Autriche. Sebastian Kurz sur les traces de Macron
Le jeune ministre des affaires étrangères autrichien Sebastian Kurz devrait reprendre la présidence du parti de coalition ÖVP après le retrait de Reinhold Mitterlehner, le vice-chancelier. S'il est nommé dimanche soir par son parti, il y aura de nouvelles élections, car c'est une des conditions qu'a posées ce jeune politicien qui n'a même pas trente ans. Il exige par ailleurs, à la manière de Macron en France, de participer aux élections avec une liste Sebastian Kurz / ÔVP/ Indépendants et non plus seulement ÖVP, un peu à la manière de Macron avec son mouvement En Marche. Autre parallèle : le parti de Kurz risque de sombrer dans l'insignifiance, comme le parti socialiste en France.
Traduction (Claude Haenggli) : Selon les intimes du ministre des affaires étrangères, si Kurz n'obtient pas ce qu'il désire et dont il a besoin, il quittera l'ÖVP. "Tous les dirigeants du parti le savent : avec Sebastian, nous obtenons 35% des voix, sans lui 15%, dit un chef de parti régional. "Si le parti, dans cette situation, n'accepte pas les conditions de Kurz, il n'est pas seulement stupide. Il est mort."
Claude Haenggli, 13.5.2017
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