Référendum contre la loi sur l'énergie – le peuple doit décider!Exposé d'Albert Rösti, conseiller national UDC (BE)Approuvée cet automne par le Parlement, la première phase de la Stratégie énergétique 2050 sous la forme de la nouvelle loi sur l'énergie constitue un mélange extrêmement dangereux. A côté de la hausse déjà annoncée de la taxe RPC, ce projet prévoit des réductions de la consommation d'énergie sous toutes ses formes, des prescriptions et interdictions, des mesures de contrainte étatiques et une atteinte massive au droit de la propriété privée. Grâce à la nouvelle loi sur l'énergie l'Etat pourra intervenir dans tous les domaines de la vie sociale et de l'économie. Elle permettra par la suite à l'Etat de forcer toute la société dans un corset pendant des décennies – au détriment de toutes les parties concernées. Il est donc absolument nécessaire que le peuple ait le dernier mot à ce sujet. Il ne s'agit pas seulement de l'électricité
L'une des grandes tromperies des partisans de cette loi sur l'énergie, donc de la Stratégie énergétique 2050, est de faire croire que ce projet ne concerne que l'électricité. En fait, tous les agents énergétiques (pétrole, gaz, charbon, etc.) sont touchés. Preuves en sont les valeurs de consommation annoncées par le projet de loi, soit une réduction de 43% de la consommation d'énergie (art. 3 al. 1) et une réduction de 13% de la consommation d'électricité (art. 3 al. 2) jusqu'en l'an 2035.
On en déduira facilement qu'il ne faudra pas seulement une étape, mais que plusieurs étapes seront nécessaires pour réaliser ces objectifs, comme cela est d'ailleurs prévu dans la Stratégie énergétique 2050. Le Conseil fédéral a déjà approuvé et mis en consultation plusieurs mesures de la deuxième étape. La suite des événements est donc d'ores et déjà connue.La phase 2 est déjà prête
Lorsque le référendum a été lancé, on a reproché à l'UDC d'utiliser des faux chiffres en se référant déjà à la deuxième phase de la stratégie énergétique, donc de mélanger différents éléments. Mesdames et Messieurs, nous sommes déjà dans la 2e phase! Et cela alors que la première, donc la loi sur l'énergie, n'est même pas encore définitivement en vigueur. Des exemples? En janvier prochain la commission préparatoire du Conseil national (CEATE-CN) examinera le projet de système incitatif en matière climatique et énergétique, soit l'article constitutionnel qui prévoit une taxe générale sur l'énergie. Parallèlement le Parlement discutera de la Convention de Paris, un accord international en vertu duquel la Suisse veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% jusqu'en 2030.
Dans ce même contexte une révision partielle de la loi sur le CO2 sera lancée l'année prochaine. Ce projet prévoit, entre autres, une interdiction générale des chauffages au mazout à partir de 2029 ainsi qu'une taxe CO2 de 240 francs, soit trois fois plus qu'aujourd'hui. Même si certaines de ces propositions sont refusées ou atténuées au Parlement, le problème posé par l'objectif de réduction de 43% de la consommation globale d'énergie selon la loi sur l'énergie reste entier et servira de base à de nouvelles taxes et redevances ainsi que de mesures de contrainte durant les décennies à venir.Coût de 200 milliards de francs
Les mesures et prescriptions décrites plus haut provoquent jusqu'en 2050 des coûts d'au moins 200 milliards de francs. 200 milliards de francs pour une transformation du système énergétique qui, en fin de compte, a pour principal effet d'accroître la dépendance de la Suisse de l'étranger, donc de compromettre la sécurité de l'approvisionnement et de provoquer une hausse massive des coûts par rapport à aujourd'hui. Bref, une énorme sottise politique! A noter que ces mesures de réduction de la consommation énergétique ne tiennent pas compte ou ne tiennent compte que de manière insuffisante de l'immigration. Or, le fait est que la population résidente en Suisse a augmenté de plus de 1,5 million d'habitants depuis 1995, autant de personnes qui ont besoin d'énergie et qui produisent des émissions. La logique veut qu'une réduction de 43% de la consommation totale d'énergie, une diminution de moitié des émissions de gaz à effet de serre ainsi qu'une baisse de 13% de la consommation d'électricité seront des objectifs encore plus difficiles à réaliser face à ce développement démographique, donc que les mesures visant à atteindre ces objectifs devront être durcies.Qui va payer tout cela?
Mentionnée plus haut, la réduction de 43% de la consommation globale d'énergie est la partie de la stratégie qui a le plus d'effet à court terme alors que la transformation du secteur électrique durera plus longtemps. L'interdiction des chauffages au mazout en est un des exemples les plus frappants et devrait servir de mise en garde contre cette politique idéologique.
Le parc immobilier résidentiel total de la Suisse comporte près de 1,6 million d'unités. 48,4%, soit environ 820 000 maisons, possèdent un chauffage au mazout. En cas d'interdiction ces installations devraient être remplacées relativement vite. Le coût de cette opération s'échelonne entre 25 et 40 milliards de francs, sans compter les mesures d'assainissement de l'enveloppe des immeubles. Dans le domaine de la mobilité aussi, la réduction de moitié de la consommation provoquera des coûts de quelque 25 milliards de francs, voire davantage. Pour atteindre cet objectif il faut remplacer environ la moitié du parc automobile, soit près de 3 millions de voitures à essence et au diesel par des véhicules électriques, ce qui est tout simplement impossible. Le système incitatif en matière climatique et énergétique fera exploser la charge fiscale grevant les différents agents énergétiques:
Taxe |
coûts supplémentaires |
consommation/année |
francs |
Electricité |
+ 3 ct. / kWh RPC (1) |
5000 kWh |
Fr. 150.- |
Huile de chauf. |
+ 67 ct. / litre (2) |
3000 Liter |
Fr. 2'010.- |
Carburants |
+ 26 .. / litre |
20'000 km (3) |
Fr. 416.- |
Consommation |
Hausse des prix des produits (4) |
|
Fr. 650.- |
|
Coût minimal/an/famille de 4 personnes |
Fr. 3'200.-- |
L'idée développée par le Conseil fédéral d'une taxe d'incitation sans incidence sur le coût global est fausse dès le départ. L'évolution de la taxe CO2 dans le passé nous a montré douloureusement combien il est facile pour la politique de trouver des voies et des moyens pour transformer une "taxe d'incitation sans incidence sur le coût global" en un nouvel impôt (en l'occurrence par le biais d'une affectation partielle).
Conclusion
J'en arrive à ma conclusion. Les intervenants précédents ont bien expliqué que cette nouvelle loi sur l'énergie est non seulement un projet trompeur, mais qu'elle aura aussi de lourdes conséquences pour la vie quotidienne de chacun d'entre nous. Chaque personne, chaque exploitation artisanale, chaque entreprise et chaque activité seront touchées par ce projet interventionniste qui ne se contente pas de transformer le système énergétique, mais qui cherche à changer la société. C'est inacceptable. Il faut absolument que le peuple ait le dernier mot. Les citoyennes et les citoyens doivent pouvoir décider en connaissance de tous les tenants et aboutissants quelle voie ils entendent emprunter à l'avenir. C'est pour cela que l'UDC s'engage avec son référendum.
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(1) En plus de l'actuel prélèvement qui se monte à 1,5 ct. par kWh.
(2) En plus de l'actuel prélèvement qui se monte à 22 ct. par litre d'huile de chauffage.
(3) Consommation de 8 litres / 100 km.
(4) Renchérissement de 1% calculé sur les dépenses de consommation moyenne des ménages, soit 5437 francs/mois |
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Les-Suisses-voteront-sur-la-strategie-energetique-2050-24143575
http://www.lacote.ch/articles/suisse/le-referendum-de-l-udc-contre-la-strategie-energetique-2050-recolte-les-signatures-necessaires-621989
C’est donc après le 27 novembre 2016 que nous étions à nouveau sollicité pour une nouvelle initiative. http://lesobservateurs.ch/2016/11/27/le-refus-de-sortir-de-maniere-precipitee-du-nucleaire-une-premiere-etape/ Qui donc du Parlement et/ou du C.F. s’est amusé à instrumentaliser les délais de cette initiative pour qu’elle perturbe les citoyens et finisse pas capoter, parce que la recherche des signatures tombe en pleine période de vacances et de congés. J’aimerai bien qu’on m’explique où se trouvent ceux qui non seulement piétinent la démocratie en bafouant la Constitution, mais qui en plus dans ce cas, foutent le bordel pour créer une désaffection des votants.
Ouf, je n’avais pas remarqué cette initiative. Si elle manque de signatures, c’est la faute volontaire à l’intitulé: 2050 c’est après demain… Et c’est pas une photo de la Landgemeinde et un rapport technique qui va me faire comprendre qu’avec les hausses boursières du pétrole je vais me retrouver AVEC CHF 3000..- OU CHF 6000.- D’IMPOTS OU DE TAXES CAMOUFLEES. Encore une crotte de la Leuthard qui pratique la terre brûlée comme Obama.
Contrairement aux affirmations parues dans la presse, il n’y a de loin pas que la tête de l’UDC et une petite poignée d’élus PLR pro-nucléaires qui attaquent par référendum la « Stratégie énergétique 2050 ». Mentionnons alliance-énergie, ACS, scienceindustries, swissmem, swissmechanic, association des fonderies suisses, gastrosuisse, association des contribuables suisses, association suisse des transports routiers, auto-suisse, action pour une politique énergétique raisonnable, paysage libre suisse, swissplastics, swissoil, association réaction-en-chaîne, association clubénergie2051, association energiesuisse.net et les jeunes libéraux-radicaux. Ce qui élargit considérablement l’horizon politique et surtout économique des opposants qui demandent simplement que soit tenu un référendum sur la stratégie fédérale proposée par le Parlement. La récolte de signatures est en cours.
Il faut aussi rappeler que nous sommes témoins maintenant du parjure démocratique des partis démocrate-chrétien et libéral-radical qui s’étaient engagés, lors d’une conférence de presse publique le 27 mars 2015 à Berne, à exiger un vote populaire sur la « Stratégie énergétique 2050 ». Les trois présidents – Toni Brunner pour l’UDC, Philippe Müller pour le PLR et Christophe Darbellay pour le PDC – s’étaient réunis pour exprimer leur volonté commune de voir le Peuple voter. La promesse n’a pas été tenue déjà durant le débat parlementaire et ne semble pas vouloir l’être maintenant. La probité politique exigerait de la part des politiciens du PLR et du PDC de favoriser la possibilité d’une décision populaire et donc de s’exprimer en faveur de la tenue d’un vote référendaire, quelle que soit leur position respective envers la stratégie.
http://www.robindestoits.org/Questions-reponses-sur-Linky-Synthese-juridique_a2433.htlm
le but de cette plaisanterie SE2050 n’est ni les économies ni la réduction du nucléaire, elle est juste un moyen de contrôle et de “surveillance” supplémentaire des esclaves mis en boîte technologique hypersurveillée.
en ce qui concerne les nouveaux compteurs intelligents prévus, de plus en plus de commune et régions les refusent …………ils ont probablement raison !
https://refusonslescompteurs.wordpress.com/
https://blogs.mediapart.fr/pierre-lassalle/blog/110316/kit-de-refus-compteur-linky
Mais Bruxelles va tout régler, comme l’immigration!!!
Voici le lien pour info:
https://www.eda.admin.ch/dea/fr/home/verhandlungen-offene-themen/verhandlungen.html#
Toujours autant d’immigration avec deux UDC au conseil fédéral….oups pardon on parle d’énergie….pourquoi on demanderait pas à Bruxelles ce qu’ils en pensent…
ANNULE ET REMPLACE LE COMMENTAIRE PRECEDENT: RENVOI AVEC CORRECTIONS ET AVEC MES EXCUSES.
Pourquoi ce référendum a-t-il de la peine aboutir? Parce que l’argument principal des partisans de la SE 2050 est un argument moral. Il dit en substance: tous les désagréments de l’économie de guerre que la SE 2050 veut mettre en place sont justifiés parce “qu’il faut bien sortir du nucléaire”. Le “il faut bien sortir du nucléaire” est une posture morale. Le problème est alors que les arguments rationnels (économiques, techniques, même écologiques au vrai sens du terme), même les meilleurs, sont inopérants contre une morale.
Or c’est une fausse morale, une de plus, portée par la gauche et les verts sur une base idéologique. Une fausse morale pour deux raisons essentielles:
1) interdire une technologie est un très mauvais moyen d’en promouvoir la sécurité. Ce n’est pas une question nucléaire. C’est une question de sens que doit donner l’homme au progrès et à la civilisation. On n’interdit pas le feu à cause des risques d’incendies. La bonne méthode consiste à maîtriser les risques, ce qui se fait par des normes de sécurité, bien faites et bien appliquées. L’interdiction aveugle tient du bûcher du moyen âge. Deux politiciens d’un passé récent l’avaient bien compris: Fulvio Pelli ex-président du PLR avait déclaré à propos de la SE 2050, dès le début, “la politique ne doit pas interdire une technologie” et Ruth Dreifuss ex-conseillère fédérale en disant lors de la campagne sur GENLEX “il faut protéger, pas interdire”.
2) Madame Leuthard a déclaré haut et fort, en combattant l’initiative des Verts refusée en novembre, que la SE 2050 était une solution bien meilleure parce qu’elle prévoyait un plan pour approvisionner la Suisse en électricité comme alternative au nucléaire. Sous-entendu, un plan sérieux. Cette affirmation est aussi immorale parce que ce plan n’est pas sérieux. Pire: il n’existe pas. Le message du Conseil fédéral (yc ses annexes) qui justifie la SE 2050 n’est pas un plan. Ce n’est qu’un cahier des charges, un catalogue de vœux (pieux). Mais ceux qui ont bien lu le message ont pu constater qu’il n’y a pas de plan opérationnel avec un programme concret et chiffrable pour remplacer les 40 % du nucléaire. En particulier: on ne sait pas comment sera obtenue la réduction voulue de la consommation d’électricité, combien il faudra d’éoliennes et de panneaux solaires, ni comment se fera le stockage de ces kWh aléatoires pour équilibrer les périodes de production et les périodes (70 à 80 % du temps) sans production. Et donc on ne sait pas non plus le prix.
Ces deux piliers de la SE 2050, l’interdiction aveugle de technologie et la promesse d’un plan sans bases scientifiques démontrées sont des postures politiques irresponsables: c’est immoral.
L’hypocrisie, ou l’inconscience, est d’autant plus grande que les partis qui soutiennent le plus la SE 2050, le PS et les Verts, sont aussi les partis qui se prévalent le plus de positions morales dans les débats politiques, tout particulièrement en matière d’énergie.
Ces partis pratiquent une forme moderne de pharisianisme.
Pharisianisme (définition):
Sens 1 (Religion)
Manière de pratiquer la religion en le montrant à tout le monde sans vraiment y croire.
Sens 2
Fait de se doter d’une qualité que l’on ne possède pas
Encore une fois, ne signons pas ce référendum néfaste, qu’on pourrait intituler « Après nous le déluge ! » ; et attention, il fera perdre beaucoup d’électeurs à l’UDC…
je l’ai imprimé, moi et mon fils ayant le vote fédéral nous le signerons. Je le mettrai au cabinet médical pour le faire signer
Et si on paye les taxes parce que l’on en a les moyens, la consommation va-t-elle diminuer ?
Non, bien sûr !
Donc le but n’est pas atteint. A moins que le but est de nous ponctionner encore un peu plus.
L’UDC à la peine ?
Ce qui est fort étonnant pour un parti qui compte plus de 80’000 membres(source RTS 28 juin 2010)….. ça ne peut que nous laisser songeur sur l’efficacité, la motivation et la discipline de parti de ses membres….Enfin SIGNEZ ET FAITES SIGNER LE REFERENDUM parce que la Stratégie énergétique 2050 c’est un impôt déguisé supplémentaire dont le coût annuel minimal par famille de 4 personnes sera de Fr. 3’200.–