L'article ci-dessous est une dépêche d'agence qui a été reprise in extenso par plusieurs journaux à grand tirage de Suisse romande.
Il s'agit d'un exemple où les adversaires politiques de l'UDC et du Conseiller d'Etat Oskar Freysinger sautent sur le moindre incident pour s'en prendre à ces derniers. En l'occurrence, il s'agit de l'engagement d'un "survivaliste" ayant tenu des propos inadmissibles, il y a un certaint temps et que l'on fait semblant de découvrir comme par hasard à l'instant.
C'est typique de l'attitude des politiques bien-pensants envers les mouvements et leaders "populistes" à la suite du succès général et grandissant de ces derniers dans de très nombreux pays. Le moindre événement est bon pour tenter de les "coïncer, discréditer, et cela avec un sentiment de révolte des plus hypocrites.
Ce n'est pas ainsi que l'on résorbera ces mouvements mais bien en traitant enfin les problèmes extrêmement graves sur lesquels ils emportent l'adhésion de vastes couches de la population et en montrant que eux les"populsites" veulent attaquer ces problèmes avec détermination, inconditionnellement.
C'est le politiquement correct, qui a atteint aussi bien la droite que la gauche, qui empêche les acteurs traditionnels d'en faire autant.
Dans le cas présent, il va de soi que cette ruée de tous les partis contre Freysinger est, en outre, directement liée aux élections générales à venir dans quelques mois. On aimerait éliminer celui qui, en plus, a été le mieux élu de tous les membres de l'actuel gouvernement valaisan. Une vraie première, totalement inattendue, même par l'UDC et Freysinger lui-même.
La crainte est aujourd'hui d'autant plus grande que l'UDC présente pour les élections de 2017, en plus de Freysinger, un deuxième candidat, en fait une candidate. Une femme? Cela ne peut être que démagogique venant de l'UDC! Un autre argument qui lui est constamment opposé !
Oui, le danger est réel pour ceux qui pensent que le pouvoir leur est réservé tout en étant incapables de résoudre les problèmes essentiels pour la population.Donc : tous les moyens sont et seront bons, avec en plus l'aide massive de médias qui ne font même pas leur propre article mais reprennent comme des perroquets les dépêches d'agence sans même changer le moindre mot, pour au moins faire croire qu'ils ont enquêté.
En procédant de la sorte, les autres acteurs politiques et les médias en disent plus sur eux-mêmes que sur Freysinger et l'UDC, car il se pourrait bien que les Valaisan, toujours très lucides et peu influençables, encore moins par le politiquement correct, réélisent massivement Freysinger. Un autre exemple qui illustre le fameux fossé. Et si la candidate UDC était elle aussi élue ou au moins largement soutenue, la claque et le fossé seraient encore plus grands et parlants.
Les temps changent, et la nouvelle alliance généralisée à bien des pays entre la gauche et la droite, ne suffira pas éternellement à faire échouer les "populistes".
Un vrai travail politique ne peut consister à chercher par tous les moyens à simplement discréditer et diffamer les nouveaux politiciens qui cherchent à attaquer frontalement et parfois brutalement ces graves problèmes qui préoccupent une très large majorité de la population.
Une politique politicienne prête à s'allier avec n'importe, même avec l'ennemi héréditaire, en l'occurrence les socialistes, ne sauvera pas longtemps ceux pour qui la politique consiste essentiellement à défendre d'anciens acquis politiques.
A bon entendeur, salut!
Uli Windisch, 17. 10 2016
Annexe : la dépêche reprise mot à mot par plusieurs quotidiens, ci-dessous :
Freysinger et son survivaliste
16 décembre 2016 18:08; Act: 16.12.2016 19:01Print
«Votre comportement est inacceptable»
Le conseiller d'Etat Oskar Freysinger en a pris pour son grade, vendredi, lors de la session du Grand Conseil.
Des députés valaisans de tous bords ont fustigé le comportement d'Oskar Freysinger dans l'affaire du survivaliste Piero San Giorgio vendredi après-midi au Grand Conseil. Le chef de département a dénoncé «une pression constante».
Relation de confiance rompue
«Votre comportement est inacceptable, il faut y mettre fin», a lancé le député Marc Kalbermatter (PS) à l'adresse d'Oskar Freysinger. «La relation de confiance est rompue», a poursuivi la socialiste Barbara Lanthemann.
Les députés ont dénoncé les propos tenus par Piero San Giorgio sur les réseaux sociaux. Mais aussi et surtout son engagement comme consultant en gestion de crise dans un groupe de travail par Oskar Freysinger, qui a renoncé à ses services depuis.
Image du Valais entachée
Piero Sans Giorgio «a tenu des propos qui ont entaché l'image et la dignité de l'Etat aux yeux d'une grande partie de la population», a rappelé le député Stéphane Ganzer (PLR). Il est «inadmissible qu'un membre du gouvernement ouvre la porte à des idées d'extrême droite, en élevant des individus douteux au rang d'experts du canton», a insisté Marc Kalbermatter.
Qu'Oskar Freysinger assure ne pas avoir eu connaissance de cette vidéo avant d'engager Piero San Giorgio est une circonstance aggravante aux yeux des députés. Ils ne comprennent pas que le conseiller d'Etat UDC ne se soit pas informé sur le pedigree de son expert et rappellent qu'une vidéo datant d'il y a deux ans les montre tous deux conversant «amicalement».
Quatre ans de pression
Via deux postulats urgents portés par l'ensemble des partis, à l'exception de l'UDC, le Grand Conseil a exhorté le gouvernement valaisan à faire le nécessaire pour qu'une telle situation ne se reproduise plus. Pour mémoire, Piero Sans Giorgio avait notamment déclaré dans une vidéo que «notre nature c'est d'être un Waffen-SS» et que sauver les malades et les handicapés équivaut à détruire une civilisation.
Pression constante depuis quatre ans
En plénum, Oskar Freysinger a à nouveau condamné les propos du survivaliste et assuré qu'il ne l'aurait jamais engagé s'il avait eu connaissance de la vidéo incriminée. Le conseiller d'Etat a indiqué n'avoir pas été le seul à avoir recours aux services du survivaliste, affirmant qu'il avait déjà «tenu des conférences auprès d'officiers de haut rang de notre armée».
«Cela fait quatre ans que je suis soumis à une pression constante sur tout et rien», a poursuivi le conseiller d'Etat, provoquant des «Ho!» ironiques dans l'assemblée du Grand Conseil. «Je n'ai pas craqué, mais mes collaborateurs souffrent de la situation», a-t-il conclu.
(nxp/ats)
C’est maladroit, faute reconnue à moitié pardonnée.
Si j’étais valaisan, je revoterais Oskar sans la moindre hésitation. C’est l’un des seuls qui appelle un chat, un chat.
Nous en aurions bien besoin dans le canton de Vaud, l’udc y étant mal représentée.
La presse n’est pas plus crédible que les politiciens qui trahissent le peuple! Nous sommes de plus en plus nombreux à nous en être rendu compte… même en Valais! Courage! Ils ont bientôt fini de s’enterrer eux-mêmes!
Courage, Monsieur Freysinger, vous connaissez certainement le proverbe “Viel Feind, viel Ehr”. Les valaisans sont intelligents et vont à nouveau voter massivement pour vous.
Aude: vous écrivez: Nos vrais ennemis sont ceux qui veulent imposer un islam radical… Je suis d’accord avec vous mais le qualificatif radical est pratiquement de trop, tout simplement l’islam est suffisant. Parce que l’islam radical est tout bonnement la mise en pratique de cette religion, les muslmans modérés sont en attente.
Ces politiciens, politiciennes s’acharnent sur les élus…lorsque ceux-ci sont UDC….
Ils n’ont pas à le faire…car ce faisant, ils méprisent ceux qui les ont élus….
Cette pratique est sans fondement et lamentable, elle est hautement anti-démocratique…
Ces agissements doivent cesser……
À tous ceux qui se prêtent à ce misérable jeu…je voudrais leur dire que non seulement ils s’attaquent au pluralisme politique Suisse qui a toujours fait la force et l’équilibre des opinions et
qui plus est, ils se trompent d’ennemis.
Nos vrais ennemis sont ceux qui veulent imposer un islam radical…s’emparer du pouvoir pour promouvoir la charia…et leurs compères, les terroristes qui sont des semeurs de morts désirant anéantir notre démocratie.
À bon entendeur!!!
A mon avis l’image du Valais est entachée par cette police de la pensée et cette Inquisition “valaisannes” et ces carriéristes, médiocres et censeurs… pas par le Chef de département Freysinger qui a de la répartie, écrit fort bien, est intelligent, compétent, visionnaire et à l’écoute des citoyens et ne les trahis pas.
L’extrême gauche valaisanne et toute cette droite devenue à gauche cherchent à faire la peau à Freysinger et au travers de lui à l’UDC. Ils se montent entre eux sans retenue, clairvoyance et éthique. Ils en font trop! A tel point que encore plus de membres valaisans du PDC, du PLR… voteront pour lui et l’UDC. Ce que je ferai avec plaisir.
Ce qui est inquiétant à plus d’un titre, c’est la méthode des fichiers constitués seulement contre des partis politiques et leurs serviteurs “mal-pensants”, alors que les politiciens catalogués “bien- pensants” peuvent voir leurs trahisons et leurs tares même graves, rapidement disparaître de l’internet.
Or dans ces cas là, les journalistes démontrent qu’ ILS CONSTITUENT DES FICHIERS A CHARGE, CHOSES QU’ILS DENIENT AUX SERVICE DE POLICE. Et en plus ils trafiquent ce petit matériel pour disculper pas omission “à l’insu de leur plein gré” leur petits camarades embourbés dans des affaires scabreuses, qu’ils ne mentionnent plus puisqu’elles sont effacées.
Pour quoi les personnalités politiques n’aurait-elle pas le droit de faire saisir la justice pour obtenir ces contenus et demander que soient éliminées les petites banalités sans importance sinon celles d’être montées en épingle à travers des raisonnements d’amalgame et de pure propagande. Par analogie, le monopole médiatique des gauches constitue bien une police de la pensée, sans que les citoyens aient été consultés sur la construction de ces monopoles et sur ces faits.