Michel Garroté - Les récentes agressions en France et en Allemagne ne restent pas sans impact sur la Suisse (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Elles influent directement sur la situation sécuritaire, bien qu’elles ne la chamboulent pas complètement. Ce qui ne change pas, c’est l’évaluation de la menace terroriste, qui se maintient à un niveau élevé. En revanche, ce qui a évolué, c’est la probabilité d’une attaque : celle-ci a augmenté.
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Pas une cible prioritaire :
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Certes, la Suisse ne représente pas une cible prioritaire ; elle n’a pas dépêché de troupes dans les zones de conflit où l’Etat islamique (EI) sévit, en Syrie et en Irak notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Mais elle n’est pas à l’abri d’un quelconque imitateur et d’un agresseur isolé, prévient le Service de renseignement de la Confédération (SRC). « La multiplication actuelle des attentats en Europe ainsi que la forte attention publique qu’ils provoquent accroissent la probabilité d’actes similaires perpétrés », relève Isabelle Graber, cheffe de la communication du SRC. Comme souvent évoqué dernièrement, les terroristes potentiels « peuvent passer à l’acte sans motifs djihadistes ou n’être inspirés qu’en marge par cette idéologie ».
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Treize djihadistes de retour :
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Les voyageurs du djihad revenus en Suisse, au nombre de treize selon le dernier recensement, constituent bien évidemment un facteur de risque potentiel. Chaque cas étant évalué individuellement, certains se trouvent en liberté, car faisant l’objet de soupçons plus faibles. Il est en outre impossible de soumettre ces personnes à une surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : épier les faits et gestes d’un seul individu nécessite pas moins de 25 collaborateurs. D’où l’obligation de fixer des priorités et d’agir, pour les cas à la dangerosité moindre, via la prévention avec les services sociaux et les associations.
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Faut-il courir aux abris ? Non, les services secrets helvétiques temporisent. Ils soulignent qu’actuellement, « aucun indice spécifique de menace concrète (n’existe) contre la Suisse ou des intérêts suisses à l’étranger ». La Confédération doit toutefois rester sur ses gardes, « les djihadistes percevant notre pays comme faisant partie du monde occidental généralement hostile à l’islam », poursuit Isabelle Graber.
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Pays voisins moins bien lotis :
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Pour l’heure, la Suisse peut s’estimer heureuse. Elle est clairement épargnée par rapport à ses voisins allemands et autrichiens. Rien qu’en Autriche, pays à la population relativement similaire, pas moins de 86 djihadistes sont revenus au bercail, tandis que 49 se sont vus empêchés de quitter le territoire alors qu’ils tentaient de partir renforcer l’EI ou d’autres mouvements terroristes. Là encore, les services de sécurité n’ont pas les moyens de garder tout le monde à l’œil et doivent se résoudre à cibler leur surveillance.
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La limitation des ressources amène les services de renseignement, comme en Allemagne, à miser sur une analyse accrue des assaillants, afin d’esquisser un profil type et de prévenir les attentats. Il faut dire qu’outre-Rhin, ce sont 500 personnes qui sont susceptibles de sévir. Les services de renseignement suisses, autrichiens et allemands, qui se rencontrent régulièrement pour faire le point, insistent : l’échange d’informations constitue une des clés du problème.
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Un islamiste de la région bâloise dans le viseur de la justice :
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Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ouvert en novembre une procédure pénale à l’encontre d’un présumé islamiste habitant le nord-ouest de la Suisse, a-t-il indiqué hier. Il confirmait une information parue dans le quotidien alémanique Blick. Le MPC soupçonne cet homme de 31 ans d’avoir enfreint la loi fédérale interdisant les groupes al-Qaïda et Etat islamique. Selon Blick, il réside à Arlesheim (BL) ; le MPC s’est toutefois refusé à confirmer son domicile exact. Le trentenaire était membre du Conseil central islamique suisse. Suite à la publication de cet article, le comité de l’organisation l’a suspendu avec effet immédiat. Selon le quotidien zurichois, l’homme détenait des produits chimiques pouvant être utilisés pour fabriquer des explosifs (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Source : La Liberté, 5 août 2016
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http://www.cicad.ch/node/21038/
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Le gars de Bâle-campagne chez qui on a retrouvé des produits chimiques (qui pourraient servir à la fabrication d’explosifs) est un passionné de chimie: après le Coran, son sujet d’étude préféré, c’est la chimie. Certes, c’est la chimie des explosifs dont il est mordu, mais cela n’a aucun rapport avec son autre grand intérêt, l’étude passionnée de la voix de Dieu dans le Coran.
@ Daniel. Détrompez-vous, un fanatique n’est pas accessible au raisonnement. L’islamisme = n’importe quoi n’importe où. Le fait d’être un mécréant vous condamne d’office. Ce que vous faites ou ce que vous dites n’est que littérature.
Vu les dons de l’Aide Publique Fédérale au Développement à l’Iraq, etc, Daesh estime que la Suisse est aussi membre de la coalition. Le risque n’est donc pas 0 %, d’autant plus que nos islamo-collabos n’ont guère de stratégie contre le terrorisme.
Avec la qualité de vie donnée aux réfugiés en Suisse et islamistes de tout genre le risque d’attentat en Suisse est de 0%; c’est aussi simple que ça inch’Allah! Vous pouvez continuer à aller faire votre shopping tranquille et le cœur léger, c’est pas demain que vous riquerez de vous faire exploser… Et Dieu merci. Pour les femmes… Ben ça peut être un peu plus compliqué mais n’oublions pas le “free kiss for refuges”. Bref, la vie est belle.