Trois exemples suisses de faux jugements selon la Weltwoche
Dans sa dernière édition, la Weltwoche se moque de la candidature éventuelle de la conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret au Conseil fédéral, de la débâcle financière du canton de Vaud et d'un professeur suisse enseignant à Hambourg ayant fonctionné comme expert pour le Conseil fédéral en matière de libre circulation des personnes. Tous trois se sont distingués par leurs dénis de réalité.
Résumé (Claude Haenggli) :
Isabelle Moret, conseillère nationale vaudoise radicale, n'a toujours pas compris que la Suisse romande serait surreprésentée avec trois conseillers fédéraux. Elle réfléchit encore à une candidature contre le candidat de la Suisse italienne, alors qu'après le retrait de Mme Widmer-Schlumpf, elle s'était déclarée pour une candidature tessinoise contre Guy Parmelin. Elle n'a pas non plus voulu révéler à la Weltwoche sa position par rapport à un accord cadre avec l'Union européenne.
La Weltwoche compare le canton d'Obwald, devenu en quelques années, grâce à une réforme fiscale, un des "payeurs" de la péréquation financière fédérale, avec le canton de Vaud, qui est maintenant un des mendiants du système. Sont cités notamment le directeur des finances Pascal Broulis, qui se plaint de ce que depuis de nombreuses années aucune importante entreprise ne se soit installée dans son canton et le conseiller national socialiste Samuel Bendahan, selon lequel beaucoup de nouveaux arrivants ne touchent que de bas revenus. L'immigration, qui est dans le canton de Vaud la plus importante en Suisse après Zurich, est donc en grande partie responsable de cette détérioration financière.
Christoph Mörgeli, dans sa chronique hebdomadaire, rappelle que le professeur suisse Thomas Straubhaar, qui enseigne à Hambourg, avait comme expert de la Confédération prognostiqué moins de 8'000 arrivées par année dans le cadre de la libre circulation. Il y en a maintenant 80'000, soit dix fois plus. Cela n'empêche pas le professeur de prétendre que cet afflux n'a pas d'effets négatifs et que le sentiment de densification ressenti par la population n'est que subjectif. Mais en 2005, le même Thomas Straubhaar se réjouissait que le population suisse diminue: "Enfin moins de bouchons, de problèmes de parcage, de trains bondés, de queues devant les musées, d'affluence dans les magasins, 15 élèves au lieu de 25 par classe et plus d'espaces verts récupérés par la nature."
Claude Haenggli, 1er juillet 2017
Thomas Straubhaar, expert.
Quelle est son expertise ?
Combien a-t-il été payé pour divaguer pareillement ?
Je parie que si l’on prenait un manœuvre du bâtiment comme expert, son jugement serait très certainement meilleur car il a les mains dans le ciment et les pieds sur terre !
Air Pur, vous avez raison. Veuillez donc excuser mon erreur. Christoph Mörgeli parle bien de 80’000 et 800’000 au cours des dix dernières années. Straubhaar avait pronostiqué 8000 par année et il en est venu dix fois plus.
Il y a apparemment des grands comiques au Conseil National, comme ce socialiste Samuel Bendahan, pour qui le canton de Vaud s’enfonce dans la précarité parce que beaucoup de nouveaux arrivants ne touchent que de bas revenus.
Âllo quoi ! Une toute petite partie touchent des bas revenus…. et surtout une très grande partie n’en touchent pas du tout !
M. Bendahan, vous qui militez avec beaucoup d’autres de tous bords pour cette arrivée massive de migrants, concentrez-vous à fond et observez une toute petite fois l’aspect de ceux qui sont secourus en Méditerranée : pensez-vous qu’ils vont remplir ou vider les caisses de votre canton, des autres cantons et de l’Europe ?
Et pas besoin d’être grand devin pour savoir que la situation du canton de Vaud sera pire dans cinq ans, encore bien pire dans 10 ans, etc.
Mais bonne nouvelle pour les Vaudois : un exode massif de bons contribuables coulerait encore plus vite le canton, mais ce qui le sauve partiellement, c’est qu’à peu près chaque canton va entamer sa descente aux enfers…. donc où aller ? A l’est ?
Le canton de Vaud est un des mendiants du système. Normal, il s’inspire de ce qu’il y a dans les rues de sa capitale.
Quand à ce “professeur” Thomas S. encore un spécialiste qui ferait mieux de fermer sa gueule et que l’on devrait s’abstenir d’écouter lorsqu’il l’a ouverte.
Je pense qu’il y a une erreur. Correction probable : “…avait comme expert de la Confédération pronostiqué moins de 8’000 arrivées par année dans le cadre de la libre circulation. Il y en a maintenant 80’000, soit dix fois plus.”