France. Voiture de police incendiée par des extrémistes de gauche: pour le parquet, il n’y a pas eu volonté de tuer

L'image avait provoqué une forte émotion en mai 2016 : une voiture de police était incendiée quai de Valmy dans le 10e arrondissement de Paris. Le parquet de Paris a demandé vendredi 12 mai, un procès pour neuf personnes soupçonnées dans cette affaire, selon une source judiciaire à franceinfo.

Le jour des faits, le 18 mai 2016, les syndicats de policiers manifestaient à Paris pour dénoncer ce qu'ils qualifiaient de "haine anti-flic". Des contre-manifestants avaient été repoussés par les forces de l'ordre, dont certains vers le canal Saint-Martin. C'est à cet endroit, quai de Valmy, qu'une voiture de police avec deux agents à bord avait été violemment prise pour cible.


Document : l'assaut des casseurs contre la... par leparisien

Les faits de tentative de meurtre non retenus

Le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel des neuf suspects pour participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations. En revanche, il n'a pas retenu les faits de tentatives de meurtre sur policiers, qui pourraient conduire certains suspects aux assises.

Il ne s'agit pour l'instant que de réquisitions. C'est la juge d'instruction en charge du dossier qui aura ensuite à se prononcer sur un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel ou la cour d'assises.

Sept de ces personnes sont également poursuivies pour des violences volontaires ayant entraîné des ITT (interruptions temporaires de travail) supérieures à huit jours sur personne dépositaire de l'autorité publique, en réunion, avec arme, par personne ayant dissimulé son visage et avec préméditation et destruction volontaire par l'effet d'un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes.

Source

6 commentaires

  1. Posté par aldo le

    A quand la voiture de Macron, juste pour voir la différence. Ces policiers sont les sans-dents du pouvoir, normal qu’ils ne craint pas d’être mordu. Mais cette iniquité est telle, qu’il me semble incroyable qu’une jurisprudence antérieure ne dise pas exactement le contraire. Le P.S. c’est Macron et le laissez-aller de habituel de la Hollandie. La Ripoublique En Marche au pas de l’oie.

  2. Posté par Julie Rochat le

    Après tout ce ne sont que des petits jeunes, appelés sauvageons, qui avaient besoin de s’ébattre un peu et de se distraire, où faut-il voir du mal dans tout ça ??

  3. Posté par sophie edouard le

    En effet, ce n’est pas une tentative de meurtre mais une tentative d’assassinat, car commis avec préméditation ou guet-apens. Donc devrait être encore plus sévèrement puni!! Honteux cette justice!!

  4. Posté par SD le

    Par contre retenir tentative de viol contre des policiers arrêtant quelqu’un en survêtement qui se débat, pas de problème. Vive Macron.

  5. Posté par Gérard le

    Ben voyons, dorénavant lorsqu’un policier tirera sur un “dangerous” pour le neutraliser et que par hasard il le tue est-ce que la non intention de tuer sera aussi retenue?

  6. Posté par Sergio le

    Ils jouissent de toutes les compromissions ces petits sauvageons. Demain, ce sera bien pire, on condamnera les policiers pour avoir laissé bouter le feu à leur véhicule.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.