Le Valais passe pour un canton frondeur et libertaire. Or que découvrons-nous? Que j’ai été le seul conseiller national Valaisan à voter contre une des lois les plus liberticides de ces dernières années!
J’ai nommé: Via Sicura. Cette utopie de juristes qui, dans notre vieille démocratie, punit plus sévèrement les auteurs d’excès de vitesse que les violeurs et les pédophiles! Car, pour un excès de vitesse conséquent, vous finissez à coup sûr en prison. Or, nous apprenons qu’un tiers des violeurs avérés en Suisse ne fait pas un jour de prison, et que les actes pédophiles sont punis avec une prudence qui n’a d’égale que la férocité des juges à l’égard des chauffards!
En tant que conseiller d’Etat en charge de la sécurité, j’ai eu à combattre une des dérives les plus extrêmes de cette loi: le fait qu’elle s’appliquait aussi aux policiers dans les situations de poursuite de criminels! Les braqueurs, dans leurs puissantes voitures volées, pouvaient mettre les gaz, mais les policiers qui les coursaient devaient, eux, s’en tenir strictement aux limitations, sous peine de retrait de permis. Comme n’importe qui!
Il nous a fallu livrer de rudes batailles pour adoucir un brin cette disposition grotesque qui ravalait nos policiers au rang des Dupond & Dupont de Tintin. Mais l’essentiel reste: un dispositif de lois féroce et abstrait qui donne à n’importe quel citoyen le sentiment d’être un criminel en puissance sitôt qu’il met le contact sur son véhicule! Les cas d’abus qui m’ont été signalés sont nombreux et parfois surréalistes. On hésite entre le jardin d’enfants régenté par des gardiens sadiques et le cauchemar totalitaire. Sauf que tout se passe dans le strict cadre de la loi!
Polémique à part, Via Sicura nous pose des questions de fond au sujet des fondements philosophiques de notre droit. Quand on punit plus sévèrement le risque de léser autrui que la lésion concrète, l’édifice des lois fondées sur le bon sens ancestral et le droit romain n’est plus qu’une abstraction. C’est le règne absolu du principe de précaution poussé à l'extrême, qui nous ligote de plus en plus dans notre vie quotidienne, telle une bouée qui noie le naufragé plutôt que de le maintenir à flot.
Le fait que j’aie été le seul Valaisan à comprendre et dénoncer cette dérive totalitaire m’intrigue et, en toute sincérité, m’inspire de l’inquiétude. Heureusement, ma motion demandant de corriger l'une des aberrations de cette loi a été acceptée par le parlement. D'autre part, une initiative populaire est en cours pour remédier aux défauts les plus choquants de «via sicura». Si vous pensez comme moi que cette loi va trop loin, n'hésitez pas à la signer!
Source : Oskar en campagne
http://www.24heures.ch/un-avocat-conteste-les-bases-du-30-km-h-935100042581
Comme quoi, les juges ne sont pas des chauffards, pour le reste…
C’est comme à Lausanne et dans les villes en général voyez-vous, il vaut mieux être dealer qu’automobiliste, vous aurez nettement moins de problèmes…. Hé oui!
un gros OUI pour signer cette intiative, ce serait le moment de clouer le bec aux bureaucrates qui se cachent derrière cette fausse affirmation qu’est Via Secura, même si l’intention de rendre les routes plus sûres est louable.
Je signe contre cette via Locura !
Via Sicura, un autre exemple d’inversion des valeurs et de juges-prêtres droit-de-l’hommistes!
Une fois de plus c’est un élu UDC et à l’écoute du Peuple Souverain qui voit juste.
Rappelez-vous la campagne des votations pour l’UE, Schengen, l’expulsion des criminels étrangers, l’emprisonnement à vie des criminels vicieux sexuels, l’immigration de masse, etc.
Chaleureux merci à ce citoyen valaisan lucide, clairvoyant, honnête, économe, à qui nous pouvons faire confiance.