Le ministre du travail veut apporter des travailleurs non-issus de la zone européenne pour palier à la pénurie d’ouvriers

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Hongrie – Le gouvernement hongrois travaille sur la résolution de la pénurie de main-d’œuvre, ce qui devient un problème croissant dans certains secteurs et professions dans le pays, en voulant « importer » des travailleurs invités qualifiés en Hongrie en provenance de pays extérieurs à l’UE, tout cela en ne faisant pas perdre leur emploi aux citoyens Hongrois, a dit le ministre de l’économie.

Mihály Varga a déclaré que le cabinet ferait une « action forte » pour éviter le problème croissant de la pénurie de main-d’œuvre en Hongrie qui est un obstacle à la croissance économique. Beaucoup des entreprises interrogées à court terme sur le pronostic du marché du travail ont dit qu’elles sont confrontées à des pénuries de main-d’œuvre dans certains postes.

Réagissant à une proposition présentée récemment par la Confédération des employeurs et industriels hongrois (MGYOSZ), qui a suggéré l’inclusion de « travailleurs invités, qualifiés et culturellement intégrables» à résoudre le problème, le ministre a dit que le cabinet est d’accord sur plusieurs points concernant la proposition , y compris la sécurisation de la possibilité d’employer des travailleurs qualifiés issus de l’extérieur de l’UE si nécessaire. Personne n’a à craindre de perdre son emploi parce que le régime ne concernera que les professions qui manquent d’employés hongrois qualifiés, a dit M. Varga.

Le gouvernement va également introduire des allègements fiscaux l’année prochaine pour soutenir les entreprises dans la fourniture de logement pour les travailleurs invités, ajouta le ministre. Les secteurs les plus touchés par la pénurie de main-d’œuvre en Hongrie comprennent l’industrie hôtelière, le tourisme, ainsi que le secteur de la construction et de l’informatique.

Cela semble être une première contradiction par rapport aux déclarations d’Orbán qui a lancé une politique nataliste pour répondre aux problématiques de démographie assumant le rejet de l’immigration. Une partie de l’opposition populiste dénonce un moyen détourné pour faire venir de l’immigration extra- européenne. Considérant les déclarations d’Orbán sur l’immigration mais aussi sur le Brexit, s’agirait-il d’un projet destiné plutôt aux travailleurs européen non membres de l’UE ? L’avenir nous le dira.

 

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3 commentaires

  1. Posté par Marcassin le

    La France aussi avait besoin demain d’œuvre étrangère. Puis sont venues l’automatisation, la mondialisation, la délocalisation, la baisse de la consommation. Et les gentils chefs d’entreprises ont laissé les chômeurs à la charge de la collectivité. Ne serait-il pas plus sage de produire ce que l’on est capable de produire ?

  2. Posté par sophie edouard le

    Tout ça me fait bien rire, quel réfugié va aller se crever à bosser pour 600 euros par mois en Hongrie alors que dans les pays comme la Suisse ils peuvent vivre avec des milliers de francs en plus et ne rien faire, en ayant les frais médicaux gratuits. Les allemands ont cru pouvoir avoir des esclaves bon marché, que les réfugiés qui vivaient misérablement dans leur pays seraient heureux de vivre aussi misérablement dans nos pays, mais ce qu’ils veulent c’est la carte postale qui leur a été présentée, une maison, une voiture, de l’argent de poche…

  3. Posté par Bussy le

    La Hongrie rentre dans le rang !
    On va bientôt y voir des panneaux “Refugees welcome” !
    Les industriels de l’asile hongrois veulent développer leur business et les patrons veulent leur dumping salarial !

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