Suisse. Porter un foulard islamique n’est pas un motif de licenciement: Le Conseil central islamique suisse jubile.

Licenciement abusif! Le 8 septembre dernier, un juge unique du tribunal régional Berne-Mittelland tranchait le différent opposant une musulmane à son ancien employeur. Celui-ci avait mis fin à son contrat de travail après que l’employée avait commencé à porter un foulard islamique au travail. L’entreprise – en l’occurrence une blanchisserie – a été condamnée à lui verser une indemnité de trois mois de salaire, ainsi qu’un dédommagement de 8000 francs.

Le Conseil central islamique suisse (CCIS) avait soutenu l’employée dans son combat. Il se félicite de la décision judiciaire. «Ce cas est un nouvel exemple montrant que l’intégration des musulmanes n’est pas entravée par le voile, mais par les préjugés anti-islam», commente l’organisation présidée par le Biennois Nicolas Blancho.

Pour la secrétaire générale du CCIS, Ferah Ulucay, il existe de nombreux cas similaires en Suisse. Ce jugement pourrait donc pousser davantage de musulmanes voilées à saisir les tribunaux. «Nous avons enfin une base pour nous défendre», souligne-t-elle.

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23 commentaires

  1. Posté par Charles Alexis le

    Il y a trois ans, lors d’un colloque, la coordinatrice d’une institution demandait à un éducateur spécialisé d’ôter sa casquette. Il l’a fait.
    Si le cas se présentait, demanderait-elle à une femme d’ôter son voile, accessoire vestimentaire à caractère religieux dans un espace laïque?
    Courageuse, mais pas téméraire!

  2. Posté par Pascal le

    Encore un modèle d`intégration ,super et cela étonne les musulmans que certaines personnes ne puisse accepter ce genre d`attitude ,pauvre pays que nous sommes ,et à l`école nous avions des problèmes parce que mon fils portait une casquette ,mais ou allons nous avec ces envahisseurs ……

  3. Posté par Myrisa Jones le

    @ Anne Lauwaert
    C’est aussi ce que je prône autour de moi: que tous et toutes recommencent à mettre des couvre-chefs, comme cela se faisait il n’y a pas si longtemps que cela chez nous. Chapeaux, de toutes formes et de toutes couleurs, bérets, casquettes, foulards, et pour les chrétiens en plus, de belles croix sur le poitrail, comme le font de nombreux jeunes érythéens, ou les gothiques.
    Et de revendiquer jusqu’au tribunal si nécessaire, le droit de porter tout cela et bien d’autres choses encore, de la même manière dont le droit accorde le port de foulards et autres vêtements islamiques. Si possible avec des couleurs, comme le font les africaines. Ainsi ce fameux bout de tissu, trop souvent politisé et servant, la plupart du temps, à une honteuse soumission de la femme face à l’immaturité de l’homme musulman, disparaîtrait dans la masse.
    Par contre aucune concession pour tout ce qui couvre le visage dans nos sociétés occidentales.
    Ou alors les hommes qui exigent cela de leurs femmes devraient avoir l’obligation, de par une loi contre le sexisme et la discrimination, de se vêtir de manière identique. Je pense que une telle loi, les feraient revenir à de meilleurs comportements…
    Je connais une enseignante, qui, dans sa classe doit accepter une élève voilée, et qui ne voit pas pourquoi elle devrait alors interdire les casquettes ou autres bonnets… Elle n’a aucun problème, ni avec ses élèves, ni avec la direction. C’est aussi simple que cela.

  4. Posté par Normandy le

    Deux remarques:

    – la décision du juge unique d’un tribunal régional (instance judiciaire la plus basse) ne peut faire jurisprudence. Il faudrait aller jusqu’au TF.
    – pour que l’entreprise soit à l’abri du militantisme de Blancho et de sa bande de fanatiques abusant du droit, il suffit que son règlement, signé par la postulante, fixe les conditions en matière de tenue (absence de signes politiques ou religieux, tenue spécifique, rapports entre collègues et avec la hiérarchie, p.ex.) Son non-respect justifierait, après avertissement formel, le licenciement immédiat pour faute professionnelle.
    De plus, il n’est pas obligatoire, bien sûr, d’invoquer ce motif… Comme d’autres l’ont relevé, le plus simple est de jamais engager de musulmans. Leurs duperies incitent à appliquer le “principe de précaution”.

    On peut donc se protéger contre les agressions juridiques de ces cinglés. Plus difficile, par contre, de s’épargner les imbécilités de femelles socialistes ou vertes islamo-collabos du genre Marra, Savary, Salerno, Amarelle et Cie, qui poussent la mauvaise foi ou l’aveuglement jusqu’à oser parler d’ “attitude ultra laïque” et de “stigmatisation” comme si ces provocations relevaient vraiment d’un question de religion. . Il reste toutefois encore les électeurs.

  5. Posté par Marylin le

    Est-ce que l’administration fédérale des impôts pourrait-elle faire une recherche pour voir s’il n’y a pas eu une enveloppe glissée par mégarde dans la robe de ce juge? Et sponsorisée par Blancho? …

  6. Posté par Pierre Bé le

    ” Ne pas engager de moslems” disent certains. Surtout si l’on n’a pas le droit de demander sous peine de plainte en discrimination religieuse…
    Alors, avant d’engager quelqu’un, pendant ou après l’entretien d’embauche:
    Un petit verre de blanc? Un sandwich au jambon? Asseyez-vous donc! (siège reproduisant la couverture du Coran). Au mur, bien visible, un texte en arabe avec quelques vérités sur Mahomet…. etc.

  7. Posté par Tommy le

    Un point positif, tout de même !
    La” victime de discrimination” travaillait, ce qui est un scoop, connaissant le peu d’appétence pour ces dernières à se lever le matin et leur inemployabilité sur le marché .
    La grande majorité préfère se faire poser une sonde cathétérique pontée sur l’office des services sociaux le plus proche.

  8. Posté par Ilmryn le

    Ça va surtout pousser d’avantage de patrons à ne PAS engager de musulmans. Source d’ennuis et de revendications dont on ne peut plus se débarrasser une fois dans la place.

    Le législateur et les associations racistes vont donc vouloir les FORCER à les engager comme en France avec son code du travail ubuesque. Et comme en France ça ne marchera pas bien évidemment, on ne peut pas forcer les gens à vivre ensemble sauf dans les dictatures répressives.

  9. Posté par Hotch le

    Chacun a la liberté de ne pas dépenser son argent dans les commerces qui emploient ce genre de collaborateurs/trices.
    Si leur chiffre d’affaires baisse sensiblement, les entreprises éviteront de les engager.
    Comme un appel au boycott serait certainement attaqué par blancho et ses amis, je propose de donner une note positive à la démarche en répertoriant les commerces concernés dans une rubrique “les bonnes adresses de youssouf et mouloud”.

  10. Posté par Charles Alexis le

    @S. Dumont
    “Entre le Coran et nos valeurs, la justice suisse a choisi!!”
    Cette même justice collaboratrice qui nous balancera que dorénavant, porter un jugement sur une collègue islamo-militante, est un motif de licenciement.

  11. Posté par Vengeur le

    Ce “juge” est il musulman ? bizarre que d’autres “juges” ne s’exprime pas ? ou alors…c’est beaucoup plus grave que cela en a l’air….en même temps que font les ténors de droite ? que font les ténors de l’économie ? que fait le peuple ?……sinon rien…!!!

  12. Posté par Marylin le

    Le nom de ce juge ayant rendu ce scandaleux jugement? Se serait-il pris un râteau de la part d’une femme non-musulmane? Et en ferait-il un moyen de vengeance?
    Il me reste qu’à jouer la Madonna voilée avec pleins de crucifix autour du cou… Je demanderai à mon chef si je peux venir avec cet accoutrement et si ça ne le dérange pas….

  13. Posté par Anne Lauwaert le

    en démocratie, tout le monde ou personne, alors dès qu’un foulard apparait dans une entreprise, tous les autres employés doivent également se couvrir le chef avec au choix : sombrero, plumes apaches, berret basque, chapeau de paille d’Italie etc.

  14. Posté par Jerferson le

    Il faut espérer que l’entreprise en question recoure au tribunal fédéral. Le cas échéant, il serait bon de lancer un appel de fonds pour les soutenir dans cette démarche.
    Le jugement de ce juge félon est scandaleux, et une insulte à nos valeurs occidentales. Ces provocations islamistes doivent cesser, sinon la situation risque de dégénérer. Ce pays vivait en paix avant la montée en puissance de ces provocateurs, il convient d’y remédier. D’une main de fer. C’est le seul langage qu’ils comprennent.

  15. Posté par Yolande C.H. le

    La liberté religieuse, c’est avant tout celle du choix ou non de telle ou telle religion. L’état défend l’individu, il ne s’immisce pas à défendre une religion, quelle qu’elle soit.
    Les fidèles de la religion musulmane disent que le port du voile est une manière de vouloir s’habiller, donc équivalent à une mode. Question couvre-chef, jamais Borsalino ou Stetson n’ont pris la défense d’un individu voulant porter son chapeau. Ainsi, dans le cas exposé, où le Conseil central islamique a soutenu l’employée, la décision de justice a bien défendu non pas la personne, mais bien l’islam.

  16. Posté par Brélaz François le

    Et si la femme en question était venue en burqa, le jugement aurait t’il été le même ?

  17. Posté par Jim le

    Il y a 15 ans, on nous disait qu’il y en aura que quelque-une. Maintenant dans une ville comme Genève, il n’y plus un instant où on n’en voit pas, et de l’arabo-musulman à tous les coins de rue soit entrain de dealer, soit entrain de surveiller, et si on les regarde, il deviennent tout de suite agressif verbalement. Vivement que les choses bougent, et qu’on commence à les renvoyez de gré ou de force.

  18. Posté par Bussy le

    La colonisation rampante continue, avec la bénédiction de ceux qui devraient l’arrêter !

  19. Posté par Mady le

    Et oui, la justice ne soutient plus les lois suisses. Pourquoi tout à coup mettre le foulard, alors que jusqu’à maintenant elle n’en avait pas. De la simple provocation comme toujours. Et à certains endroits on n’aura même plus le droit de mettre des crèches de Noël pour ne pas blesser les musulmans. C’est tout simplement incroyable ce qui se passe dans ce pays et çà m’écoeure au plus profond de moi-même.

  20. Posté par Martina Marietta le

    Alors que les hôpitaux universitaires édictent des codes de conduite pour leur collaborateurs afin qu’ils n’affichent pas de manière ostentatoire leur convictions quelles qu’elles soient; comment l’Etat (les cantons) peut tolérer que des EMS, établissements médicaux généralement privés mais sous leur surveillance puissent laisser leurs employés afficher ouvertement et de manière sans équivoque leurs convictions ?

  21. Posté par Loulou le

    Il suffit juste de ne pas engager de musulmans. Cela s’appelle le principe de précaution. Voilà où ce genre de situation mènera les recruteurs.

  22. Posté par GéraldS le

    Une fois de plus l’ islam passe avant les lois et coutumes Suisse. Je ne parle même pas des juges courbant régulièrement l’ échine devant cette secte. Quand je pense que l’on demande à une chrétienne d’ enlever sa croix sous prétexte de laïcité je suis écoeuré de la soit disant justice de ce pays.

  23. Posté par S. Dumont le

    Entre le Coran et nos valeurs, la justice suisse a choisi!!

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