Bruxelles avant la Suisse. Un camouflet du président autrichien.
"Le Temps" et les autres journaux de révérence ne manquaient pas d'éloge envers le nouveau président de gauche autrichien Van der Bellen reçu la semaine écoulée par notre Conseil fédéral. Ils oubliaient aisément par là que cet ancien président des Verts avait rompu avec la tradition qui voulait que la première visite d'un nouveau président autrichien se fasse en Suisse. Au lieu de cela, cet "Unioneuropéennophile" fanatique s'est rendu d'abord à Bruxelles, pour y faire allégeance aux barons du "Machin". Et il ne s'est pas contenté de cette avanie envers la Suisse, mais il s'est permis de critiquer, de manière absolument contraire aux bons usages diplomatiques, la Grande-Bretagne pour son "Brexit".
http://www.andreas-unterberger.at/2017/02/van-der-bellen-darf-alles-und-versteht-nichts/
Traduction (Claude Haenggli) : Alexander Van der Bellen reprocha textuellement aux Britanniques d'avoir pris une "décision fatale" en se prononçant pour le "Brexit* et - encore plus explicitement - d'avoir fait *une erreur tragique". C'était comme si un politicien de haut rang étranger avait qualifié de "tragique méprise" la décision de nommer Van der Bellen comme président de la République autrichienne.
Claude Haenggli, 18.2.2017
Bof ! Quand on voit d’où ça vient. C’est un peu comme si un diplomate du quart monde critiquait la Suisse.