En mai dernier, le directeur générale de la sécurité intérieur, Patrick Calvar, affirmait que l'Etat islamique allait"passer au stade des voitures piégées".
La Section antiterroriste de la Brigade criminelle de la DGSI prend donc très au sérieux l'enquête sur le véhicule non immatriculé, retrouvé à Paris dans la nuit de samedi à dimanche, non loin de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, dans le Ve arrondissement de la capitale. Selon les informations du Figaro, cette Peugeot 607 a été retrouvée stationnée quai de Montebello, alors qu'elle contenait au moins six bouteilles de gaz. Cinq d'entre elles était pleines, une dernière, posée sur le siège avant, était vide.
"La voiture était libre de tout occupant, comme abandonnée", précise une source citée par le quotidien qui ajoute que "les bonbonnes n'étaient reliées à aucun détonateur, aucune chaîne pyrotechnique". La police scientifique a inspecté la voiture, ce qui lui a permis d'identifier de l'un des derniers occupants. Ce mercredi, plusieurs personnes sont en garde à vue, dans le cadre d'une enquête préliminaire du chef d'association de malfaiteurs terroristes criminelle. Selon les dernières informations de France Info, il s'agirait d'un couple originaire du Loiret, et déjà défavorablement connu des services de police. Ils ont été interpellés sur une aire d'autoroute dans le Vaucluse.
Source
Qui cherche encore à faire peur et à utiliser la stratégie de la tension ? décryptage : une voiture dans une zone interdite , au centre de Paris, dans un lieu particulièrement surveillé avec présence de nombreux commissariats de police, voiture sans plaque d’immatriculation avec le warning et une bouteille de gaz sur le siège du passager avant : donc tous les ingrédients pour signaler la présence anormale d’un véhicule au contenu dangereux. Il ne manque plus que la pancarte sur le toit : ‘attentat à la voiture piégée’….
Maintenant ils cherchent où sont planquées les allumettes.