Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Il y a vingt ans, tous ceux qui évoquaient le risque d’une guerre civile (et ethnique) en France étaient qualifiés de fascistes. Aujourd’hui, le mot sort de nombreuses bouches, dont la vôtre. Pourquoi les dirigeants ont ils attendu tout ce temps avant de prendre la mesure de la situation, et cela alors que des lanceurs d’alerte prédisaient déjà ce qui se passerait en France (Raspail en tête) ?
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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Guerre civile est un mot qui effraie, à juste titre. J’ai voulu développer ce sujet dans mon livre, paru en mars,pour mettre enfin les mots les plus justes sur les conséquence de la fracture identitaire, que j’avais décrite en 2006 dans un précédent essai paru chez Fayard (La fracture identitaire). Depuis, cette hypothèse de plus en plus vraisemblable, celle d’un affrontement entre deux conceptions radicalement opposées de la société, est entrée dans les discours politiques, après avoir été reconnue en mai par le patron de la DGSI lui-même. Il y a vingt ans, trente ans, c’était le mot immigration qui était tabou. Je reproche d’ailleurs au FN de l’époque, celui de Jean-Marie Le Pen, d’avoir contribué à rendre ce sujet inabordable en l’assimilant à des attitudes inutilement provocatrices. Quand Raspail écrit son livre prophétique dans les années soixante-dix, il n’évoque pas la guerre civile mais l’invasion massive d’un peuple étranger, qui ne rencontre aucune résistance. Ce pacifisme reste notre faiblesse. L’angélisme est un danger mortel.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Y’a t’il encore des dirigeants politiques ayant une vision à long terme du pays, de la civilisation ? Leur lâcheté n’est-elle pas, petit à petit, transformée en collaboration active avec l’ennemi ?
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Ivan Rioufol : Je n’ai plus confiance en la classe politique en général. Elle est responsable de cinquante ans de déconstructions de la nation, de son peuple, de son unité. Je vois que le FN développe une approche plus réaliste, qui lui donne des ailes. Mais je crois davantage au réveil, à la lucidité et à la sagesse de la société civile. Le peuple raisonnable sait qui est l’ennemi. Les citoyens, de plus en plus réactifs, ont un rôle important d’aiguillon à jouer. En fait l’ennemi est double : il est bien sûr cet islam totalitaire et conquérant, qui a déjà ses < collabos > chez tous ceux qui croient reconnaître le nouveau prolétaire dans le musulman minoritaire. Mais l’ennemi est aussi au coeur de la caste politique qui persiste à s’aveugler et à vouloir jouer l’apaisement devant ce que j’appelle le nazislamisme. N’oublions pas que les collaborateurs de Vichy venaient majoritairement de la gauche pacifiste et antiraciste. L’histoire bégaie.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Pour mener une guerre, il faut être deux, et avoir désigné un ennemi. Les Islamistes ont désigné l’Europe mécréante. Mais avons nous désigné l’ennemi ?
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Ivan Rioufol : Le premier ennemi, c’est nous-mêmes, qui avons cautionné ce monde politique. François hollande a aussi mis beaucoup de temps avant de parler de terrorisme islamiste. Mais il faut aller plus loin et désigner l’islam comme le problème à résoudre, sans pour autant désigner tous les musulmans comme boucs émissaires. Il n’est plus possible de soutenir que le Coran serait tombé du ciel, dicté par Dieu. La raison et l’esprit critique doivent admettre que le Coran, comme la Bible, sont des textes écrits par les hommes, et donc amendables. Cette responsabilité revient aux Français musulmans les plus éclairés. Mais ils doivent parler sans plus attendre que les tensions se crispent davantage.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Daesh n’est il pas un épouvantail servant à masquer des avancées communautaires lourdes (charia dans certains quartiers, halal, burkini, burka …) liées à l’expansion démographique d’une part, à la « soumission » de nouveaux convertis d’autre part ?
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Ivan Rioufol : La contre société islamisée est, en France, une réalité qui n’a pas attendu l’existence de l’Etat islamique. Son éventuelle disparition ne changera rien aux fractures françaises. Il faut les réduire en cessant l’immigration de peuplement et en exigeant de l’islam qu’il renonce à la charia et à ses lois incompatibles avec la démocratie. Cette épreuve de force est celle qui attend l’Etat. S’il recule, c’est le totalitarisme qui gagnera. La guerre civile est dans ce possible affrontement, s’il devait tourner mal. Une nouvelle Bataille d’Alger est possible, tant nous vivons aussi les suites revanchardes d’une contre-colonisation.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Que vous inspirent les propos récents d’Emmanuel Macron déclarant que l’arrivée de milliers de migrants sera positive, économiquement, pour la France ? On a l’impression que la crise des migrants a fait oublier qu’avant cette vague migratoire sans précédent, la France se délitait déjà ethniquement et culturellement. Quid ?
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Ivan Rioufol : Angela Merkel n’a pas fini de payer sa folie qui a consisté, en septembre 2015, à ouvrir son pays à près d’un million de clandestins musulmans. Ces propos humanitaristes sont des bombes en puissance. Ils sont des aubaines pour les partis populistes qui partout en Europe s’apprêtent à faire l’histoire.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : quelles solutions pour redonner espoir aux Français ? La « dictature du droit » (pour reprendre l’expression d’E. Zemmour) couplée à « l’idéal républicain » et à la « religion des droits de l’homme » ne sont ils pas les meilleurs moyens de perdre cette guerre civile ? Fait on la guerre avec des bougies, des stylos et des incantations ?
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Ivan Rioufol : Nous sommes en guerre. Il faut donc se préparer à la guerre et être plus brutal que l’ennemi, qui ne comprend que la force. Ce rôle doit revenir à l’Etat, dans le respect du droit mais aussi s’il le faut avec le recours à l’armée. Si l’Etat devait se coucher, beaucoup de Français risqueraient de se faire justice eux-mêmes. Les Corses ont déjà lancé l’alerte.
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Yann Vallerie pour Breizh-info.com : Comment voyez vous la France dans quinze ans, dans cinquante ans ?
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Ivan Rioufol : Je crois au réveil des Français, qui ne sont pas du tout prêts à se soumettre à une idéologie si contraire à leurs mœurs et que beaucoup de musulmans ont pensé fuir en venant en France. Ces prochaines années vont être décisives et probablement cruelles, dans ce choc des cultures qui s’installe. La renaissance est au bout du chemin, je n’en doute pas, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.breizh-info.com/2016/09/12/49335/rioufoul-le-figaro-islamisme-imm
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Cinquante ans cela nous ramènerait en 1966 : que ce serait-il donc passé dans ces années-là de si remarquable pour que l’on puisse en faire un cap politique avant le grand tournant de mai 68 que cela n’a justement ni su prévoir, ni su guérir ? C’était justement les années où les séides de la révolution -jamais achevée – entamèrent leur propagande pour “l’accueil de l’étranger” par tous les canaux qu’ils avaient savamment infiltrés : ORTF, (ré)éducation nationale , journaux ,églises, affaires culturelles, syndicats, Jac, Joc, etc..;
Il y a eut en outre la fin honteuse de la guerre d’Algérie avec l’abandon de ses populations et en particuliers des harkis massacrés, tout cela au profit de notre plus dangereux allié d’outre –atlantique, et demain je ne sais quel état Islamique.
Il est décidément des “visionnaires » en politique que l’on aurait mieux aimé voir garder les moutons au Larzac, sur l’ïle d’Elbe, n’importe où,mais assurément pas s’occuper de « l’avenir de la France » qui est aujourd’hui notre peu reluisant présent.
“Le premier ennemi, c’est nous-mêmes qui avons cautionné ce monde politique” écrivez-vous, Monsieur Rioufol. Bien tardif aveux après 50 ans de propagande pour ces gens-là. Aveux qui se veut d’une opacité collective mais qui n’engage que son auteur,son journal, et ses “références morales”. Car tous autant qu’ils sont, ils n’ont eu de cesse que de stigmatiser sans distinction tous les patriotes qui avaient eu la lucidité et le courage de sonner le tocsin en temps utile, soit dès les années 70, et, en tant que de besoin , dénoncer l’absence totale de liberté d’expression sur le thème déjà présent alors, de l’immigration- invasion, fût-elle plus discrète.
Ce fut tout le sens des fameuses “saillies” de Jean-Marie Le Pen destinées exclusivement à percer le blindage médiatique.
L’excuse à ce titre de Monsieur Rioufol est pitoyable. Il a belle mine aujourd’hui.
Alors pour qu’il y ait “réveil des français ” Monsieur Rioufol, il conviendrait au moins que les éteignoirs d’hier dont vous fûtes fassent acte solennellement , et non pas en catimini, d’une juste “repentance “pour le coup , et rendent hommages à tous ceux, que ce soit Philippe de Villiers, feu Philippe Malaud, et, principalement Jean-Marie Le Pen, et leurs fidèles compagnons justement engagés à leurs côtés à prévenir le danger pour protéger la France.
50 ans de déconstructions des nations européennes….
De deux choses l’une : ou certains peuples sont devenus sourds-muets..voire masochistes ou ces classes politiques , droite chique-molle et islamo gauchiste , sont des monstres draculiens qui se nourissent des peuples….
C’est quand la fin des messes noires?
Les élites mondialistes veulent la destruction des cultures européennes, c’est aussi simple et horrible que cela. Il faut arrêter de se voiler la face. Ceux qui pensent que c’est par humanisme que certains font tout pour amener un maximum de musulmans et d’africains en Europe sont de grands naïfs, leur agenda est tout autre…