“Stratégie Energétique 2050”. “Une aberration”: Editorial UDC

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Editorial, 8 décembre 2016

 

 

Une aberration!
Toni Brunner, conseiller national UDC (SG)

 

La Stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral, que le Parlement a confirmée sous la forme d'une nouvelle loi sur l'énergie, est un projet trompeur. Elle met en péril la production électrique nationale, fiable et avantageuse dont nous profitons aujourd'hui. La sécurité de notre approvisionnement est menacée; toutes les énergies seront plus chères et notre dépendance de l'étranger sera plus grande. Notre vie quotidienne est marquée par la consommation d'énergie en général, celle d'électricité en particulier. Il n'existe guère une activité – des déplacements en voiture au chauffage, en passant par la recharge de notre téléphone mobile – qui ne dépende pas d'un approvisionnement énergétique suffisant.  L'énergie est le sang de notre économie; elle garantit l'emploi et la prospérité.Risquer la sécurité de notre approvisionnement?
Si nous décidons de renoncer dans la précipitation à presque 40% de notre production électrique, donc à celle de nos centrales nucléaires, nous devrons forcément remplacer cette ressource. Il est parfaitement utopique de croire que des énergies renouvelables comme le vent et le soleil soient capables de combler une telle lacune. Les parcs éoliens modifient – détruisent en réalité – nos paysages; les nouveaux projets de force hydraulique se heurtent à des oppositions et les toits solaires sont largement insuffisants.Conclusion: la Suisse devra importer l'énergie électrique manquante – soit de centrales nucléaires françaises, soit de centrales au charbon allemandes. Elle deviendra ainsi encore plus dépendante de l'étranger et vulnérable aux chantages.Encore plus dépendante de l'UE
Les partisans de cette stratégique énergétique acceptent manifestement cette plus grande dépendance de l'étranger. Ils s'empresseront d'expliquer aux Suissesses et aux Suisses qu'un accord sur l'électricité avec l'UE est indispensable. De son côté Bruxelles n'acceptera un tel accord que moyennant des concessions par milliards de francs pour les énergies renouvelables et la conclusion d'autres traités, par exemple ce fameux accord-cadre qui oblige la Suisse de reprendre automatiquement du droit UE.

Politique contradictoire
On tente de faire croire à la population que la consommation électrique baissera à l'avenir. C'est le contraire qui est vrai. L'immigration, l'électrification des transports et la multiplication des pompes à chaleur pousseront la consommation électrique à la hausse. On nous annonce de merveilleux objectifs concernant la baisse des émissions de CO2 et en même temps nous devrons importer du courant électrique provenant de centrales combinées au gaz et au charbon qui produisent du CO2 en masse. Cette politique est irresponsable et stupide.

La stratégique énergétique ne concerne pas seulement l'électricité
La plus grande tromperie des partisans de la stratégie énergétique et de la nouvelle loi sur l'énergie est de faire croire que ce projet ne concerne que le courant électrique. En réalité, la totalité de la consommation énergétique est en cause. L'objectif de la loi est clair: la Suisse doit réduire sa consommation totale d'énergie de 43% d'ici à 2035. Donc diminuer de près de la moitié sa consommation actuelle, ce qui nous ramènerait dans les années soixante du siècle passé. La Confédération nous en annonce d'ores et déjà les conséquences: par exemple, une interdiction des chauffages à l'huile d'ici à 2029. Les propriétaires immobiliers seront contraints d'assainir leurs bâtiments et les véhicules seront frappés de nouvelles et sévères valeurs limites. Les impôts et taxes sur les agents énergétiques augmenteront massivement, faute de quoi les objectifs ne pourront pas être atteints. Un corset étouffant sera imposé à l'économie et à toute la population. Et quelles seront les mesures suivantes? Une obligation de se doucher uniquement avec de l'eau froide? Une interdiction des voitures et des camions fonctionnant au carburant? Une mise obligatoire aux enchères des maisons dont les propriétaires n'ont pas les moyens de faire procéder aux travaux d'assainissement?

Stoppons cette folie avant qu'il ne soit trop tard! Signez maintenant le référendum contre la loi sur l'énergie. Il faut que le peuple ait le dernier mot dans une affaire aussi importante!

Vous pouvez télécharger des listes de signatures avec le lien suivant:
>> Feuille de signatures (PDF)

Pour d'autres informations sur la ruineuse loi sur l'énergie, cliquez ici:
>> Site d'internet du comité interpartis

 

6 commentaires

  1. Posté par Zendog le

    Cette loi est irréaliste et mortifère. surtout que dans le même temps, on prévoit de plus en plus d’applications électriques, par exemple des voitures électriques pour tous ou presque. Personne n’a l’air de se demander d’où viendra l’électricité pour que ces véhicules roulent sans compter l’énergie nécessaire à leur fabrication, de même pour la fabrication de ces monstres que sont les éoliennes.

  2. Posté par Ricardo le

    L’énergie c’est comme la politique, il y a les arnaqueurs VERTS PLR PDC PS etc. et les cocus: les électeurs payeurs, taxés, imposés, rackettés pour des prétextes douteux!

    On sait que les éoliennes sont dangereuses s’il y a trop de vent et arrêtées automatiquement et que les panneaux solaires ont aussi leurs limites dont des rendements faiblard eu égard à l’impact sur le paysage, alors qu’ils prennent feu à causes des batteries au lithium de mauvaise qualité. Les arnaqueurs subventionnés par votre électricité, dont les prix ne pourront que prendre l’ascenseur, comme pour les assurances maladie, n’ont même pas l’idée d’assurer la qualité. Ils piquent dans la caisse le maximum de pognon avec la complicité des crétins et des tordus associés de la politique. Et les abrutis qui croient à ces énergies simplettes, partiellement renouvelables, sont exactement les mêmes qui croient aux énergies infinies et gratuites etc. comme celles-ci :

    Leur seule énergie qui fait tourner leur moteur, c’est l’argent que rapporte la vidéo sur youtube. Exactement comme les présidents Autrichien Van de Bellen un fasciste rouge typé ex-URSS, bolchévique, déjà tricheur à la première élection, qui a continué en triturant une vidéo pour convaincre les mamies et se faire élire pour s’enrichir ! Vue par environ 4 millions de personnes, mêmes avec plusieurs centimes par vue, ça rapporte…
    http://lesobservateurs.ch/2016/12/05/autriche-election-presidentielle-le-systeme-sest-ressaisi-pour-la-derniere-fois/

    Sombres réalité des arnaques énergétiques
    https://www.youtube.com/watch?v=6sAJzjJ6ujE

    Deux antidotes à l’arnaque
    https://www.youtube.com/watch?v=jCugmUhhFDY
    https://www.youtube.com/watch?v=qR8xtRVwm9E

    Pour l’arnaque politique, les seuls antidotes connus et présumés sont :
    https://www.udc.ch/
    http://www.jeanmarielepen.com/ (espérons qu’il reprenne les commandes)
    http://www.frontnational.com/ (la dédiabolisation des lopettes c’est à l’opposé de Trump)
    Même le dernier dictionnaire romand n’ose plus définir ce qu’est une tapette…

  3. Posté par aldo le

    On laisse l’énergie dans les mains des pires gauchistes téléguidés depuis la France, http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Un-ponte-du-PS-genevois-et-sa-femme-se-retrouvent-en-photo-dans-Libe-et-sur-France2/story/12082362 , puis on induit les politiciens à tout privatiser pour sauver les meubles, parce que c’est plus facile que de redresser la barre. C’est ça la collusion PLRPDCPS sous couvert d’un consensus plus que mou. C’est exactement la même chose avec l’immigration ou la drogue où on ne combat rien, on laisse faire, puis après coup on explique que la “lutte” contre à démontré que c’était inutile voir impossible, donc qu’il faut intégrer cette donne comme une partie de notre société. Idem avec tous les tarés, les pervers, les “normaux” etc. On impute l’activité humaine dans la pollution, alors que celle-ci pourrait diminuer avec un baisse drastique de la natalité et de l’autre côté on soutien l’immigration et après on affirme que lutter contre n’a servis à rien et qu’il faut intégrer tous ce sauvages ingérables. Or l’immigration est le parfait cache-sexe pour diviser l’endettement organisé par les politiques pour qu’ils puissent continuer de se remplir les poches, l’exemple parfait de la collusion PLRPDCPS. Et pendant ce temps, le pôle magnétique dérive chaque année de 51 km et donc l’axe de la terre est en déplacement. Donc les plus gigantesque phénomènes planétaires liés à la nature sont ignorés, tout comme l’impact des avions: les gouvernants intouchables ne voulant pas qu’on touche à leurs jouets pas plus qu’à leurs réélections grâce à l’immigration.

  4. Posté par Gniaidre le

    On a ici l’exemple parfait de la lenteur/bêtise de nos dirigeants: face au séisme provoqué par l’élection de Donald Trump, qui ne croit pas au réchauffement climatique provoqué par l’homme et compte redonner aux USA leur indépendance énergétique en supprimant les régulations de l’administration Obama (qui ruinent l’économie du pays), nos responsables politiques en sont encore à tenter d’appliquer la politique désastreuse du Président des USA sortant.
    Nager à contre-courant ne pourra, espérons-le, que leur coûter leurs sièges et prérogatives dans les plus brefs délais.

  5. Posté par coocool le

    Ne laissons pas le culte de l’écologisme détruire notre économie et notre pays !

  6. Posté par Rey le

    Depuis le refus de la libération de l’énergie du peuple suisse en 2002 : tout est aberration ! Un conseiller fédéral Burkhalter ayant qu’une idée en tête : putcher (comme à son habitude) les institutions suisses. La première étape de libéralisation des gros consommateurs est déjà mis en application. (le tableau de la distribution de la consommation d’énergie ressemble à une courbe de Pareto : avec 20 % des gros qui consomment 80 % de l’énergie totale…ce chiffre 80% correspond étrangement au pourcentage d’achat d’énergie à l’étranger…) Même en pleine période de crise du 9 février et de la recherche, le type était obsédé par cette réforme européenne de l’énergie…
    Plus concrètement, la stratégie énergétique 2050 est un contre projet face à l’ initiative pour sortir du nucléaire. J’ai le souvenir d’avoir eu le choix lors de votations : entre projet et contre-projet. Dans le cas de la stratégie énergétique 2050, que nenni ! Plusieurs milliards sont déjà investis dans ce projet d’ailleurs très proche de certaines stratégies européennes. Il y a par exemple cette influence de la stratégie européenne 2020 en ce qui concernent les smartmeters. (compteurs électriques “intelligent”, c’est à dire qui mesurent et donc surveillent grâce à ce nouveau système de traçage électro-magnétique dans l’ensemble du réseau) Ce domaine est au centre de cette transition vers le Smart Energy : Smart Meters, Smart Market, Smart Grid (un mythe puisque la volonté est de soutenir les gros distributeurs avec leurs clients captifs, les petits producteurs peuvent toujours oublier car il ne peuvent vendre de jus à leurs voisins). Pour défendre cette stratégie, on nous vend alors cette argument d’une diminution de la consommation de l’énergie grâce à ce big data ne respectant pas le droit de la communication, à ces datacenters ventilés et ces compteurs très vite obsolescent. On nous vend aussi le principe de précaution du réchauffement climatique : il faut agir vite même en cas d’instabilité des connaissances. Le problème de cette logique, c’est qu’elle devient absurde quand il s’agit de prendre en compte le principe de précaution lié aux ondes électro-magnétiques des smartmeters et le classement dans la catégorie potentiellement cancérigènes selon l’OMS. Un autre problème est celui du milieu “suisse” de recherche et développement : il dérive vers une privatisation du public avec des HES, EPFL tous labellisés “Sillicon Valley” : pas l’impression d’avoir des scientifiques : un déni des faits prouvant pourtant l’inutilité des smartmeters (étude AES). En Italie (98% de déploiement), on sait déjà que ce “roll out” n’est pas efficace pour une diminution de la consommation de l’énergie, les distributeurs ne le crient pas sur les toits… En effet, les consommateurs n’ont rien à faire d’analyser leurs courbes de charges transmises grâce à ces smartmeters. La logique de contrôle social se niche plutôt dans la possibilité de virer les releveurs, de mieux facturer les mauvais payeurs, surveiller les fraudeurs, valoriser les données sur un marché de spéculation, limiter par un pilotage décentralisé la puissance d’un panneau solaire…
    Malgré ces projets dont l’aspect écologique n’est pas franchement pas un argument, il est fort irritant de voir les pro Smartmeters défendre des arguments “verts” pour se financer grâce à des fonds liées à une transition énergétique. Pire encore, il y a une forte volonté des milieux de la recherche et des grands distributeurs de déployer en masse les Smartmeters en suisse le plus rapidement possible. Pas sûr qu’au final le consommateur aura le choix de la technologie. (la gestion des opposants aux USA va tout a fait dans le sens d’un diktat)
    C’est donc extraordinaire comment toute nos institutions publiques diffusent ce blabla pseudo-vert dans le déni de toute autre approche. Boltanski, Latour, Habermas, des types franchement plus expert en méthodes de trahisons et d’instrumentalisations : ils avaient déjà trahi leurs professeurs : Bourdieu ou bien l’école d’Adorno et Horckheimer. (il ne faut pas oublier aussi le rôle louche de Boltanski dans l’affaire du fichage illégale suite à la récolte de données lors du questionnaire proposé à l’exposition nationale de Lausanne. On a retrouvé les données dernièrement au MIT…) Nos universités diffusent donc ces théories qui ne sont pas confirmées dans la réalité. On a affaire à une belle équipe d’escrocs puisqu’ils sont devenus de simples gestionnaires à la solde des produits inefficaces d’un marché européen/transatlantique et nous bassinent à longueur de journée ces théories de pseudo-démocratisation et de pseudo-participation made in OMC et Banque mondiale. Nos enfants sortent donc de l’université avec un master d’anti-démocratie et une voie de garage très coûteuse. (Les OGMs, les grandes éoliennes : même topo)

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