La politique d'aide financière aux migrants pour les inciter à rentrer dans leur pays aurait-elle pour effet pervers de les attirer vers les pays les plus généreux en la matière ? C'est ce que semble craindre la Commission européenne, qui a publié une note le 2 mars dernier à ce sujet.
Mises en place dans plusieurs pays, ces aides qui se veulent «incitatives» auraient un effet d'autant plus contre-productif qu'elles sont loin de faire l'objet d'une harmonisation au niveau européen. En Allemagne, celles-ci peuvent atteindre jusqu'à 5 000 euros, note le site Politico, contre 2 500 euros en France, ou 1 000 euros au Royaume-Uni. Dans d'autres pays, au contraire, comme la République tchèque, ces aides sont tout simplement inexistantes. Les migrants, avant de gagner l'UE, prendraient donc ces critères en compte pour arrêter leur choix de destination.
Face à cet effet d'aubaine non désirable, la Commission suggère une harmonisation du montant de ces versements entre les pays – une politique difficile à mettre en application. Pour autant, le principe même de l'aide au retour ne semble pas prêt d'être remis en cause. Lors d'un conseil européen des ministres des Affaires étrangères lundi 27 mars, Carmelo Abela, ministre des Affaires étrangères de Malte, Etat qui détient la présidence du Conseil européen actuellement, a certes concédé que «les mesures telles qu'elles existent n'[étaient] pas efficaces». Il a néanmoins estimé qu'il fallait «s'assurer que l'aide contribue à encourager les retours» des migrants dans leur pays.
La stratégie dite du «départ volontaire» est au cœur des réflexions des instances européennes depuis plusieurs années. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a récemment déploré que seul un tiers des immigrants dont la demande de séjour dans les pays de l'UE a été refusée ne regagnent leur pays, soulignant que «les retours volontaires» devaient être «la part essentielle de la politique de reconduite aux frontières» de l'Europe.
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Extrait de: Source et auteur
Le va et vient incessant d’embarcations surchargées de migrants et de réfugiés était connu de tous et on pourrait dire, même “encouragé”. Les bateaux des ONG allaient à leur rencontre, au plus près des côtes turques. Peut-on s’étonner après cela que l’Europe soit perçue par ceux qui la convoitent comme la maison “des courants d’air” sans portes pour se protéger. Mais par quels irresponsables sommes nous gouvernés? Ils n’ont même pas l’aptitude à penser à l’avenir de leurs propres enfants, qui vont, qu’on se le dise, supporter eux aussi, cet envahissement.
Encore une manne pour les passeurs, qui depuis des décennies vont séduire les jeunes gars des villages africains en leur faisant briller l’or européen…
Et les autorités de tous les pays de l’Union européenne savent très bien comment cela se passe, mais laissent passer…
Excepté les plus courageux et les plus sensés : les pays du “Visegràd”.
Rien de nouveau ! Cela existait déjà il y a quelques années à l’époque de Sarkozy avec les Roms. Or, on s’est rapidement rendu compte qu’ils revenaient juste pour récupérer cet argent en se passant des passeports entre frères et cousins. Après il y a eu l’aide européenne de Bruxelles pour les projets locaux et il s’avère que l’argent était détourné par la mafia locale.
Voir article Le figaro du 25/09/2013:
“Roms:une aide européenne inutilisée ou détournée”
MDR !!! Ainsi, on nous fait croire que les migrants versent des milliers de francs aux passeurs (complices des ONG, soit dit au passage) pour venir en Europe toucher une aide au retour de somme plus ou moins correspondante ??? Jusqu’à quand prendra-t-on les gens pour des cons ?