«Comme vous le savez, si on en vient à une option militaire, ce sera tragique, à une échelle inimaginable.» Ces mots sont ceux de James Mattis, chef du Pentagone. Ce dernier s’exprimait lors d’une conférence de presse le 19 mai à propos d’une éventuelle confrontation militaire avec Pyongyang.
«Notre effort est donc de travailler avec les Nations unies, travailler avec la Chine, travailler avec le Japon, travailler avec la Corée du Sud pour tenter de trouver une solution», a-t-il déclaré.
Nouvelles sanctions à l’horizon
D'après des experts, Pyongyang accélère ses efforts pour mettre au point un missile balistique intercontinental (ICBM) capable d'acheminer une tête nucléaire visant le territoire américain.
Le chef du Pentagone a estimé que la pression exercée par la Chine sur Pyongyang avait un «impact» sur la Corée du Nord. «Pas parfait, évidemment», a-t-il toutefois reconnu, en allusion au nouveau test le week-end dernier par Pyongyang d'un missile d'une portée apparemment inédite.
Ce dernier tir était le dixième depuis le début de l'année, après des dizaines en 2016.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a débattu le 16 mai à huis clos de sanctions renforcées contre la Corée du Nord après le dernier tir de missile.
Les Etats-Unis et la Chine sont en train de préparer une nouvelle résolution pour d'éventuelles mesures punitives supplémentaires contre Pyongyang.
Le président républicain Donald Trump a répété inlassablement, depuis son élection, qu'il utiliserait toutes les options pour empêcher Pyongyang de se doter de missiles intercontinentaux capables d'exposer les Etats-Unis à une éventuelle frappe nucléaire, laissant entrevoir la possibilité d'une action militaire.
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