Le géographe Christophe Guilluy vient de publier Le crépuscule de la France d’en haut (Flammarion), un ouvrage passionnant dans lequel il met en évidence la partition géographique, culturelle et sociale des deux France qui se font désormais face : d’une part, la France des bourgeois-bohêmes (très minoritaires) qui profitent de la mondialisation libérale et qui règnent sans partage sur la quinzaine de métropoles françaises et d’autre part, la France périphérique des perdants (très majoritaires) de cette même mondialisation. L’oligarchie a choisi de concentrer les richesses dans ces quinze métropoles dans lesquelles elle vit à l’écart des ‘’red-necks’’ de la périphérie qui sont supposés être fascistes.
@conrad.hausmann “nous font croire que cette mondialisation sauvage nous est profitable” – Invoquer l’intérêt général est, pour ces castes, une manière de se défendre de ne rouler que pour leurs propres intérêts, et, ainsi, de persister en toute bonne conscience à traiter leurs contradicteurs de fieffés égoïstes bornés (quand elles veulent bien accorder auxdits empêcheurs de tourner en rond le statut d’animal rationnel, cela va sans dire.)
Analyse tellement pertinente !
Le temps n’est pas si loin où les nobles en France ont été raccourcis d’une tête par les manants… attention les bobos….. l’histoire est un éternel recommencement !
Juste : Les perdants sont majoritaires.Aux ouvriers on peut ajouter les artisans,les petits commerçants,les paysans etc.Mais les partis au pouvoir -qui possèdent les media- nous font croire que cette mondialisation sauvage nous est profitable. Les grandes surfaces par ex. font voyager des cadres dans le monde entier pour trouver le pays oü la main d’oeuvre est la moins chère mais aussi les matières premières. Pour le bois connaissez-vous une boite mondiale qui vend du meuble ??