Quelques heures à peine après que Washington et Moscou ont annoncé leur nouveau plan pour établir une trêve en Syrie, la reporter de RT Lizzie Phelan a parcouru les rues de la ville d’Alep, ravagée par des années de guerre.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les civils qu’elle a interrogés en direct sur Facebook Live, ne sont pas très optimistes quant à l’avenir du projet.
«Nous espérons que le cessez-le-feu tienne parce que ce serait bon pour tout Alep. Si ce n’est pas le cas, les opérations militaires se poursuivront», indique un homme qui se présente comme Ayman. Il poursuit : «Je ne pense pas que ce plan fonctionnera car il n’y a pas de soi-disant “rebelles modérés“ à Alep. Tous les groupes armés agissent comme des terroristes.»
Nous, Syriens, pouvons arriver à un accord. Mais nous ne voulons pas d’étrangers dans notre pays.
Abdoul Karim partage lui aussi cet avis : «A chaque fois c’est la même chose. Les groupes armés rompent le cessez-le-feu et nous prennent pour cible.»
Un autre homme, Kemal, estime pour sa part que les combattants étrangers qui se battent aux côtés des forces de l’opposition sont la principale source d’instabilité pour son pays.
«Nous, Syriens, pouvons arriver à un accord. Mais nous ne voulons pas d’étrangers dans notre pays. Nous voulons simplement les mettre dehors. Espérons que le plan fonctionne», assure-t-il sans cacher son scepticisme.
Après des heures de négociations, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’Etat américain John Kerry ont annoncé, le 10 septembre, un nouveau plan de cessez-le-feu qui doit entrer en vigueur en Syrie dès le 12 septembre.
Extrait de: Source et auteur
ça fait 5 ans que l’on nous bassine et nous endort avec les “rebelles” parfois qualifiés de “gentils ou modérés”… et les médias reprennent inlassablement ce concept totalement idiot et mensonger. Quant à la Syrie, c’est effectivement au peuple Syrien de choisir son avenir. Les gouvernements occidentaux sont assez minables, mais ils osent donner des leçons aux autres et décider à la place des peuples. On croit rêver, mais en fait c’est un cauchemar.
Malheureusement, les États-Unis, tout comme l’Union-européenne, ne savent pas ce qu’est une démocratie. Une démocratie devrait tenir compte avant tout de l’avis et de la vie des peuples, et non des volontés impérialistes des élites intello-financières qui dirigent ces deux entités voraces. Depuis le début de cette guerre infâme menée par les États-Unis et l’Union-européenne contre les Syriens, ceux-ci disent inlassablement qui sont vraiment ces pseudo-modérés-rebelles et clament qu’ils veulent garder leur chef d’Etat actuel à la tête de leur pays, mais ils crient dans le désert, parce que les Euro-États-Uniens refusent d’entendre ce peuple, et même tous les peuples.