Ange-Pierre Vivoni, le maire socialiste de Sisco (Haute-Corse), maintient son arrêté "anti-burkini", pris au lendemain d'une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune mi-août, malgré la suspension par le Conseil d'Etat d'un texte similaire.
La plus haute juridiction administrative française a suspendu aujourd'hui un arrêté municipal anti-burkini, celui de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d'Azur), avertissant les maires que toute interdiction de ces tenues de bain islamiques couvrantes devait s'appuyer sur des "risques avérés" pour l'ordre public.
"Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d'Etat", a déclaré le maire à l'AFP. "Mon arrêté n'était pas de la prévention, je l'ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d'avoir des morts !", a-t-il expliqué.
“Parmi toutes les libertés, celle des communes, qui s’établit si difficilement, est aussi la plus exposée aux invasions du pourvoir.” et plus loin : “Les institutions communales sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science.” Tocqueville, De La Démocratie en Amérique, chapitre V.
Les édiles prennent des décisions conformes à l’intérêt des citoyens. Les pouvoirs centraux les annulent pour prendre des décisions conformes aux intérêts des castes. C’est pour cela que l’on veut supprimer les communes : la démocratie est intolérable aux stipendiés des monopoles.
Cet arrêté est en totale conformité avec la nouvelle jurisprudence du Conseil d’Etat puisque c’est le cas type où le port du burkini a été la cause de violences et donc de troubles à l’ordre public. Cet arrêté à mis fin à un trouble et n’ a donc pas été rendu à titre préventif. Il serait intéressant qu’il soit attaqué pour vérifier l’ intégrité et l’impartialité des conseillers d’Etat….
Pour le Conseil d’Etat, un risque avéré doit sans doute être constitué par un attentat, dû à des déséquilibrés issus de la catégorie des stigmatisés que l’on connaît bien maintenant.
Peut-être une “petite” dizaine de victimes décapitées au couteau (père Hamel, Hervé Cornara), à la feuille de boucher, réduits en bouillie au camionfou, massacrés à la machette, kalach, bombe, leur suffira-t-il… Hélas, pauvres Français, chair à couteau halalisant de la “religion d’amour”!
Bravo au maire de Sisco!