«J'espère que Rohani [...] engagera un processus de démantèlement du financement du réseau de terrorisme d'Iran, des moyens, de la logistique et de tout ce qu'il apporte aux forces déstabilisatrices dans la région [du Moyen-Orient]», a déclaré selon l'AFP le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, depuis la capitale saoudienne Riyad, où il était en visite officielle avec le président américain Donald Trump le 20 mai.
Il exprimait alors un point de vue partagé par les autorités saoudiennes, qui considèrent le Hezbollah, groupe politique chiite libanais soutenu par l'Iran et dont des membres combattent en Syrie aux côtés des forces gouvernementales, comme une organisation terroriste. L'Arabie saoudite, en outre, se trouve être le grand rival de l'Iran dans la région moyen-orientale, et entretient avec ce dernier des relations extrêmement tendues.
«Nous espérons aussi que monsieur Rohani mette fin aux essais de missiles balistiques [et qu'il] rétablisse les droits des Iraniens à la liberté d'expression et d'association», a encore dit Rex Tillerson, au jour de la réélection du président iranien.
Washington confirme sa proximité avec Riyad et sa sévérité à l'égard de Téhéran
En même qu'ils confirmaient leur ligne dure à l'égard de l'Iran, les Etats-Unis renforçaient leur traditionnelle alliance stratégique avec l'Arabie saoudite, un brin affaiblie durant la présidence Obama.
Lors de cette visite officielle, le président américain Donald Trump, que Rex Tillerson accompagnait, a en effet signé de juteux contrats d'armements avec Riyad.
Les déclarations sévères de Rex Tillerson visant l'Iran s'inscrivent dans la ligne politique défendue par Donald Trump au cours des deniers mois : celui-ci entend notamment réévaluer la position américaine sur l'accord nucléaire iranien, conclu durant le mandant de son prédécesseur. «L'accord nucléaire avec l'Iran, signé en 2015, ne parvient pas à remplir l'objectif d'un Iran dénucléarisé», martelait encore Rex Tillerson, le 19 avril dernier.
Considéré comme un modéré par la presse occidentale, le président iranien Hassan Rohani a justement été réélu – entre autres – sur sa politique d'ouverture à l'Ouest, dont l'élément majeur aura été la signature de cet accord nucléaire avec Washington et les puissances occidentales.
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L’Arabie saoudite, puissance de nuisance, de guerre, grand allié des USA et d’Israël, et sûrement aussi impliquée dans les événements du 11 Septembre.
Pourvu que le Président Rohani tienne le cap contre les forces de l’Arrogance, de l’Humiliation et de l’Ingérence