La décomposition de la Gauche – Journal du jeudi 6 avril 2017

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Au sommaire de ce journal : 1) Politique / Attentat de Nice : la sécurité à la peine ; 2) Économie / Le FMI recommande plus d’immigration et de libre échange ; 3) Société / L’Institut du monde arabe, la gabegie de Jack Lang ; 4) International / Syrie : Trump hurle avec les loups ; 5) L’actualité en bref.

La gauche se décompose et se … recompose. Pendant que Benoît Hamon n’en finit plus de descendre dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la France insoumise grimpe peu à peu, jusqu’à menacer le trio de tête. Le Parti Socialiste est au bord de l’explosion.

Une triste nouvelle pour commencer. Mercredi au Mali, le caporal-chef Julien Barbé du 6ème régiment du génie d’Angers a perdu la vie dans une embuscade tendue par des terroristes islamistes près de la frontière du Burkina Faso. Son détachement intervenait après la destruction d’un véhicule blindé léger due à un engin explosif qui a fait 2 blessés. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches. Depuis janvier 2013, 19 soldats français sont morts au Mali.

A chaque jour suffit sa baisse… La chute de Benoît Hamon est inexorable. Moins de 10 %. C’est désormais à ce niveau que se situe le candidat socialiste dans les sondages. Pris au piège dans un véritable cercle vicieux, le breton a subi trahisons et désertions en pagaille… Stoïque, Hamon a assisté, impuissant, à la fuite de cadres vers son ancien collègue ministre Emmanuel Macron, soutenu dans l’ombre par le président de la République. A l’inverse, pas une seule fois François Hollande n’aura fait un geste vers le candidat naturel du PS, élu à la Belle Alliance Populaire. Face à cette dégringolade, les cadres du PS sont nombreux à s’être mis en marche pour s’assurer des places aux législatives. Un processus qui crée, quoi qu’il en soit, une dynamique, même d’apparence… et qui porte encore plus préjudice au candidat du PS… En meeting à Nancy, Benoît Hamon confiait qu’il avait l’impression d’être pris dans une lessiveuse… mais, faisant bonne figure, il a voulu affirmer qu’il n’était pas trop tard…

Une grande main alors… Car pour l’heure, la qualification au second tour pour Hamon est loin… la victoire encore plus. Tellement que, désormais, son investiture PS ne pèse plus dans la balance. Alors que l’étiquette de la rose était auparavant la garantie de rafler quelques votes utiles… la roue a tourné. En effet, à force de baisser dans les sondages, Hamon apparaît désormais comme un vote de dispersion, alors que Mélenchon revient sur les pas du trio de tête… Les différents débats ont permis au candidat de la France Insoumise de convaincre et de s’imposer dans une partie de l’électorat de gauche. Il faut dire que l’orientation donnée au PS par le candidat vainqueur de la primaire ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Mélenchon… Partant de ce constat, nombreux sont ceux qui préfèrent l’original à la copie. A cela s’ajoutent les talents d’orateurs et de tribun de Mélenchon… qui a commencé sa campagne bien en amont, refusant de se soumettre – comme Emmanuel Macron – au fastidieux exercice de la primaire. A l’inverse, Benoît Hamon souffre d’un manque de charisme criant. Chacune de ses prestations en débat a été médiocre, voire insipide. Aucun bon mot, aucun bon coup… pas de relief… et donc pas d’engouement. Certaines de ses retransmissions de meetings sur Youtube ne comptaient que quelques centaines de spectateurs en direct… Pas très encourageant pour quelqu’un qui prétend aux plus hautes fonctions de l’état. Face à cette chronique de mort annoncée, Mélenchon a saisi la balle au bond. En plus de s’imposer comme candidat de la gauche… quitte à ce qu’elle soit extrême, il peut également provoquer un engouement dans toute la famille de gauche… et aller chasser sur les terres “macroniennes”. Car si Mélenchon continue de monter dans les sondages, les Français pourraient alors percevoir le candidat de la France Insoumise comme LE candidat de gauche… et ce, plus que Macron, qui n’était pour l’heure qu’un palliatif face à la déconfiture Hamon. En votant pour Mélenchon, cet électorat n’aura alors plus à se boucher le nez face aux accointances avec la finance du banquier… reste à savoir si Mélenchon sera capable de ramollir quelques unes de ses positions aux relents communistes qui angoissent les classes moyennes supérieures. Si tel est le cas… il pourrait créer une nouvelle surprise.

L’avenir de la campagne se joue donc beaucoup autour d’Emmanuel Macron. Soutenu dans l’ombre par François Hollande, porté aux cieux par les journalistes, les sondages et les vieilles gloires politiques, la bulle Macron pourrait malgré tout éclater dans la dernière ligne droite…

Macron va-t-il faire pschitt ? Alors qu’il trônait en tête de tous les sondages il y a quelques semaines, que tous les journalistes le voyaient déjà à l’Elysée et que les élus socialistes le courtisaient pour s’assurer de rester à l’Assemblée… l’écran de fumée Macron semble se dissiper. Si la justice n’a pas cravaché pour statuer sur ses affaires de patrimoine, la réalité suffit pour discréditer peu à peu l’ancien banquier. Son discours vide a été peu à peu démasqué… Ses prestations aux débats, très en retrait, n’ont pas séduit les Français… Même si les sondeurs essaient toujours de le désigner le plus convaincant, la vacuité du discours de Macron a été fréquemment mise au jour… Notamment par Marine Le Pen lors du premier débat.

ou par Nicolas Dupont-Aignan au 2e débat… qui se plaignait de la confusion dans les “explications” de Macron.
Macron avait pourtant une aide de choix dans le dernier débat ; la journaliste de BFM, la chaîne de Patrick Drahi… En effet, Ruth Elkrief a volé au secours du banquier à plusieurs reprises… sans grande discrétion.

 

Et si la stratégie du produit marketing de Macron et le soutien sans faille de la presse sont désormais au grand jour… un autre élément vient bousculer l’ascension du jeune premier… le départ ou le dénigrement de certains de ceux présentés comme des recrues de choix dans le mouvement En Marche. Dans ce cadre, le général Soubelet… qui, dans un éclair de lucidité, s’était fait connaître en dressant un constat dramatique de la situation des forces de l’ordre en France sous le règne de Taubira place Vendôme… Arrivé début mars aux côtés de Macron, le militaire aura mis moins d’un mois à tourner les talons… Raison officielle énoncée par Soubelet, les ralliements successifs des membres du gouvernement socialiste… La réalité est sans doute moins héroïque… On souffle en coulisses que le courageux général n’aurait pas eu la circonscription qu’il convoitait dans les Hauts-de-Seine pour les législatives… Disparu l’expert sécurité et défense d’En Marche… Autre croque-en-jambe, celui d’Alain Madelin… Pris en “off” à son insu, l’ancien ministre, soutien de Macron, a reconnu le manque d’épaisseur de son candidat en discutant avec Florian Philippot.

Bayrou a de l’épaisseur… bon… Madelin n’a visiblement pas de mètre sous la main… mais, au delà de ça, pour lui… Macron en a encore moins que Bayrou. Sacrée prouesse…

L’engouement pour le jeune banquier semble donc se tasser peu à peu. Après les ralliements massifs, on assiste déjà à quelques petites fuites. Si le phénomène s’accélère… pas de doute, les choses vont se compliquer pour le candidat. Conscients de la faille, Marine Le Pen et François Fillon comptent d’ailleurs accompagner le mouvement. Le candidat des Républicains, en meeting à Provins en Seine-et-Marne, a attaqué frontalement l’ancien banquier… qu’il considère comme le fils naturel de la politique de François Hollande.

Avant de se quitter, un petit interlude musical… attention, ça fait saigner les oreilles.

Vous aurez bien sûr reconnu l’ancien chef du NPA, le nouveau parti anticapitaliste… Olivier Besancenot. Alors qu’il a désormais passé la main à Philippe Poutou, le facteur a décidé de participer à la présidentielle autrement… Par cette participation à la “chanson”  intitulée 2017. Comme quoi… on peut toujours se reconvertir après une carrière politique…
Et c’est sur ce trait d’humour que nous nous quittons. Tout de suite retrouvez le reste de l’actualité avec Pierre Bergerault, quant à moi, je vous donne rendez-vous demain. Bonsoir.

 

 

1) Politique / Attentat de Nice : la sécurité à la peine

9 mois après l’attentat qui a frappé la promenade des Anglais, la polémique autour des conditions de sécurité est toujours vive. Une nouvelle information judiciaire vient d’être ouverte après une plainte déposée par les parents d’une victime. Thibault Bastide

Les plaintes se multiplient depuis l’attentat de Nice. Et à chaque fois, c’est le dispositif de sécurité qui est pointé du doigt. Près de 9 mois après les faits qui ont coûté la vie à 86 personnes, les familles de victimes essayent d’obtenir des explications quant aux manquements aux obligations de sécurité de la ville et de l’Etat. Malgré le dépôt de nombreuses plaintes en janvier dernier, l’appareil judiciaire tente d’étouffer la polémique en classant ces dossiers sans suite.

Les parents d’un enfant de 4 ans, tué lors de l’attaque au camion-bélier, estiment que le dispositif de sécurité prévu par la ville de Nice et par l’Etat était manifestement insuffisant. Un argument souvent repris dans les différentes procédures.

En effet, le policier municipal niçois, Sandra Bertin, qui était au cœur de ce dispositif le 14 juillet 2016, a également soulevé ce problème. Chargée de la vidéosurveillance, elle avait expliqué avoir subi des pressions de la part de policiers parisiens et de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, pour modifier un rapport sur le dispositif mis en place. Sandra Bertin affirme avoir reçu une dizaine d’appels et plusieurs messages écrits en quelques heures afin de relayer les demandes de la direction centrale de la sécurité publique.

Alors que sa plainte pour abus de pouvoir a été classée sans suite, Sandra Bertin a relancé une procédure, en mars, pour abus d’autorité. N’appréciant pas être mis en cause, Bernard Cazeneuve, a également poursuivi le policier municipal pour diffamation.  

Cependant, les manquements semblent nombreux. En effet, seulement 3 fonctionnaires de police constituaient le barrage, aucun plot en béton n’était disposé aux abords alors que c’était le cas lors de l’Euro 2016. De plus, le président de la région PACA et président de la métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi, avait formulé la demande d’une sécurité renforcée. Une demande qui a finalement été refusée. Pire, le dispositif était moins élevé que les années précédentes. Une unité de force mobile avait même été refusée à Nice pour être affectée à Avignon afin de protéger un déplacement privé du président de la République, François Hollande. Une information passée sous silence lors du rapport de l’IGPN, demandé par… Bernard Cazeneuve.

Enfin, selon un rapport de la sous-direction antiterroriste, le camion aurait calé et non pas été arrêté par les forces de police, comme l’affirmait l’actuel premier ministre. Avec ces cachotteries, il est donc normal de s’interroger sur le véritable dispositif de sécurité.  

 

2) Économie / Le FMI recommande plus d’immigration et de libre échange

Le FMI, dirigé par l’ancien ministre français Christine Lagarde, déplore que l’économie mondiale ne parvienne pas à redécoller depuis la crise des subprimes de 2008. L’organisation internationale préconise des solutions pour le moins étonnantes pour y remédier.

Plus d’immigration, plus de libre-échange… inutile de vous faire patienter plus longtemps avant de vous révéler quels sont les ingrédients de base de la potion magique du bon docteur Lagarde… une potion au goût très amer…

Face à l’inéluctable vieillissement des populations occidentales, les économistes du Fonds Monétaire International ne proposent en effet qu’une seule solution : le grand remplacement.

Christine Lagarde, en présentant le rapport, a expliqué que les pays qui accueilleront et intégreront des migrants gagneront des “dividendes de productivité”… Entendez que ces pays deviendront plus compétitifs que les autres, grâce à la main d’oeuvre à bas coût ainsi récupérée.

Et de citer en modèle l’Allemagne et Angela Merkel, que le FMI félicite d’avoir accueilli 1,2, peut-être, 1,5 million de migrants ces deux dernières années.

Mais bien entendu, Christine Lagarde ne pipe mot des milliers d’agressions dont les migrants se sont rendus coupables en Allemagne et ailleurs en Europe… en particulier, des agressions sexuelles, sans parler des nombreux meurtres souvent sanglants. Pas un mot non plus sur le fait que pour l’instant, rares sont ceux à avoir réussi à s’intégrer, la plupart dépendant pour l’instant de la générosité des pays qui les accueillent… Pas un mot sur le poids économique que représente l’accueil des migrants. Comme si les comptables du FMI ne lisaient que les colonnes “plus”, et ignoraient volontairement les colonnes “moins”.

Et comme si cela ne suffisait pas, le docteur Lagarde préconise également plus de libre échange, ce qui veut dire moins, ou plus du tout de frontières, et plus aucune mesure protectionniste..  Tout cela a été déclamé par l’ancienne ministre de l’Economie française dans un discours prononcé à New York, devant des grands patrons américains… Difficile de ne pas y voir une tentative d’ingérence de plus du FMI dans la politique économique des Etats-Unis, alors que Donald Trump a notamment été élu par les Américains pour mettre en oeuvre ses mesures protectionnistes, et pour restreindre les accords de libre-échange… prônant en toute chose le “America First”.. une politique dont on voit pourtant les premiers effets positifs, trois mois seulement après son arrivée aux affaires.

Difficile de ne pas y voir une tentative d’ingérence également dans le débat politique de plusieurs pays d’Europe, la France bien sûr, qui doit se choisir bientôt un président et un gouvernement, mais aussi l’Allemagne et l’Italie, qui se rendront également aux urnes dans les prochains mois pour décider de leur destin. En revanche, ce que le FMI, symbole ultime du Système, n’a sans doute pas bien mesuré, c’est la dégradation de son image… et le peu de confiance qu’il inspire aux peuples occidentaux. Autant dire que ses recommandations censées relancer l’économie mondiale pourraient au contraire servir de repoussoir, pour ne pas dire de tremplin, à tous ceux qui rejettent ce que le FMI incarne.

3) Société / L’Institut du monde arabe, la gabegie de Jack Lang

“Nous sommes pauvres mais sexy !” Voilà comment Jack Lang parle de l’IMA, l’Institut du monde arabe, à la tête duquel il vient d’être reconduit par le président Hollande. Mais derrière les déclarations de l’ancien ministre de la culture de François Mitterrand, se cache une toute autre réalité, celle de l’amitié avec l’Arabie Saoudite.

Et ce que ne rappelle pas Jack Lang, c’est que le wahhabisme saoudien, mouvement sunnite majoritaire dans le pays est à l’origine de l’Etat Islamique.

Inauguré en 1987, l’IMA, l’Institut du monde arabe, est une fondation de droit privé contrôlée à parité par la France et 21 Etats membres de la Ligue arabe. En réalité, comme le déclare Jack Lang “c’est la France seule qui assure le financement des 18 millions d’euros de fonctionnement”. Les pays arabes n’apportant leur contribution que sur quelques projets. Des projets qui n’attirent pas grand monde. En effet, la fréquentation du site est passée d’un million de personnes en 2014 à moins de 760 000 en 2015. Les conférences-fleuves que propose l’Institut et qui atteignent parfois près de trois heures, comme celle de l’islamologue Tariq Ramadan, expliquent peut être le désintérêt du grand public :

Heureusement, l’IMA peut se refaire avec les écoles publiques. En 2009, par exemple, 45 600 enfants et adolescents avaient perdu l’occasion de travailler leur français pour écrire des hiéroglyphes.

Mais les sorties dites “pédagogiques” de l’Education nationale ne suffisent pas. La baisse des recettes a plongé l’IMA dans le rouge. En 2015, l’Institut avait enregistré une perte de 2,5 millions d’euros alors que les comptes étaient encore excédentaires de 900 000 euros à l’arrivée de Jack Lang en 2013. En cause, les 120 salariés permanents, la maintenance du bâtiment pour 3 millions d’euros par an, le service de sécurité à 1,3 million, le salaire de Jack Lang à plus de 100 000 euros annuel ainsi que les notes de frais de son épouse. Le train de vie de la présidence est également pointé du doigt. Le restaurateur de l’IMA, qui a porté plainte, réclame 41 000 euros d’impayés pour les repas de Jack Lang et ses amis.

Mais les problèmes de l’IMA n’empêchent pas son président d’aller dans les endroits dits “branchés” de la Capitale. Dimanche matin aux aurores, Jack Lang s’est rendu à la Concrète. Les fêtards éméchés l’ont largement acclamé par des “Jack Lang président”. Comme quoi, taper dans la caisse reste très populaire !

 

4) International / Syrie : Trump hurle avec les loups

Donald Trump est il en train de retourner sa veste ? Elu sur un programme isolationniste, le président américain multiplie les signes inquiétants d’interventionnisme et d’alliances contre-nature… Dernier cas en date : les prétendues attaques chimiques du président Bachar Al Assad… Olivier Frèrejacques

Donald Trump prépare-t-il le terrain pour une guerre en Syrie ? Les dernières déclarations du locataire de la Maison Blanche peuvent laisser craindre le pire…Face au scandale médiatique des prétendues attaques chimiques de l’armée de Bachar Al-Assad, le président américain a réagi sans aucune nuance, comme si les faits étaient avérés…

Les condamnations immédiates des prétendues attaques chimiques ne souffrent aucune nuance… alors même que les témoignages sont en partie issus des casques blancs, une organisation proche des terroristes islamiques.

Cet épisode n’est pas sans rappeler les précédents américains qui ont provoqué la Guerre du Golfe de 1990 puis l’invasion de l’Irak de 2003… En 1990, une jeune femme témoignera sous anonymat sur de prétendus meurtres d’enfants par le régime de Saddam Hussein. Non seulement les faits étaient faux mais en plus la jeune fille s’avérait être… la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington proche du gouvernement koweïtien en exil…

En 2003, c’est au tour de Colin Powell, secrétaire d’Etat de Georges W Bush de mentir délibérément sur de prétendues armes de destructions massives.

Pas avares de manipulations, les Etats-Unis ont habitué le monde à de petits mensonges pour aller faire la guerre notamment dans les pays arabes… Et c’est toujours l’argument sentimental qui est mis en avant : le prétendu martyr d’enfants. Et pourtant les enfants n’ont pas toujours été la priorité des Etats-Unis comme en témoigne le très célèbre cliché montrant une jeune fille vietnamienne arrosée au napalm par l’aviation sud-vietnamienne armée par les Américains…

Au lendemain de l’élection de Donald Trump, TV Libertés rappelait qu’un président américain avait déjà été élu sur un programme isolationniste sans que cela ne l’empêche de partir faire la guerre en Irak… Le 31 janvier dernier, le même journal évoquait les premières contradictions de la politique de Donald Trump.

Et c’est bien du côté de la proximité des Etats-Unis avec les monarchies islamistes du Golfe qu’il faut aller chercher les raisons de la volte-face de Trump. Ces dernières promeuvent un islam sunnite et sont donc naturellement opposées à Bachar Al Assad et ses soutiens iraniens.

Les Etats-Unis de Donald Trump n’ont peut être finalement pas refusé d’être les gendarmes du monde !

L’ancien candidat à l’élection présidentielle américaine Ron Paul évoque de son côté la possibilité d’une attaque sous faux pavillon…

 

5) L’actualité en bref

Les cagoules et les masques désormais interdits dans les stades suédois. La loi entrée en vigueur le 1er mars censée lutter contre le hooliganisme n’a pas vraiment plu aux supporters ultra du club de l’AIK dans la banlieue de Stockholm… Ces derniers ont protesté en revêtant… des niqabs dont le port est autorisé dans ce pays scandinave.

***

Pepsi ou quand la bienpensance se mord la queue… Le géant du soda américain a dû présenter ses excuses après la diffusion de sa dernière publicité. Dans ce clip, qui constitue pourtant une véritable ode à la mixité ethnique, on voit le mannequin Kendall Jenner rejoindre un mouvement de protestation qui s’apparente aux manifestations anti Trump ou pro-noir… Les internautes de gauche se sont émus de cette publicité qui selon eux tournent en dérision les mouvements dits “sociaux”…

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Une mosquée sétoise fermée pour incitation à la haine ! Lors d’une perquisition le 30 mars dernier, les forces de l’ordre ont retrouvé des tracts appelant à la commission d’actes terroristes. La mosquée était déjà connue comme lieu de rencontre entre fidèles cherchant à rejoindre la zone irako-syrienne. Certains d’entre eux ont été mis en examen. Le préfet de l’Hérault a donc fait fermer le lieu de culte dans le cadre de l’état d’urgence mais n’a pas souhaité commenter sa décision.

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Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par Léo C le

    Que la gauche se morcelle, se fracture, s’éparpille. Allons-y tant que ça peut les empêcher de figurer au second tour. C’est salutaire
    Je n’arrive pas même à en être certain tant les basses œuvres de tous les impétrants, intervenants et services publics divers tentent d’imposer la baudruche-macron que j’attends de voir se dégonfler.

    Après cela, je me souviens de 2002 où Mr Jospin était crédité d’une avance sur son adversaire pour finalement terminer dans les poubelles du 1er tour.
    Puisse-t-on connaître cette réédition.

    Sinon cette farce d’IMA vitrine vitrine dispendieuse de la gauche boboïde de Mr Mitterrand, aussi utile qu’un troisième testicule et les mosquées qui distillent la haine, rien de nouveau sous le soleil.

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