Ainsi donc, Olivier Guéniat, patron des flics neuchâtelois et chouchou des médias s'est suicidé.
La décence voudrait que j'adresse mes condoléances à ses amis -s'il en avait, pourquoi s'est-il suicidé?- et à ses proches. Ça ne coûte rien et jamais je ne me permettrai de critiquer la douleur d'une personne. Alors oui, et en dépit de ce que je vais développer dans les lignes qui suivent, je ne me réjouis pas de son décès et si mon style est corrosif, c'est par rapport à une situation mais pas nommément à des personnes. A l'exception du principal intéressé, mais comme je respecte les vivants, je reste en accord avec mes principes.
Maintenant que ces points sont énoncés, allons-y. M. Guéniat était un des plus farouches adversaires de la cause des armes en Suisse. Avec son collègue zurichois, M. Guéniat n'a eu de cesse de devancer les désirs de Stalinovna Pipiruga, en vrai laquais gauchiste et dogmatique. Son mépris affiché pour les résultats de la votation de l'initiative "contre la violence des armes" du 13 février 2011 n'avait d'égal que son arrogance à considérer qu'un honnête citoyen n'avait pas besoin de détenir une arme.
Ses positions tranchées en faveur de la dépénalisation du cannabis ne pouvaient que plaire à ses potes journalistes, grands amateurs de libertés en pipes ou en boulettes, mais toujours prompts à vouloir m'interdire d'aller au stand de tir pratiquer un loisir de citoyen libre et responsable.
J'ai remarqué que souvent -n'en faisons pas une règle générale- les anti-armes et les adeptes de la dépénalisation du THC sont des personnes instables. Et c'est cette instabilité qui les pousse à demander l'interdiction des armes... pour les autres!
A titre personnel, je regrette sincèrement que M. Guéniat se soit suicidé avec son arme de service, lui qui était contre les armes...
Vous trouvez que j'exagère, que mon cynisme est insupportable? Ce n'est rien, je suis encore à des années-lumière de l'ironie -involontaire mais mordante- du communiqué de ses copains de stop-suicide! (Voir lien ci-dessous)
Alors oui. On ose critiquer. On ose ne pas être d'accord. On ose se moquer des gauchistes qui mettront bien 48 heures pour décider d'une stratégie (désarmer les flics? Ils sont assez cons pour le proposer...) et railler les journalistes qui ne savent plus quoi écrire d'intelligent...
Jeferson, le 17 mai 2017
Les liens:
http://www.stopsuicide.ch/site/content/d%C3%A9c%C3%A8s-dolivier-gu%C3%A9niat-chef-de-la-police-neuch%C3%A2teloise
http://www.jaffe.ch/assets/files/pdf/press/061010_Matin_armes.pdf
Le monde est cruel. Le petit détail qui manque, comme dirait l’inspecteur Colombo, il faut le chercher plus “haut”. Paix à ses proches.
Et vous-même conardo, comment avez-vous apprécié cet E X C E L L E N T texte?
Je vous demande juste un peu de respect ,certains commentaires ne sont pas très sympas ,cette homme n`est plus là pour se défendre ,donc un peu de compassion ,cette homme avaient des qualités et des défauts ,mais le commentaire de Monsieur Vuilliomenet me laisse un peu perplexe ,comment faut t`il comprendre ce commentaire.
J’ai toujours été frappé par les ambiguïtés de cet abonné régulier aux déclarations intéressées sollicitées par les médias à la botte. C’est peut-être son drame et la cause de sa disparition. Interdire les armes, pour pouvoir légaliser le cannabis c’est tout même très ambigu. Parce que le cannabis est une autoroute vers la déchéance sociale, la schizophrénie pour finir dans les crimes de sang. Pour cette raison il faudrait aussi interdire les véhicules, les outils, le couteaux de cuisines, les bâtons, cailloux, les montagnes à pic, les… on n’en finirait pas, alors que c’est si simple et efficace d’interdire les drogues, le cannabis et tous les intérêts qui gravitent autour quitte à faire une exception pour que la peine de mort s’applique directement à ces activités douteuses, puisque ceux qui en tirent profit ne font que d’instiller dans la société une peine de mort à petit feu, cet qui est autrement plus inhumain.
Se suicider n’a en soi rien a voir avec le fait d’etre stable ou pas stable. M’enfin, rira bien qui rira le dernier…
Enfin un article qui ré-équilibre l’information. Si on ne lit que la presse de monopole, c’était un saint et je n’aurais jamais su qu’il était anti armes et pro-drogue. Après avoir lu cet article, on a une meilleure vue sur la réalité.
Ça en dit long sur le monopole de la presse en Suisse romande… Si on est pour la dépénalisation des drogues, on démissionne de la police.
Merci à l’auteur.
Et vous croyez encore au suicide ? la profession de l’intéressé ne vous à même pas mit la puice à l’oreille. Mais s’il a utilisé son arme de service, donc c’est bien lui qui a tiré. Ha oui c’est juste, c’est l’évidence même ! Mais y a quand même un ptit détail qui m’tracasse comme disait un célèbre inspecteur…
Ce qui défendent la drogue ont un problème eux même. C’est plus dure d’interdire la drogue et amener nos jeunes sur une voi saine au lieu de ceder et les laisser faire.
Effectivement, comment donner du crédit à ce qu’il a défendu puisque lui-même a utilisé une arme de service pour se suicider, on peut sans se tromper affirmer qu’il était malheureusement une personne instable et par conséquent pas à sa place dans ce domaine pour donner des lignes de conduites et procédures légales fiables et impartiales.
Je ne dirai qu’un mot: E X C E L L E N T !