«On veut bien faire notre part, mais on ne veut pas être péjorés!» Pour le syndic de Bex, Pierre Rochat, il existe actuellement une injustice envers certaines communes vaudoises qui accueillent, proportionnellement à leur population, un grand nombre de migrants. En cause? Les subventions pour l’intégration scolaire des enfants de migrants. Ces 4000 francs par année et par élève sont attribués aux communes, pour les enfants accueillis dans le giron de l’Etablissement Vaudois d’accueil des migrants (EVAM). Rien n’est prévu en revanche pour ceux dont les parents ont obtenu l’asile, mais restent suivis par le Centre social d’intégration des réfugiés (CSIR).
«A Bex, cela représente une quarantaine d’élèves, soit presque trois classes supplémentaires, détaille le syndic. Il est vrai que notre commune, comme d’autres aux extrémités du Canton, a encore suffisamment de biens à disposition, à des loyers raisonnables. C’est pourquoi le CSIR les loue pour y placer des réfugiés statutaires (ndlr: ayant obtenu un droit d’asile).
Il y a un moment ou un syndic doit regarder aux intérêts de ses administrés et dire Stop !
Au risque d’être démis de ses fonctions, d’autres suivraient !
Faire sa part, ça veut dire quoi ?
Imposer à la population, incivilités, insécurité, coûts démesurés.
Imposer le grand remplacement au détriment des autochtones.
Se sentir étranger dans son propre pays.
J’appelle pas ça faire sa part. j’appelle ça trahir ses compatriotes.