Michel Garroté -- Le président-dictateur islamiste turc Recep Tayyip Erdogan a remporté de justesse le référendum lui donnant désormais les pouvoirs d'un "Führer", comme l'appellent ses supporters. Car il s'agit bien de la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul individu. Concrètement, le "oui" l’a emporté avec 51,3% seulement des suffrages. C'est une défaite claire et nette pour Erdogan-le-moustachu. Une défaite, car les 51,3% en question, c'est peu, puisque concrètement, cela signifie que 48,7% -- près de la moitié des électeurs -- ont désavoué le nazislamiste Erdogan (qui traite les européens de "nazis"...), désavoué son référendum et désavoué ses méthodes dictatoriales.
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De plus, il y a eu fraude électorale, intimidations et irrégularités du scrutin, avec, dans certains bureaux de vote, des opposants empêchés d'aller voter, et, aussi, des bulletins de vote non tamponnés par les scrutateurs présents dans les bureaux. En clair, les 51,3% de "oui" sont sans doute au-dessus de ce que serait réellement le résultat du scrutin, si l'on ne tenait pas compte de cette fraude, de ces intimidations et de ces irrégularités, si l'on recomptait les voix en annulant celles obtenues par fraude, intimidation et irrégularités. Recompter les suffrages donnerait-il un résultat de moins de 50% de "oui" ? - Possible. - Presque certain même.
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Le "non" a gagné dans les grandes villes turques, Istanbul, et, la capitale, Ankara notamment, ainsi que, dans le sud-est du pays, à majorité kurde, où le "non" l’a emporté avec des scores allant de 57% à 73% des voix. A signaler que 65% des Turcs de France et 77% de ceux de Belgique ont voté "oui" au référendum. En pourcentage, le référendum a donc été largement approuvé dans ces deux pays, nettement plus qu'en Turquie même !
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Et c'est donc -- encore -- une mauvaise nouvelle, pour la France et la Belgique, qui, indépendamment du référendum turc, sont déjà fortement islamisées. Les résultats du référendum turc ont provoqué des affrontements, dimanche soir, en France, affrontements qui ont eu lieu entre membres de la communauté turque.
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Des voitures ont été vandalisées et un policier a été blessé : Chaos et Califat, voilà l'Hexagone en avril 2017, à quelques jours du premier tour des présidentielles. Il ne restera plus -- au futur président -- qu'à gérer la partition du territoire français, en zones de droit laïques et en zones de non-droit islamiques.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Et vous, qu'en pensez vous ?