Du «sang sur les mains» : Philippe de Villiers accuse encore la classe politique française

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«François Hollande fait partie de cette génération politique qui a accepté la conquête et la colonisation et qui a sous les yeux maintenant une France où les Français se sentent étrangers», s'est alarmé Philippe de Villiers au micro de RTL Matin, ce 12 octobre, avant de préciser, en pesant ses mots : «Cette génération politique : Sarkozy, Hollande.. depuis Giscard en fait, pour moi ils ont du sang sur les mains.»

Une classe politique aux affaires depuis une quarantaine d'années qu'il accuse d'avoir implanté un «peuple dans le peuple» et favorisé l'apparition et la multiplication de «parcelles de plus en plus nombreuses», lesquelles «vivent avec leur religion avec leur mœurs» et sont «en train de faire sécession», constate Philippe de Villiers, venu présenter son nouveau livre Les cloches sonneront-elles encore demain ? présenté comme un pamphlet contre l'islam.

Depuis des années et des années, ils ont refusé de voir la réalité, de comprendre qu'il n'y a pas avec l'islam de compromis possible», poursuit-il, avant de conclure : «Il y a des musulmans modérés mais il n'y a pas d'islam modéré».

«Du sang sur les mains», bis

Aussi, l'ancien député européen et secrétaire d'Etat de Jacques Chirac a-t-il repris l'accusation de son livre vendu à plus de 180 000 exemplaires, Le moment est venu de dire ce que j'ai vu.

Réagissant aux attentats de Paris et du Bataclan de novembre 2015, Philippe de Villiers s'en prenait alors vivement à Manuel Valls, accusé de n'avoir pas pris en compte une liste de terroristes proposée par les services secrets syriens, au motif de la mauvaise qualité des relations diplomatiques avec la France. «Si on avait rétabli les relations diplomatiques avec la Syrie, on aurait eu le renseignement sur le cerveau des attentats», avait-il lancé en plateau sur BFMTV en février 2016. 

«Les diplomates le savent, les services français le savent, les hommes politiques le savent», a-t-il martelé faisant référence aux révélations de Bernard Squarcini, ancien chef du renseignement français et reprises par Valeurs actuelles en novembre 2015.

«Nous allons devoir affronter la guerre que nous ne voulons pas nommer. Et la classe politique va connaître le chaos», avait alors prévenu Philippe de Villiers, une semaine à peine après les attentats de Paris.

Lire aussi : Manuel Valls a-t-il refusé la liste des djihadistes français proposée par la Syrie ?

 

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