De notre correspondant permanent aux Etats-Unis. – En avril, les patrons américains ont créé 211 000 emplois, ce qui a fait chuter le taux de chômage à 4,4 %, le plus bas niveau depuis la récession de 2008.
Ces chiffres apparaissent des plus flatteurs pour une jeune présidence lorsqu’on les compare aux résultats obtenus dans le même domaine par Obama, sous lequel la masse des sans travail oscilla lourdement entre 6 % et 10 %. Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump le 20 janvier dernier, les entreprises ajoutent une moyenne mensuelle de 185 000 emplois à la machine économique qui semble être sortie du stade de l’essoufflement pour entrer résolument dans celui de la reprise. La bourse se refait une santé et les experts n’hésitent pas à tabler sur un rythme de croissance de 4 % au cours des prochains mois.
Bien sûr, ce coin de ciel bleu ne cache pas sa fragilité, et d’abord celle due à des premières conclusions basées sur trois mois seulement d’observation. C’est peu, trois mois, pour un bilan ; mais c’est suffisant pour définir une tendance ou plus exactement préciser un climat. Les acteurs liés à l’économie tombent presque tous d’accord pour affirmer que l’atmosphère débilitante des années Obama appartient au passé et que l’effet Trump joue à fond pour inciter le pays à retrouver ses marques. Qu’est-ce que l’effet Trump ? D’abord, la dynamique du personnage lui-même, qui a consacré les deux-tiers de sa campagne électorale au combat pour la renaissance du tissu industriel américain et pour la restructuration du travail américain. Ensuite, le dégraissage de l’administration auquel il a procédé dès son arrivée à la Maison blanche en supprimant des dizaines de règlements dictés par les démocrates, dont la principale conséquence fut l’asphyxie graduelle des entreprises sous une avalanche de contraintes.
A ces deux expressions de l’effet Trump, la psychologie en ajoute une troisième : qu’on le veuille ou non, Trump reste un patron, un patron qui a réussi, un patron qui sait tirer la meilleure part d’âpres négociations. Cette expérience, dans une large mesure, lui a permis de gagner le 8 novembre. Il était logique que cette expérience étaye sa crédibilité aux commandes de l’Etat. La confiance renaît. Que signifie être un patron lorsque l’on s’assoit dans le Bureau ovale ? Tous les patrons du pays sont plus ou moins vos complices. Trump a déjà débarrassé ces patrons des boulets mis en place par son prédécesseur. Il va bientôt leur attribuer un taux d’imposition qui leur permettra d’alléger leur budget et d’épauler l’embauche. Car, n’en déplaise aux socialistes, ce n’est pas l’Etat qui crée du travail, mais les patrons – gros ou petits, qu’importe. A ce propos, Trump conserve dans sa manche une dernière manifestation de son propre effet : les milliards de dollars qu’il va consacrer aux grands travaux d’infrastructure : autoroutes, ponts, barrages, aéroports… Bientôt, l’Amérique aura le ventre ouvert par d’innombrables chantiers où, du géant des travaux publics à la PME de dix employés, chacun aura un rôle. Promesse d’un New-yorkais…
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Extrait de: Source et auteur
C’est curieux les médias européens ne parlent jamais des résultats positifs obtenus par TRUMP.
A quelle Amérique sont asservies les médias européens. Il faudrait qu’elles nous éclairent.
A quelle Amérique se soumettent les gouvernants européens pour encourager UNE IMMIGRATION FOLLE ET DESTABILISANTE, qui ne rapportera rien à leurs pays, sinon à l’engager dans des dépenses sociales qui ne seront jamais renflouées. Et qui l’appauvriront.
Mr TRUMP n’est pas un asservi à cette Amérique là qui rêve tellement de sa destitution.
C’est bizarre, j’ai beau lire et relire nos feuilles de choux locales, je n’ai rien trouvé à ce sujet ! Peut-être que leurs fax sont en panne ? Pourtant, vu le nombre de loupes braquées sur D.Trump les braves journalistes auraient dû voir l’ombre d’un soupçon du début d’une information, non ?
Par contre les mêmes journaleux glosent ce matin sur la nomination d’un shérif noir choisi par le Président: ce qui est drôle, c’est que s’il ne l’avait pas fait on lui aurait reproché son racisme!
Ledit shérif est en faveur de la construction du mur entre les Etats-Unis et le Mexique, que les démocrates jugent inutile, et pourtant: Les Chinois ont construit un mur il y a 2’000 ans, et ça a marché: ils n’ont encore aucun Mexicain ayant réussi à le franchir…