien le commentaire de Frédéric Alexandre Joshua. Il met le doigt sur un travers majeur de la bien-pensance, surtout celle de “la maîtresse d’école gauchisante”: la négation et la répression. L’islam n’est pas en reste en cette matière, pas davantage que le christianisme “puritain”. Par christianisme puritain j’entends celui dont on souffert les enfants du “Ruban blanc”, ceux que décrit Alice Miller dans “L’enfant sous terreur”, “C’est pour ton bien” ou “Tu ne dois pas savoir”. C’est d’ailleurs elle, je crois, qui rappelait que 60 ou 70% des terroristes allemands (du temps de la RAF) étaient enfants de pasteurs. Négation, répression et refoulement accumulent dans les soubassements de l’être des forces non maîtrisées – que l’on pourrait nommer “démons” – qui minent la personne et peuvent sortir de manière explosive. Au figuré et au propre! Les déradicalisateurs, une extension de “la maîtresse d’école”, ignorant ce genre de racines, ne peuvent être qu’incompétents.
Les pourfendeurs de préjugés ne font que s’empêcher de les admettre et donc de pouvoir les dépasser, c’est logique ^^