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Se poser les bonnes questions
L’urgence de se poser les bonnes questions – et d’y apporter les bonnes réponses - est donc vitale. Vue la triple crise qu’elle affronte, l’Europe est-elle en capacité d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés musulmans sans prendre un risque insensé pour ses propres citoyens ? Nous le savons, l’Europe n’est pas un nouvel Eldorado. Or, ce n’est pas le modèle culturel européen – qu’ils jugent, à raison, décadent – qui fait que ces multitudes risquent tout pour s’installer sur notre sol. Autrement dit, elles ne viennent pas en Europe pour devenir Européennes – qui sait encore ce que cela veut dire ? - comme l’on allait autrefois aux États-Unis pour être Américain, mais pour jouir de cette prospérité que les passeurs leur font miroiter. Comment s’étonner alors que la déception des nouveaux venus engendre une frustration proportionnelle à leurs espoirs ? Les djihadistes ne peuvent rêver d’un terrain plus fertile pour de nouvelles recrues, l’Allemagne et la France en font déjà l’amère expérience.
Quant à l’Islam à présent, est-il conforme à la réalité d’en parler comme d’une religion de paix et raisonnable d’espérer de la part de ceux qui le professent qu’ils adoptent une attitude bienveillante à l’égard des «kouffar » ? Certes, la majorité des musulmans n’a pas pour projet de se faire exploser à l’intérieur d’une rame de métro ou de décapiter un prêtre. Mais cette majorité a priori pacifique est-elle prête à empêcher la persécution des « mécréants » par la minorité agressive avec qui – qu’on le veuille ou non – elle partage les mêmes rites, le même « prophète », le même livre « saint » et parfois les mêmes mosquées ? La situation des minorités religieuses en terre d’Islam laisse craindre le pire, et ce depuis la prise de Médine par Mahomet. Cette question semble encore relativement théorique en Europe, elle le sera beaucoup moins quand – à la faveur des crises démographique et identitaire – l’Islam y deviendra la première religion.
Afin d’éviter ces deux écueils que sont la guerre civile et la soumission, un raisonnement lucide nous impose le constat suivant : menacée de disparaître comme civilisation sous les coups de boutoir de l’immigration massive et de l’islamisation, l’Europe en crise doit de toute urgence se réarmer spirituellement – en renouant avec son héritage culturelle gréco-latin et sa religion chrétienne – et militairement afin de faire face à ceux qui lui ont déclaré la guerre. La prudence exige qu'elle dise aux populations musulmanes qui viennent sur son sol pour se partager un hypothétique butin qu’elles ne sont pas les bienvenues. La même logique doit prévaloir pour celles qui ont eu le privilège de jouir depuis plusieurs générations de l’hospitalité des Européens sans avoir accomplit les efforts nécessaires à leur intégration. Si l’une comme l’autre refusent d’obtempérer elles ne devraient alors plus être traitées comme des hôtes mais comme des envahisseurs avec les risques que cela comporte pour elles. « Il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix », dit l’Ecclésiaste.
Antoine Burckhardt
Pendant que les attentats se succèdent en Europe et deviennent quotidiens, Madame Sommaruga veut en accueillir encore davantage. L’onu fait pression et “de gentils universitaires” veulent accélérer le désastre. Je pense réellement que certains souhaitent une guerre civile ou plus simplement un génocide contre les Suisses de souche ou autres blancs non islamisé!
Un retour à la raison ? Eh bien, au sein des peuples abrutis de propagande islamophile, manœuvrés par les monopoles via des castes politiques, il se développe de manière plus ou moins timide une volonté de résistance, hélas trop souvent verbale et insuffisamment active. Rares sont les gouvernements de pays du conglomérat européen pratiquant, avec l’appui de leurs peuples, une résistance active : les quatre de Visegràd, peut-être l’Autriche également.
On pourrait pratiquer un réarmement matériel, c’est même indispensable. Mais un “réarmement moral” ? On peut se sentir des racines -c’est le cas des vieux de ma génération qui ont connu la Nation avec son histoire et sa culture. Mais quelles racines pourraient se donner de jeunes gens formatés par l’idéologie millénariste et mondialiste dès les petites classes de l’École ? Ils auraient à les inventer, littéralement, en interprétant le legs du passé. Une génération, au moins, a été totalement émasculée, et je doute fort qu’elle puisse inventer quoi que ce soit de cohérent. À quelques brillantes exceptions près, j’entends (voyez Marion). Je pense que c’est à nous, les anciens, de les rééduquer… s’ils consentent seulement à nous entendre sans que les méfaits de l’ennemi ne les y contraignent.