Michel Garroté -- Dès le premier jour, je me suis posé les questions suivantes : quel intérêt aurait le régime syrien à lancer une attaque chimique contre des civils ? A qui profite cette affaire ? Pourquoi le régime syrien aurait-il pris ce risque, alors qu'il faisait - à nouveau - partie des gens fréquentables sur le plan diplomatique ? Pourquoi nos médias ont-ils abondamment diffusé et défendu, dès la première minute, l'hypothèse d'une frappe chimique visant des civils ? N'avons-nous pas, ces dernières années, déjà vécu le même genre d'intox médiatique et islamique ? Peut-être que, oui, le régime syrien a mené des frappes chimiques. Mais est-ce, pour autant, la seule hypothèse admise ?
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A ce propos, sur Aleteia, Isabelle Cousturié, rédactrice de l’agence Fides, écrit notamment (extraits ; voir liens vers sources en bas de page) : Mgr Antoine Audo, archevêque d’Alep, confie avoir du mal à imaginer le gouvernement syrien faire "une erreur aussi énorme" en attaquant au gaz toxique la population civile. Ce n'est semble t-il pas le cas des Etats-Unis qui ont mené une frappe contre l'aéroport d'où seraient partis les raids dans la nuit de jeudi 6 à vendredi 7 avril.
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« Dans une situation aussi fragmentée, avec tant d’intérêts et d’acteurs en jeu, il est difficile d’être sûr à 100% de ce qui se passe réellement. Pour ce que nous en savons sur la base de notre expérience, je ne parviens vraiment pas à imaginer que le gouvernement syrien soit si malavisé et si ignorant au point de faire des erreurs aussi énormes ». Telle fut la première réaction, publiée le 5 avril par l’agence Fides, de Mgr Antoine Audo, archevêque chaldéen d’Alep, interrogé au sujet du bombardement à l’arme chimique survenu à Khan Cheikhoun, dans la province syrienne d’Idlib.
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La zone est encore entre les mains de milices antigouvernementales dont celles du front al-Nosra, affilié à Al Qaeda. L’attaque chimique, lancée le 4 avril dernier, aurait provoqué la mort d’une centaine de personnes et fait près de 400 blessés, selon l’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM-France), alors que l’Observatoire syrien des droits de l’Homme parle toujours de 58 tués – dont 11 enfants – et 170 blessés. L’opposition syrienne accuse le régime de Bachar el-Assad du bombardement. L’armée syrienne dément la moindre implication.
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Le même scénario qu’en 2013 ?
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Mgr Audo, responsable de l’organisation humanitaire de l’Église Caritas Syrie, admet que les scénarios qui dictent le conflit syrien sont énigmatiques. Un conflit rendu illisible par la propagande. « Déjà en bien d’autres moments délicats de la guerre, précise-t-il, des épisodes d’usage d’armes chimiques ont eu un impact déstabilisant sur la situation. Voici deux jours, le Président américain, Donald Trump, avait déclaré que le Président Assad faisait partie de la solution du problème syrien. Maintenant, il fait des déclarations en sens contraire. Il faut reconnaître les intérêt des forces régionales impliquées dans la guerre. Il faut toujours en tenir compte, surtout lorsque certaines choses se répètent selon des dynamiques très semblables et déclenchent les mêmes réactions et les mêmes effets déjà expérimentés par le passé ».
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L’agence de presse des Œuvres pontificales missionnaires souligne que le 21 août 2013, une attaque similaire avait eut lieu à Ghouta, dans les faubourgs sud-est de Damas, une zone aux mains de forces antigouvernementales. L’attaque était survenue moins d’un an après les déclarations du Président américain Barack Obama, indiquant que l’usage d’armes chimiques constituerait une « ligne rouge » à ne pas franchir, au risque d’une intervention armée américaine en Syrie. Le gouvernement et les milices antigouvernementales se sont systématiquement rejeté depuis la responsabilité de cette attaque. Sous l’égide de la Russie, cette phase de crise internationale aiguë avait conduit à l’adhésion de la Syrie à la Convention sur les armes chimiques de l’ONU et à la destruction de son arsenal chimique.
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En mars et juin 2015, toujours dans la province d’Idlib, le gouvernement syrien avait été accusé de continuer à utiliser des substances chimiques après plusieurs attaques au baril d’explosifs. En 2016, l’armée syrienne était accusée d’y avoir eu recours à huit reprises, notamment dans les zones d’Alep contrôlées par l’opposition. Mais il ne faut pas oublier l’action de nombreux groupes rebelles incontrôlables, dont les terroristes de Daech, reconnus coupables en avril 2016 d’une attaque chimique contre une base aérienne de la province syrienne de Deir ez-Zor, qui avait provoqué de graves problèmes respiratoires chez les militaires touchés par des obus chargés de gaz toxique, précise Isabelle Cousturié (fin des extraits ; voir liens vers sources en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://fr.aleteia.org/2017/04/06/attaque-chimique-en-syrie-larcheveque-dalep-nimagine-pas-le-gouvernement-syrien-faire-une-erreur-aussi-enorme/
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http://www.fides.org/fr/news/62070-ASIE_SYRIE_Commentaires_de_l_Archeveque_chaldeen_d_Alep_a_propos_du_massacre_d_Idlib#.WOZKk4WF9Dg
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La clique des néoconservateurs, y compris le mollusque “Hollande” ont tellement peur de perdre les élections qu’ils feront tout pour faire monter la tension, susciter un climat de violences et…suspendre la présidentielle pour empêcher Marine ou Mélenchon…. d’être élus ?
Pure spéculation…
Et, si Bachar, homme intelligent avait tenu ce raisonnement ? je n’ai aucun intérêt à faire ça, donc ces crétins -c’est lui qui qualifie…-, tiendront le même raisonnement, donc, je le fais.
Pourquoi pas ?
On pourrait aussi reprendre le dicton…
Il n’y a que les cons qui osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait…
Le gouvernement socialiste francais sur le départ….ferait bien de se taire…
Surtout après avoir soutenu les soi-disant rebelles modérés.
À croire qu’ils veulent absolument arriver au fameux score 0 d’opinion défavorable..au point où ils en sont!!
Des casques blancs qui reçoivent l’équipement de protection chimique des semaines avant.
Ces mêmes casques blancs maltraitant les corps, sans aucune sécurité en contact avec un gaz mortel.
Un reporter qui tweete le jour précédent pour annoncer une campagne contre les armes chimiques après une attaque sur le lieu… où l’attaque a fini par se réaliser.
Un médecin plus préoccupé à tweeter l’énorme affluence de corps qu’à traiter les victimes.
Médecin exclu de sa profession, et arrêté pour interrogatoire sur ses liens terroristes en Angleterre.
Des photographies avec des compositions pour le moins étranges, mais aussi des véhicules en tout point similaires à ceux utilisés par des terroristes.
Une gosse de 12 ans, fille d’un père terroriste, hébergés chez Erdogan depuis des années, utilisée comme symbole de la révolte Syrienne contre son président.
La Turquie accusé d’être le fournisseur des armes chimiques en main des terroristes, dont le gaz sarin cadeau de Madame Clinton.
Une attaque en Russie, puis une attaque en Syrie juste une semaine avant la reprise des négociations de paix à Genève.
Mais tout cela peut n’être que théorie du complot, et que les menteurs perpétuels qui ont amené mort et destruction un peu partout dans le monde ont tout juste cette fois. Peu-être que le fait que ces pays tyranniques qui se font réduire en cendres soient également ceux qui se sont opposés au contrôle des matières premières par les puissants, peut-être que tout cela n’est que coïncidence en fin de comptes.
Cela semble ultra logique, à qui profite le crime ? Pas à Bachar Al Assad, mais à ceux qui veulent sa peau, Laurent Fabius et ses petits copains !
http://www.dailymotion.com/video/xswl77_syrie-2012-08-17-fabius-appelle-au-meurtre-de-bachar-al-assad_news
L’opération de destruction d’un peuple, il faut oser !!! Qui soutient Daesh, qui a armé les pseudos rebelles ??? Et l’invasion anti-blancs en Europe, ça n’est pas une opération de destruction des peuples européens ???!!!