Être accusé de racisme: La nouvelle lutte des classes

Christian Hofer: Article qui fait écho à l'analyse du professeur de sciences politiques Merkel, qui décrit lui aussi cette rupture de la gauche bobo avec la couche populaire.

En vociférant et en menaçant sans cesse le peuple laborieux qui ne veut pas ingurgiter le multiculturalisme, cette gauche méprisante réinvente la lutte des classes qu'elle est censée combattre. Pour elle, cette diversité n'est synonyme que de plaisirs nouveaux, d'échanges fructueux entre "personnes éduquées" alors que le peuple doit faire face à des revendications religieuses et des violences ethniques d'un autre ordre.

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Quand j’étais jeune et qu’une discussion politique s’enflammait, la pire insulte était de traiter l’autre de «fasciste» ou de «réactionnaire».

Aujourd’hui, quand on veut faire un maximum de mal, on dit à l’autre qu’il est «xénophobe» ou «raciste».

Les deux mots ne sont pas synonymes.

La xénophobie, c’est la méfiance, voire l’hostilité envers les étrangers.

Il est normal d’être mal à l’aise, au premier contact, avec des gens qui ne vous ressemblent pas.

La suite dépendra du caractère positif ou négatif des rapports, s’ils s’établissent.

Le racisme, c’est la croyance en la supériorité d’une race sur une autre, ce qui n’a pas la moindre justification scientifique ou morale.

Choix

Regardez maintenant comment est utilisée l’accusation de «xénophobie».

Généralement, elle va du haut vers le bas.

5 commentaires

  1. Posté par Le Taz le

    Qui définit qui est raciste et qui ne l’est pas ? Quels sont les critères ? Ceux qui ont ce mot en bouche à longueur de journées sont souvent ceux qui le sont le plus. Est-ce que celui qui souhaite préserver ses spécificités culturelles est un raciste ? Est-ce que ceux qui ne se marient qu’entre eux au sein de la même communauté sont des racistes ?

    La loi contre le racisme est une escroquerie absolue, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, il faut l’abroger au plus vite !

    Nous vivons dans un monde où celui qui n’apprécie pas certaines spécificités culturelles des immigrants est un raciste, mais ceux qui leurs balancent des bombes depuis des dizaines d’années ne le sont pas !!! Il faut vite remettre de la cohérence dans nos sociétés occidentales sinon nous sommes perdus !

  2. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Je vous propose une petite histoire familiale. Qui illustre très bien la mentalité gauche bobo dans la vie courante. Notez que le personnage clé, ma mère, n’avait absolument rien de gauchiste. Au contraire, c’était une chrétienne évangélique pure et dure.
    Nous étions donc allé rendre visite, mes enfants (7 et 9 ans ) et moi, à ma mère. Elle leur proposa deux boissons à choix : Coca Cola ou jus d’oranges. Ils choisirent tous deux du Coca. Lors elle s’engagea dans un superbe numéro de manipulation. Avec force d’arguments doucereux, mielleux ou menaçants. Un sacré numéro. Je regrette aujourd’hui de n’avoir pas laissé faire, pour voir jusqu’où elle allait. J’ai donc stoppé le manège en disant : « Maman, pourquoi avoir offert un choix si ce n’est pas pour le respecter ? » Alors j’ai eu droit au numéro des pleureuses enragées du Brexit. Un cocktail de larme et de colère assorti d’une déclaration lapidaire : « tu as bu Pierre-Henri ». La fin du monde quoi.
    Vous comprendrez que je n’aime pas mon gauchiste comme moi-même.
    Je conclus par une question. Qu’y a-t-il de commun entre cette mère et la gauche Bien-pensante ? Je crois que la réponse a une importance considérable.

  3. Posté par Peyhem Veys le

    C’est tout juste! C’est la nouvelle insulte à la mode pour les gauchos à court d’arguments (ce qui leur arrive très souvent). Ainsi, ils détournent le débat des vrais problèmes en lançant des slogans bêtes et méchants. Les années passent, les gauchos restent des gauchos….

  4. Posté par Christian Hofer le

    Le texte que je trouve central dans cet article:

    “Eux vivent la précarité professionnelle, voire le déclassement social.
    N’ayant pas notre mobilité, ils restent là où ils ont grandi. Par nécessité, pas par choix.
    Eux voient arriver des étrangers dans leur quartier d’enfance, qui change sans qu’on leur demande s’ils sont d’accord ou pas.
    S’ils laissent paraître leur trouble, on les accuse de xénophobie.
    Ils ne peuvent aller se reconstruire un nid douillet ailleurs. Ils n’ont pas nos options.
    À ceux-là, on fait subir les aspects les moins agréables de l’expérience immigrante: les ghettos, la petite criminalité, le sentiment de dépossession.
    Les coutumes religieuses les plus rétrogrades, ce n’est pas dans les beaux quartiers qu’on les voit.
    Alors forcément, ces gens expriment, parfois maladroitement, le désir de défendre, voire de retrouver une identité et une cohésion sociale perdues.
    Mépris
    Certains beaux esprits, qui arborent leur petite morale bien-pensante comme d’autres montrent leurs médailles, ne vivraient pas une semaine dans certains quartiers de Montréal, de Paris, de Londres ou de Bruxelles.
    Ceux-là, installés confortablement, déversent leur mépris sur les primitifs qui n’ont pas leur «ouverture à l’Autre».
    Ils jouent ensuite les vierges offensées quand ceux d’en bas leur font, occasionnellement, un immense doigt d’honneur politique.
    Au fond, derrière ces questions, se profile la nouvelle version d’une vieille lutte de classes qui n’a jamais cessé.”

Et vous, qu'en pensez vous ?

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