Cérémonie d'hommage à Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider dans la cour du ministère de l'Intérieur, Paris, le 15 juin 2016 (Photo : Kamil Zihnioglu)
Qu’on ne se méprenne pas, moi qui caresse l’espoir de voir assignés un jour à résidence aux Mureaux ou à La Courneuve le sociologue relativiste avec l’avocat droit-de-l’hommiste en colocation avec tous ceux qui prennent les racailles sauvages pour des enfants du bon Dieu, je ne viens pas ici diluer la culpabilité du dernier islamiste de l’actualité, musulman impatient et criminel, dans la misère sociale ou dans le racisme français. Derrière le crime, il n’y a qu’un criminel, un seul coupable du meurtre de ce couple de policiers de Magnanville. Mais au-delà, il y a des responsables.
Faut-il encore rappeler que celui-ci comme tous les autres n’était pas témoin de Jéhovah et qu’il n’est pas surprenant qu’un prophète assassin de masse laisse derrière lui pour les siècles des siècles une religion sanguinaire ? Mais ce ne sont pas ces islamistes intolérants et prosélytes à mort, ni bien sûr les 80 % de musulmans français qui observent sans réserve le ramadan que je suis venu ici stigmatiser, ce sont les autres responsables de ce crime. Je veux nommer, accuser, montrer du doigt et clouer au pilori tous ceux qui ont empêché d’empêcher ces meurtres, tous ceux qui sont venus régulièrement, jusque dans ce journal et dans ma radio, mais en se tenant hors de portée de mandales perdues, dénoncer la déchéance de la nationalité comme étant une mesure tantôt « inutile », tantôt « indigne ».
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