Pour ne pas porter «atteinte aux droits de la défense», les services ne peuvent «plus suivre ni intercepter les gens les plus dangereux dès lors qu'ils sont mis en examen ; à moins, s'ils sont impliqués dans un autre projet, qu'une autre enquête soit ouverte», a expliqué Patrick Calvar, directeur général du renseignement intérieur (DGSI), interrogé sur le suivi d'Amimour.
Certains des djihadistes des attentats du 13 novembre à Paris étaient rentrés de Syrie en empruntant la route des migrants et en utilisant de faux papiers d'identité. Il est toujours impossible à ce jour de retracer le trajet emprunté par Abdelhamid Abaaoud - un des organisateurs du 13 novembre - alors qu'il est établi qu'il a fait des allers retours entre la Syrie et l'Europe.
«Aussi convient-il désormais d'introduire systématiquement des éléments de biométrie, incluant la possibilité de croisement des fichiers», a-t-il recommandé.
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