Michel Garroté - Je n'aime pas Sarkozy et je préfère le dire d'emblée. Je l'ai "soutenu" en 2007. J'ai invité mes lecteurs à voter contre Hollande - et donc à contrecoeur "pour" Sarkozy - en 2012. Je n'aime pas Sarkozy parce qu'il nul (il y a encore plus que lui, c'est vrai), inculte, arrogant et dangereux (sa guerre irresponsable, aux conséquences désastreuses, en Libye).
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J'aurais souhaité ne plus avoir à écrire à son sujet. Seulement voilà : il veut redevenir locataire de l'Elysée et il vient de l'annoncer. Alors j'en remets une couche : je n'aime pas Sarkozy. En 2017, je n'inviterai pas mes lecteurs à voter pour lui comme je l'ai fait en 2007 (avec naïveté) et en 2012 (à contrecoeur).
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Sarkozy veut donc - de nouveau - être président de la République (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A Londres, la BBC liste les raisons pour lesquelles la victoire n’est pas encore acquise. Un tweet, un livre, et voici l’ancien chef de l’Etat français de retour dans la course présidentielle. Le 22 août, Nicolas Sarkozy a annoncé sur Twitter être candidat à la primaire à droite. Et si “son énergie ne fait aucun doute”, écrit la BBC ce mardi, “Nicolas Sarkozy devra faire face à plusieurs obstacles pour regagner l’Elysée”. Le site d’information britannique en dresse une liste de cinq.
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En 2012, le républicain avait laissé un pays “qui n’était pas heureux”, où le chômage frôlait de nouveau les 10 %, où le déficit gonflait et où la compétitivité restait un rêve lointain, estime la BBC. L’ancien chef de l’Etat se présente comme le candidat du centre droit. “Mais, malheureusement pour lui, il n’est pas le seul à avoir eu cette idée”, souligne la BBC. La primaire à droite qui se tiendra en novembre compte désormais 13 concurrents ; dont François Fillon et Alain Juppé, qui, aux yeux du site britannique, représentent des concurrents sérieux.
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La justice : “La liste des affaires dans lesquelles l’ancien président est impliqué est longue et complexe”, explique la BBC, qui en cite deux : le dépassement du plafond légal de dépenses électorales en 2012 et l’affaire des écoutes. Cependant, remarque le site, “les rouages de la justice française tournent très lentement”. Une expression “qui ne veut rien dire”, estime la BBC ; n’empêche que, lors de son mandat, de nombreux Français n’aimaient pas le style de Sarkozy “et ne l’aiment toujours pas”. L’élection de 2017 risque de voir une réédition du match Hollande-Sarkozy. Un danger pour la BBC, qui qualifie ce cas de figure comme le “pire réquisitoire contre la politique française” et un terrain fertile pour Marine Le Pen (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-presidentielle-les-cinq-obstacles-que-va-devoir-affronter-nicolas-sarkozy
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Un parfait imposteur ! C’est Bernard Tapie qui est aux anges et aussi Christine Lagarde. Devinez pourquoi ?
Entre Super-Sarkozy du Karcher “casse-toi pauvre con” et Mister Bean-Hollande, le mieux c’est encore Marine Le Pen!