Ce n'est pas une surprise, cela fait déjà bien longtemps que gouvernement et parlement préparent la population suisse au fait qu'ils ne tiendraient pas compte de la décision populaire du 09 février 2014. Vendredi dernier, ils ont effectivement violé leur serment de respecter la Constitution, préférant un texte vide de substance à celui qui avait obtenu la faveur du peuple et des cantons. Désormais, notre charte fondamentale n'est plus qu'un ensemble d'articles que chacun peut interpréter à sa guise alors qu'elle devrait constituer l'ossature de notre système démocratique. Si Berne souhaitait ajouter au dégoût grandissant que la population éprouve pour le monde politique, le but est pour le moins atteint.
A Bruxelles par contre, la satisfaction est de mise, la maison est bien tenue, les politiciens suisses restent aux ordres et ont commis ce qu'on attendait d'eux. Malheureusement, notre monde politique n'a pas retenu les mots de Buirette de Belloy dans son Siège de Calais : "Un roi punit toujours ceux qu'il a rendu traitres". Il n'a pas fallu attendre longtemps. Puisque la Suisse cède à chaque exigence, pourquoi se gêner ? C'est ainsi que l'Union européenne attend maintenant de notre pays qu'il prenne en charge les frontaliers au chômage. Ce n'est donc plus le pays de résidence qui assurerait les allocations mais celui où la personne concernée travaille. Il est évident que la Suisse est particulièrement touchée par cette nouvelle disposition dans la mesure où elle constitue une mine d'or pour la main d'œuvre transfrontalière. Non seulement nous devrons assurer les rentes des travailleurs suisses restés sur la touche au profit de nos voisins mais également les capteurs d'emploi si d'aventure la situation économique suisse devenait à ce point grave que même les frontaliers viendraient à être licenciés. Il est bien évident que Berne va une nouvelle fois courber l'échine pour rester dans les bonnes grâces de cette Europe en état de putréfaction avancé.
En attendant, chez nous, le parti socialiste met en œuvre la stratégie arrêtée à Thoune. Les Conseillers nationaux vaudois Amarelle et Schwaab sont à la manœuvre. Tous deux s'en prennent à la souplesse du marché du travail en vue de le rigidifier comme en France, là où les employeurs n'embauchent pas de peur de ne pouvoir licencier. Oui, le parti socialiste nous propose comme modèle un pays qui n'a désormais d'autres ressources que de piquer dans nos caisses. Ca fait rêver. Ne nous inquiétons pas outre mesure néanmoins, le message est à usage interne, c'est-à-dire réservé à la population vaudoise. Candidate à la candidature au Conseil d'Etat, Cesla Amarelle doit souligner les liens étroits qu'elle entretient avec les syndicats et le monde ouvrier. Cette proximité ne doit cependant pas être aussi forte que ça puisqu'il est nécessaire de la rappeler. Jusqu'ici, la femme se distinguait surtout par ses prises de positions en faveur des violeurs et des terroristes, moins dans la défense de l'ouvrier. C'est fini, désormais, Camarade, Cesla est avec toi !
Il est plus que probable que cette tardive déclaration d'amour aux travailleurs ne suffise pas à lui valoir le soutien de la rose mais la décision du parti socialiste méritera néanmoins d'être examinée avec soin. Si la championne des autres avant les nôtres devait figurer sur le ticket, ce serait la confirmation que Christian Levrat a vu juste avec son programme du siècle passé. Une aubaine pour les patriotes.
La Côte-aux-Fées, le 18 décembre 2016 Yvan Perrin, président UDC-NE
La gauche aime tellement les pauvres qu’elle en fabrique et en importe …
La gauche a abandonné les ouvriers et les petits employés depuis longtemps pour les remplacer par les immigrés.
Sergio, comparer ces femmes à des intellectuelles est hautement insultant pour l’intelligence. Ce sont juste des gamellardes, elles n’ont jamais rien produit, rien créé, ne donnent du travail à personne. De plus elles sont Suissesses de papiers, je ne les considère en aucun cas comme des compatriotes.
Il est trop tard pour la gauche sociétale, elle ne peut plus se rattraper. La gauche patriote, en d’autre terme, la gauche du travail qui soutient les intérêts du travailleur suisse, vote UDC.
Mme Cesla vous pouvez ranger votre Germinal.
Votre humour est rafraîchissant malgré la tristesse de vos propos, merci Monsieur Perrin. On a vu un Lionel Jospin effrayé, après avoir rencontré pour la première fois un ouvrier. J’imagine une Cesla, Adda ou autre pseudo-intellectuelle de gauche, devant affronter de vrais problèmes ailleurs que dans leur salon. La preuve est faite que l’idéologie de gauche n’est qu’une illusion alimentée par des théoriciens à l’abri du besoin , face à la réalité, elle s’effondre en quelques instants.