Communiqué du Service d'information du Centre patronal vaudois, 18 octobre 2016 :
Service d’information du Centre Patronal
Publication hebdomadaire – Rédacteur responsable: P.-G. Bieri, Centre Patronal
N° 3110 – 18 octobre 2016
Médias publics, médias privés, chacun doit trouver sa place
Le monde politique suisse peine à ouvrir un véritable débat sur le service public audio-visuel et sur les limites qu’on devrait imposer à son rôle, à son coût et à son appétit commercial face à la presse écrite et aux autres médias. Il ne s’agit pas d’anéantir la SSR mais au contraire de préserver un service public acceptable et accepté par tous.
Un débat continuellement repoussé
Sans surprise, le Conseil fédéral a annoncé à la fin de l’été qu’il rejetait l’initiative populaire «No Billag» («Oui à la suppression des redevances radio et télévision»), sans proposer de contre-projet. Cette initiative, déposée à la fin de l’année 2015, prévoit que la Confédération «ne subventionne aucune chaîne de radio ou de télévision» et qu’«aucune redevance de réception ne peut être prélevée par la Confédération ou par un tiers mandaté par elle». Le Parlement va maintenant devoir prendre position sur ce texte et la votation populaire pourrait intervenir en 2018. Mais on pressent déjà que cette initiative, très catégorique et essentiellement alémanique, peinera à séduire une majorité de citoyens, sans parler de celle des cantons. Est-ce à dire que le débat est clos?
L’initiative «No Billag» s’inscrit dans un contexte de fort mécontentement vis-à-vis du monopole public de la SSR, de son expansion et de son financement. Une autre initiative «Radio et télévision sans Billag» avait été lancée en parallèle, mais a échoué à récolter les signatures nécessaires. En juin 2015, la nouvelle loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV), qui instaure la généralisation de la redevance pour tous les ménages (et la création d’une sorte d’impôt radio-TV sur le chiffre d’affaires des entreprises), a été acceptée d’extrême justesse.
Au mois de juin de cette année, le Conseil fédéral a publié un Rapport sur la définition et les prestations du service public de la SSR. Ce document, élaboré à la demande du Parlement, apparaît plutôt décevant, peu stimulant, trop axé sur le maintien du système actuel et sur la défense du monopole de la SSR. Ce sujet fera-t-il l’objet d’un débat sérieux devant les Chambres? Il faut l’espérer, car ces dernières vont devoir se pencher en 2017 sur la nouvelle concession du service public – sans compter plus d’une quinzaine d’autres interventions parlementaires relatives à la SSR.
Une concurrence vis-à-vis de la presse écrite
Un débat de fond se justifie à plusieurs égards. Avec ou sans l’initiative «No Billag», la grogne contre la redevance radio-TV – qui a augmenté de 65% en une vingtaine d’années! – va se poursuivre, tout comme l’insatisfaction vis-à-vis de l’orientation politique de certaines émissions. Un autre aspect agite un peu moins l’opinion publique, mais suscite pourtant de l’inquiétude sur le plan économique: il s’agit de la concurrence que la SSR, tout en profitant de son financement public, exerce sur la presse et les médias privés. La convergence des technologies de l’information amène en effet sur des plates-formes internet très semblables les contenus audio-visuels du secteur public (accompagnés de textes rédactionnels), ainsi que les contenus rédactionnels de la presse écrite (souvent accompagnés de compléments audio-visuels). La concurrence est une bonne chose… sauf lorsque l’un des concurrents est financé aux trois quarts par une redevance obligatoire! Les éditeurs privés ont ainsi quelques motifs de trouver saumâtres les efforts de la SSR pour développer de véritables portails d’information sur internet (le site swissinfo.ch occupe une centaine de collaborateurs, pour des charges d’exploitation dépassant 17 millions de francs).
A cela s’ajoutent les demandes répétées de la SSR pour pouvoir développer une offre publicitaire sur internet – ce que la législation actuelle lui interdit. D’une manière générale, l’accaparement croissant du volume publicitaire par la SSR (et par certaines chaînes de télévision étrangères) affaiblit d’autant les recettes de la presse écrite, de même que celles des radios et télévisions régionales, qui assument pourtant aussi un rôle de service public tout en se contentant d’une part symbolique du produit de la redevance (la nouvelle LRTV a généreusement porté cette part de 4 à 6%…).
Cadrer le service public pour mieux le préserver
Entre les deux extrêmes que représentent la suppression totale du service public audio-visuel, d’une part, et la croissance de ce dernier jusqu’à écraser les autres acteurs du paysage médiatique, d’autre part, il existe la possibilité d’une troisième voie fondée sur un compromis équilibré. Le service public a-t-il besoin de sept chaînes de télévision, de dix-sept stations de radio, de plus de six mille employés, d’un budget de 1,6 milliard de francs? Doit-il diffuser des contenus qui ne relèvent pas du service public et que les médias privés diffusent déjà à profusion? On a le droit de poser ces questions, non pour anéantir la SSR mais au contraire pour préserver un service public acceptable et accepté par tous.
Ce débat sur le recadrage de la SSR, que le monde politique n’a jusqu’ici pas osé ouvrir, aura lieu de toute façon à un moment ou à un autre; soit sous la pression des entreprises de presse qui subissent une concurrence déloyale, soit sous celle des contribuables en révolte.
Pierre-Gabriel Bieri
Maintenant que la Suva ne peut pas espionner, il serait temps d’attaquer Billag et la RTS. http://www.rts.ch/info/suisse/8104780-la-suva-renonce-pour-l-instant-a-utiliser-des-detectives-contre-les-fraudeurs.html
Le harcèlement téléphonique, les espions et gros bras Billag, ce sont aussi des méthodes qui sont encore plus intrusives. 8000 euros pour tort moral à une Zurichoise de 62 ans espionnée par la Suva, voilà un potentiel pour faire plier le lobby Billag-RTS.
Car exiger des gens qu’ils paient une taxe obligatoire pour des services qu’ils ne consomment pas, c’est encore plus intrusif et scandaleux. Sous prétexte d’avoir un ordinateur ou une tablette ou un téléphone portable, des instruments imposés quasi obligatoirement, qui pourraient réceptionner toutes ces âneries et cette propagande débile pour l’extrême gauche on veut nous imposer le racket obligatoire.
Voilà une analogie juridique qui devrait faire réfléchir nos nouveaux juges de Bruxelles. Mais comme la RTS crache le feu pour l’Europe et ses bakchich, mieux vaut directement renvoyer Billag et ses taxes et écarter les juges étrangers d’un système totalitaires dont les droits de l’homme sont à géométrie variable.
La presse elle est foutue…..imaginer un jeune étudiant acheter 24 heures ou le Temps, c’est une question de temps c’est tout……la RTS a part quelques émissions phares….continue t’elle à séduire les jeunes générations….non elle aussi va s’écrouler sur elle même au fil du temps, et ce ne sera que justice.
J’écoute, tous les matins, la Première de la RSR (oui, je sais, je suis maso…), pour voir jusqu’où ne s’arrêteront-ils pas (pour paraphraser Alexandre Vialatte). Eh bien, pour autant que je m’en souvienne, JAMAIS je n’ai entendu la moindre critique, le plus petit dénigrement, l’once d’un désaccord avec n’importe lequel des politiciens de gauche ! J’en suis mal à l’aise, ayant été un élu socialiste qui ne peut plus suivre, depuis un bout de temps, ses ex-petits camarades tant ils sont à côté de la plaque. Plus que jamais, la RSR signifie Radio Socialiste Romande.
@ Le Taz
Vous avez entièrement raison surtout lorsque D. Rochebin dit au TJ qu’il faut faire quelque chose pour ces pauvres envahisseurs refoulés à la frontière tessinoise. Le boulot des journalistes est d’exposer les faits et non de dire leurs opinions. La SSR n’est rien d ‘autre que l’instrument de propagande du ps et des écolos.
Notre télévision étatique propagandiste encaisse assez avec la pub omniprésente. Votez NO BILLAG!
Devoir payer pour sponsoriser la désinformation continue d’une bande de gauchistes est inacceptable. La partialité de la TSR en matière politique est une insulte à la liberté de penser et à la démocratie !
La SSR n’a pas à être financée par une taxe telle que Billag. Que la confédération débloque une somme de base sur ses budgets pour financer en partie la SSR et que cette dernière se finance par le biais de la publicité, cela sera largement suffisant. Il y en a marre de payer pour voir tous les jours des pseudos experts sortis d’on ne sais où déblatérer n’importe quoi , de voir Enrico Maccias invité chez Darius Rochebin pour faire la promotion de ses concerts en Suisse Romande, ou encore pour voir défiler toute la smala des mondialistes bien pensants venir désinformer la population.
IL EST A ESPERER QUE LE PEUPLE SERA ASSEZ INTELLIGENT POUR METTRE UN TERME A CET IMPOT !!! NO BILLAG !!!