8 commentaires

  1. Posté par aline le

    Le référendum de l’UDC était absolument nécessaire pour déclencher un débat sur une loi que peu de Suisses connaissaient vraiment. Maintenant la population suisse veillera à ce que notre CF incontinente tienne ses promesses.

  2. Posté par Myrisa Jones le

    Cette prise de position suffira-t-elle pour contrer ce qui vient?
    Une réflexion intéressante sur la décadence des sociétés humaines, leur disparition cyclique et les symptômes qui l’annoncent:

    Les salaires du péché, par Chris Hedges

    Extrait:
    “Les moyens de contrôle brutaux utilisés initialement dans des endroits lointains de l’empire – dans notre cas par des polices militarisées, des drones, la suspension des libertés civiles, la surveillance systématique et l’incarcération de masse – ont migré vers le pays d’origine. C’est ainsi que meurent la plupart des empires : ils se suicident.

    La perte de la vertu civique, écrivait Platon, a laissé une population hypnotisée par les illusions vacillantes sur les parois d’une caverne. De telles images distordues de la réalité – nos hallucinations électroniques vont au-delà de l’imagination de Platon – alimentent des croyances et désirs irrationnels. Elles encouragent une existence sans imagination. Nos représentations sont habilement manipulées par les élites pour garder la population divertie et passive. Ceux qui cherchent à questionner ces illusions sont, Socrate nous en avertit, généralement attaqués et tués par la foule, qui ne veut pas que ses mythes réconfortants soient mis à mal. Lorsque la réalité est trop difficile à supporter, une population ne recherche pas la liberté et la vérité; elle devient le complice de son propre asservissement. L’épicurianisme, la réduction de la vie à la poursuite de plaisirs individuels et éphémères, séduit le public. Le cynisme règne. La suspicion est partout. La communauté se décompose, et, comme l’écrit Platon, “tout tourne mal lorsque, dépourvus de toute chose bien dans leur vie, les hommes se tournent vers les affaires publiques en espérant y trouver la joie dont ils ont soif. Ils se mettent à se battre pour le pouvoir, et leur conflit fratricide les détruit, eux et leur pays.” Cet effondrement crée un monde imaginaire “où les hommes se battent les uns contre les autres pour des ombres imaginaires et se disputent le pouvoir, comme si cela était un grand prix…”

    A la fin, la mort arrive comme un soulagement.

    Nous ne sommes pas plus immunisés contre les forces du déclin et de la mort que ne l’étaient l’Athènes antique, l’Egypte des pharaons, l’ancienne Rome, les Mayas, les Aztèques, l’Île de Pâques, la société féodale européenne de seigneurs et serfs, et les empires monarchiques européens du début du XXe siècle. La nature humaine n’a pas changé. Nous réagirons comme ceux avant nous ont réagi lorsqu’ils ont été confrontés au déclin. Nous serons de plus en plus consumés par des illusions. Nous chercherons à arrêter le temps, pour empêcher le changement, pour faire nôtre une pensée magique dans un effort désespéré pour revenir à un passé idéalisé. Beaucoup souffriront.

    Cette fois-ci, le déclin sera planétaire. Il n’y aura pas de nouvelles terres à conquérir, pas de nouveaux peuples à assujettir, pas de nouvelles ressources naturelles à piller et exploiter. Le changement climatique nous donnera une leçon brutale sur l’arrogance.

    Le salaire du péché, comme Paul l’écrivait dans ses lettres aux Romains, est la mort – en premier lieu la mort intellectuelle et morale, puis la mort physique. La première, nous l’expérimentons déjà. Il serait rassurant de croire que nous pouvons, en tant qu’espèce, éviter la seconde. Mais si l’on se réfère à l’histoire humaine, nous allons le sentir passer. Et plus ce sera difficile, plus nous chercherons à contrecarrer le changement par la pensée magique, plus notre extinction finale en tant qu’espèce sera assurée.”
    (…)
    http://www.les-crises.fr/les-salaires-du-peche/

  3. Posté par marguerite le

    et soyons clairs une fois de plus, il ne s’agit pas “d’une crise de l’asile” mais d’invasion et de colonisation programmée.

  4. Posté par Aude le

    Bon…il ne faut pas désespérer….
    C’est particulièrement dans les villes suisses à gouvernement socialiste que les dépenses sociales crèvent le plafond…et se sont les foyers modestes qui en pâtissent……
    Lorsqu’ils ne pourront plus faire face, ils arrêteront leurs sottises
    Et pas question d’augmenter les impôts ….les PL/PR devraient y songer au lieu de penser à leur main
    d’oeuvre bon marché…qui a l’arrivée crèvera le budget….pas si malins que ça……
    Les lobbys financiers se sont bien trompés en Allemagne…ils en reviennent….
    Erdogan…..nous renfile les analphabètes, les délinquants…sinon les djihadistes…cet abruti…Patience..ce dictateur se met de plus en plus de pays à dos….

  5. Posté par marguerite le

    et si la crise de l’asile n’était qu’une bombe à retardement, de ce genre de bombe qui explose lentement et fait ses dégâts tout autant lentement ? et des dégâts tout autant irréversibles ?

    mais une bombe quand même, une sorte de “JE SUIS CHARLIE” puissance 10,
    se permettant tout et sans raison autre que de briser les peuples européens ?
    avec autant de violence et de capacité de destruction ?
    utilisant les vies humaines et l’émotionnel comme simples moyens pour arriver à ses fins ?

  6. Posté par Alain le

    @Conrad En effet le peuple suisse doit vraiment vivre tout ce grand remplacement .
    Alors il prendra peut-être cconscience, mais il sera trop tard .

  7. Posté par conrad.hausmann le

    Je rentre d’Allemagne où les gens commencent à saisir ce qu’est le grand remplacement, et où il est évident que de grands changements vont se produire dans les prochaines années à venir!Et pourtant le taux d’extras européens à Berlin est de 70% moindre qu’à Genève…

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