Michel Garroté - Trump s’est accroché et a montré à tous les experts qu’ils se trompaient (extraits adaptés ; voir les liens vers toutes les sources en bas de page) : sa victoire est tombée comme la foudre sur le microcosme médiatique, l’oligarchie politique, et la bien-pensance installée. La victoire de Trump signe la défaite de l’establishment mais surtout met en évidence que tous les médias officiels, américains, européens et français, sont des médias de propagande et plus des médias d’information. L’ensemble des médias officiels aux Etats Unis comme en France ont fait 18 mois de campagne anti-Trump, n’hésitant pas à propager des mensonges, de fausses déclarations, et surtout de faux sondages.
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Malgré des propos parfois décoiffants, Donald Trump n’a pas vu se dresser contre lui les minorités immigrées ou noire. Les femmes n’ont pas massivement choisi une femme pour qu’elle soit la première Présidente des USA. Au contraire, il a attiré derrière lui beaucoup d’Américains qui voulaient un changement, voire une révolution et qui désiraient en finir avec un système, celui d’une caste politique qui cumule les privilèges alors qu’elle accumule les erreurs. Il faut que son exemple puisse inspirer ceux qui en Europe, en France en particulier, souhaitent déloger la caste qui monopolise le pouvoir tout en trahissant les intérêts primordiaux des peuples qu’elle dirige.
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L'élection de Trump est portée par des citoyens silencieux qui n’en peuvent plus d’étouffer sous la chape de plomb du politiquement correct, consolidé par huit ans de présidence Obama. C’est cette nouvelle pensée totalitaire, ce terrorisme intellectuel devenu omniprésent dans les universités américaines, qui ont été rejetés par une opinion rebelle. Elle s’est identifiée à ce milliardaire indomptable, devenu paradoxalement le porte-parole des perdants de la mondialisation. Ceux-là réclament le retour aux frontières, la fin de l’immigration massive, la riposte au terrorisme islamiste, la renaissance de la fierté patriotique.
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Notons que la très grande majorité des protestants évangéliques et la majorité (52%) des catholiques ont voté pour Trump. Notons que Trump va se rapprocher de la Russie, qu'il va prôner une politique réaliste au Moyen-Orient tout en ayant l'Iran chiite et les pétromonarchies sunnites dans le viseur. Notons aussi que dans le sillage du tour de force opéré par Trump à la présidentielle américaine, les républicains ont conservé le contrôle du Congrès, verrou stratégique qui permettra à la majorité de mettre pleinement en oeuvre le programme du président élu.
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Enfin, notons que dès l’annonce de la victoire de Trump, les gangsters de "l’Autorité palestinienne" (en clair le Fatah et l'OLP) se sont empressés de menacer les Etats-Unis. L’Autorité palestinienne - arrogante et menaçante - a appelé Trump à œuvrer à « l’établissement d’un Etat palestinien indépendant coexistant avec Israël », tout en le mettant en garde contre les risques encourus s’il négligeait la question palestinienne.
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Quand Donald Trump avait annoncé sa candidature à la présidence américaine le 16 juin 2015, descendant avec sa femme Melania l'escalier roulant de la Trump Tower à New York, il était probablement le seul à y croire. Dix-sept mois plus tard, le républicain a été élu mardi 45e président de la première puissance mondiale, porté au pouvoir par la colère d'une partie de l'électorat : des Américains se sentant laissés-pour-compte, trahis par les élites, inquiets de la mondialisation et d'accords commerciaux internationaux qu'ils voient comme une menace à leurs emplois. Donald Trump avait promis dans ses meetings de campagne un "Brexit puissance trois", référence au vote surprise des britannique pour une sortie de l'Union européenne.
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Il a tenu parole. Et faisant mentir des sondages qui tous donnaient gagnante son adversaire Hillary Clinton, une majorité des Américains ont décidé de lui donner une chance, même si les deux-tiers pensent que le milliardaire de l'immobilier n'a pas le tempérament pour occuper la Maison Blanche. Les médias américains, au départ, s'étaient amusés de ce formidable bateleur au franc-parler décapant, ancien animateur d'une émission de télé-réalité célèbre aux Etats-Unis, 'The Apprentice'.
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Trump avait déjà caressé quelques années plus tôt l'ambition de se lancer dans la course à la Maison Blanche, sans la concrétiser. Dans son discours de candidature en juin, Trump avait dressé un portrait très noir des Etats-Unis dans le monde, en train de devenir un pays du tiers monde. Il avait dénoncé des politiciens qui parlent mais ne font rien. Il avait promis d'être le plus grand président des emplois que Dieu ait jamais créé, promis de construire un mur à la frontière mexicaine pour lutter contre l'immigration clandestine, accusé le Mexique d'envoyer aux Etats-Unis ses criminels, trafiquants de drogue, violeurs.
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Le discours semblait simpliste mais tout y était. Et il a porté. Pendant les semaines qui suivent, sur les chaînes de télévision, Trump assure le spectacle, se positionne comme le candidat du changement contre la corruption des élites. Les gens s'amusent, s'indignent, mais il a touché à un malaise profond dans l'Amérique modeste que beaucoup ne voulaient ou ne pouvaient pas voir.
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Seize autre républicains sont candidats aux primaires présidentielles, dont Jeb Bush, fils et frère de président, ancien gouverneur de Floride, qui a derrière lui le parti et d'importants soutiens financiers. Il le ridiculise, l'appelle basse énergie. Il affuble ses autres adversaires de surnoms ridicules. Trump cogne, avec des déclarations choc, promet de rendre à l'Amérique sa grandeur. Il a des solutions simples (mais pas simplistes pour autant) à tous les problèmes complexes, promet de détruire l'organisation jihadiste Etat islamique (EI). Il fait l'éloge du président russe Vladimir Poutine.
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Les foules se pressent à ses meetings, répétant avec jubilation ses slogans et lui pardonnant tous ses excès. Elles aiment ce ton nouveau, politiquement incorrect, miroir de leurs frustrations et inquiétudes. Trump a endossé pour ces Américains inquiets l'habit de l'outsider anti-élites. Le trop plein de candidatures aux primaires lui permet de gagner l'investiture du parti républicain. Les anciens présidents George Bush père et George W. Bush, ainsi que l'ancien candidat à la présidence Mitt Romney, refusent de participer à la convention républicaine où il sera investi en juillet candidat du parti. Le gouverneur de l'Etat de l'Ohio où elle se tient, John Kasich, ancien candidat aux primaires, n'y vient pas non plus. La hiérarchie du parti, de plus en plus, tord le nez. Mais elle n'arrive pas à stopper la tornade Trump, qui finance lui-même sa campagne.
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Sur Twitter, Donald Trump n'hésite pas à dire ce qu'il pense sans aucun filtre. La presse, qu'il accuse jour après jour d'être biaisée, le donne perdant. Le premier débat bat tous les records d'audience avec 84 millions de personnes. La presse l'a plusieurs fois donné mort. "Nous allons finalement fermer le livre d'histoire sur les Clinton et leurs mensonges, machinations et corruption", avait promis Trump. Face à son discours, et la colère qu'il captée, l'expérience d'Hillary Clinton, ancienne secrétaire d'Etat, ancienne sénatrice de New York et ancienne First Lady n'a pas fait le poids (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers toutes les sources en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.christianvanneste.fr/2016/11/09/un-peuple-a-encore-frappe-hillary-clinton-est-battue/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/lelection-de-trump-est-une-lec.html
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http://www.europe-israel.org/2016/11/victoire-de-trump-cest-la-defaite-des-medias-officiels-qui-ont-fait-de-la-propagande-et-non-de-linformation/
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http://www.courrierinternational.com/depeche/trump-president-fort-dune-majorite-republicaine-au-congres.afp.com.20161109.doc.hx44q.xml
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http://www.europe-israel.org/2016/11/victoire-de-donald-trump-lautorite-palestinienne-menace/
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http://www.causeur.fr/trump-iran-syrie-liban-assad-40945.html
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http://www.boursorama.com/actualites/trump-a-su-capter-la-colere-d-une-partie-des-americains-a70e0c8ecbd90014a33f4ddb79f0d15e
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Trump avec un “T” comme “Ta g….” à tous ses détracteurs, la Pravda orange de Lausanne en tête.
Clinton avec un C comme criminels!