Christian Hofer: Voilà donc le système de sécurité de Schengen-Dublin dont se vantait tant Calmy-Rey: une passoire lamentable où un criminel coupable de coups et blessures ainsi que d'incendie volontaire en Italie, déjà détecté et identifié, peut se jouer de la police allemande avec une facilité déconcertante.
Il est bien clair que les Suisses qui paient tant pour ce système se font voler et que nous avons été une nouvelle fois trompés par ces socialistes répugnants.
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Anis Amri : le principal suspect de l'attentat de Berlin serait à la tête d'une filière jihadiste
ANIS AMRI - Le Tunisien de 24 ans est le principal suspect de l'attaque au camion qui a fait 12 morts dans le marché de Noël berlinois, lundi 19 décembre. Le jeune-homme aurait été en contact avec un réseau jihadiste en Allemagne.
[Mis à jour le 21 décembre 2016 à 22h24] Un mandat d'arrêt européen a été émis pour retrouver Anis Amri, actuellement le principal suspect de l'attentat du marché de Noël de Berlin. Le parquet anti-terroriste allemand a révélé l'identité de ce Tunisien et offre même 1000000 euros à toute personne donnant une information permettant son arrestation, une somme qui a rarement été aussi élevée. Les photos ont été diffusées mercredi 21 décembre dans l'avis de recherche, encadré en rouge du mot "Terrorismus".
Seit einigen Minuten fahndet das BKA mit diesem Plakat nach Anis Amri: pic.twitter.com/dlRx1u1VmR
— ZDF heute (@ZDFheute) 21 décembre 2016
L'enquête se poursuit et plus de 500 indices sont parvenus à la police. Le portefeuille et des traces ADN ont été récupérés dans la cabine du camion-bélier que l'assaillant a utilisé pour foncer dans le marché de Noël. Anis Amri est âgé de 24 ans, il est Tunisien, il mesurerait 1m78 pour environ 75 kilos. La police allemande le considère comme le présumé terroriste de l'attentat de Berlin. "Si vous voyez la personne recherchée, informez la police. Mais ne vous mettez pas vous-même en danger, cette personne pourrait être dangereuse et armée", précise le parquet dans son communiqué.
L'homme était très connu par les services de police et faisait l'objet d'une enquête pour un projet d'attentat. Il vivait en Allemagne depuis 2015, mais les enquêteurs ont remonté sa trace jusqu'en 2012, alors qu'il vivait en Italie en situation irrégulière. Il y a été condamné pour l'incendie volontaire d'une école.
Selon les informations de l'enquête, Anis Amri serait arrivé à Berlin depuis plusieurs mois, mais il aurait vécu dans plusieurs villes allemandes, en particulier en Rhénanie du Nord. La police de ce Land avait d'ailleurs signalé des signes de radicalisation et les informations avaient été diffusées au parquet fédéral allemand. Dans un registre des services de renseignement, le nom d'Anis Amri était suivi de la mention "liens présumés avec l'EI".
Fausses identités
Il devait quitter le territoire allemand avant le 30 juin 2016, mais l'homme a pris 8 identités différentes et déménagé de nombreuses fois.
A Berlin, il avait pris la fausse nationalité égyptienne. Il était connu sous le nom de Ahmad Z. ou Mohammed H. Il a également emprunté la nationalité libanaise, Mercredi 21 décembre, les enquêteurs ont perquisitionné un foyer, la dernière résidence du suspect. L'homme aurait déposé en avril une demande d'asile en Allemagne, en vain. Débouté en juin 2016, il n'aurait pas été expulsé du pays en raison d'un contentieux entre Berlin et Tunis.
Selon Ralf Jäger, ministre de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie - où a résidé un temps le suspect -, "en juin 2016 sa demande d'asile a été refusée par l'Office fédéral pour la migration et les réfugiés (...) l'homme n'a pas pu être expulsé car il n'avait pas de document d'identité en règle. [...] la Tunisie a disputé le fait que cette personne soit l'un de ses ressortissants et les documents nécessaires n'ont pendant longtemps pas été établis". La Tunisie s'était en effet opposée à l'expulsion d'Anis Amri, car elle ne reconnaissait pas l'identité de ce dernier avant ce mercredi 21 décembre.
La famille du suspect interrogée à Tunis
La famille d'Anis Amri a été entendue par la police locale à Tunis, mercredi 21 décembre. Originaire de Ouestlatia, un village situé à 60 kilomètres de Kairouan dans le centre de la Tunisie, il a grandi avec quatre soeurs et un frère. Son père a déclaré sur la radio tunisienne Mosaïque, que son fils avait quitté Ouestlatia il y a 7 ans. D'autres membres de sa famille ont réagi : "Quand j'ai vu la photo de mon frère dans les médias, je n'en ai pas cru mes yeux. Je suis sous le choc et je ne peux pas croire que c'est lui qui a commis ce crime", a déclaré son unique frère Abdelkader Amri. L'une de ses soeurs a également exprimé sa stupeur : "On n'a jamais eu l'impression qu'il avait quelque chose d'anormal. ll nous contactait via Facebook et il était toujours souriant et joyeux." Pourtant, le suspect avait été poursuivi pour vols avec violences lorsqu'il vivait en Tunisie.
Anis Amri, apprenti jihadiste
Selon le journal allemand Bild, Anis Amri a essayé de recruter des complices pour commettre un attentat il y a plusieurs mois déjà. Il faisait l'objet d'une enquête judiciaire, car l'homme était soupçonné de préparation d'attentat dès le mois de novembre. L'AFP a indiqué, en milieu d'après-midi, que le suspect tunisien aurait été en lien étroit avec un ressortissant irakien de 32 ans, identifié comme Ahmad Abdulaziz Abdullah. Cet individu, arrêté en novembre par la police, est soupçonné d'avoir été à la tête d'une filière jihadiste acheminant des hommes depuis l'Allemagne vers l'Irak et la Syrie. Selon les autorités tunisiennes, Anis Amri aurait été approché par un groupe terroriste islamique qui lui aurait promis un mariage blanc avec une Allemande. Son nom figurait sur le fichier des 949 personnes considérées comme "dangereuses", dans le registre de renseignements allemand.
J’ai lu dans la Tribune que celui que la police avait arrêté par erreur était connu des services de police pour des délits mineurs….. mais quelle engeance !