«L’Allemagne doit rester l’Allemagne» : une politique migratoire stricte en préparation en Bavière

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Le Premier ministre bavarois et président de l'Union chrétienne-sociale (CSU) de Bavière, Horst Seehofer, préparerait un programme intitulé L’Allemagne doit rester l’Allemagne. Le document doit être publié le 10 janvier selon le journal local Münchner Merkur.

La charte qui présente la position de la CSU sur les défis migratoires de l’Allemagne et de l’UE a été rédigé principalement par Horst Seehofer mais contient également un nombre de propositions de la part d'autres ministres bavarois et de responsables du gouvernement, révèle le journal.

Malgré les appels à mettre en place des limitations migratoires et des contrôles plus stricts aux frontières extérieures de l’UE, le programme se référerait néanmoins à l’engagement de la CSU à accueillir dans le pays ceux qui en ont le plus besoin. «Accepter ceux qui ont besoin de protection est une exigence chrétienne et une responsabilité humanitaire», prétend Münchner Merkur.

L’Allemagne doit mener une politique migratoire assortie d'une «tolérance zéro envers la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme», dit le programme, à en croire le journal. Horst Seehofer se prononcerait également pour «un acte africain» avec l’Union européenne ayant pour but d’aider les Etats qui subissent des problèmes à l’extérieur de l’UE et d’établir des centres pour réfugiés dans des pays tiers.

«Seul l’accord entre l’UE et la Turquie a abouti à l’allégement des frontières extérieures de l’UE en Grèce. Reste que de tels accords avec des pays tiers ne peuvent être liés à des sujets inappropriés, tels qu'une adhésion à l’UE ou un régime d'exemption de visa», indiquerait la charte, dans un clin d'oeil à la Turquie.

Le programme appellerait également à une politique de réunification familiale mais le droit à vivre dans l’UE devra être «gagné» par les migrants eux-mêmes. De plus, les migrants les plus âgés ne recevront que des allocations limitées, étant donné qu’ils ont passé la plupart de leur vie professionnelle à l’extérieur de l’UE, selon les révélations de Münchner Merkur.

Le document réitère l’idée controversée de plafonner le nombre de migrants accueillis à 200 000 par an. Horst Seehofer souhaiterait voir les autres Etats membres adopter des mesures similaires.

La politique migratoire est la principale source de tensions entre Horst Seehofer d'une part et son allié Angela Merkel et son parti l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) d'autre part. Les deux politiciens doivent tenir un sommet en février pour se réconcilier et lancer conjointement une campagne pour les élections parlementaires qui auront lieu en septembre 2017.

Lire aussi : Merkel : quand le tsunami migratoire ravage la cote de popularité (VIDEO)

 

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3 commentaires

  1. Posté par conrad hausmann le

    Partout le réveil est tardif, mais il est salutaire.Il faut placer des digues contre l’envahissement mais aussi conröler ce qui se raconte dans les mosquées.Il y a urgence dans nos demeures avant le déclenchement de guerres civiles!

  2. Posté par Domi le

    @JPC cependant bienvenu sont ceux qui fuient la guerre. OUI et NON. Parce que les vrais réfugiés à qui on en veut à leur vie, y en a pas beaucoup, les autres il est plus simple qu’ils soient pas loin de chez eux, pour rentrer sitôt la fin du conflit. Quand on voit la diaspora chilienne qui à traversé la moitié du monde, alors qu’il y avait qu’1/10 qui était vraiment menacé, sont tous restés ici, alors qu’il nous ont fait croire qu’ils étaient pour leur pays, si c’étaient vraiment le cas ils seraient rentrés, et c’est pour au moins le 95% des réfugiés qui devraient rentrer chez eux, ce qui n’a pas été le cas; Ils sont tous restés en ici ou en Europe, ce qui démontre bien que ce n’est qu’un prétexte, et qu’ils en n’ont rien à cirer de leur pays. L’exemple frappant est la nouvelle loi sur les biens à l’étranger qui doivent être déclarer lorsque l’on s’inscrit aux institutions, plusieurs étrangers que je connais, ce sont dés inscrit, pour ne pas avoir besoin de déclarer leur bien à l’étranger, et essaient de ce débrouiller jusqu’à ce qu’ils doivent rentrer s’ils n’arrivent pas à vivre ici sans les institutions, ce qui est de plus en plus difficile sur Genève par exemple, avec la déferlante d’immigrés et frontaliers qui arrivent en nombre chaque année. Faut pas oublier que Genève a plus de 40’000 personnes qui cherchent du travail. Cette immigration qui pour certains n’ont plus de travail après un certain temps, cela sert à quoi de les faire venir pour quelques mois ou 1 ou 2 année, pour les retrouvez au chômage et ensuite au institutions. C’est le profit à court terme et la fuite en avant sans réflection de l’économie, avec la bénédiction des pouvoirs publique, alors que Genève à 15 millards de dettes, on est mort de rire quand on voit ça. Comme disait Coluche, quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, on a bien raison de penser ce qu’on pense.

  3. Posté par JeanPaul Costantini le

    Tu viens, tu t’adaptes, tu n’acceptes pas notre mode de vie, tu pars. Rien de plus simple. Tu es maghrébin, donc vivant dans des pays sûrs, tu restes chez toi. Cependant bienvenus sont ceux qui fuient la guerre.

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