Vendredi après-midi, à Maurepas, deux hommes d’une quarantaine d’années étaient interpellés par la police, en présence des hommes du Raid.
Lors de la perquisition dans leur appartement, les enquêteurs avaient découvert deux pistolets et un drapeau de l’Etat Islamique. C’est le drapeau, accroché à l’entrée de l’appartement, qui avait attiré l’attention lors d’une intervention dans l’immeuble à la suite d’un dégât des eaux dans la nuit de mercredi à jeudi.
Qui plus est, le locataire officiel de l’appartement fait l’objet d’une fiche S et est connu également pour homicide involontaire et d’autres délits.
Les deux individus, soupçonnés de faire partie de la mouvance islamiste, ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, puis mis en examen dimanche, pour port d’arme prohibé.
Mais malgré ces éléments, le parquet antiterroriste de Paris n’a pas souhaité se saisir de l’affaire, préférant la laisser aux magistrats versaillais pour qu’elle soit traitée comme une affaire de délinquance ordinaire.
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Ce n’est pas plus mal. La section antiterroriste à Paris ne dispose, selon le rapport parlementaire des attentats de paris, que de seulement 8 juges qui sont déjà débordés par le nombre d’affaires. Les autres juges sont également qualifiés et cela ressort davantage du préventif d’un délinquant multirécidiviste en voie de dérapage que du véritable acte commandité par une organisation terroriste.