Il était censé être une chance pour les chefs du parti d'extrême droite de l'Allemagne rencontrer face-à-face avec les dirigeants de la communauté musulmane pour trouver un compromis à la suite de la publication d’un manifesto du parti qui a fait un grand bruit, appelant à interdire des hijabs, des minarets et d’autres attributs musulmans.
Mais en résultat des discussions ont été rompues après une heure avec des accusations de feu des deux côtés. Après que les représentants de la communauté musulmane ont refusé de se rétracter un commentaire comparant l'Afd avec Adolf Hitler, la tête d’Afd Frauke Petry a quitté la réunion.
Le chef du Conseil central des musulmans Aiman Mazyek croyait, qu'il aurait pu utiliser la réunion pour convaincre Petry de retirer les aspects concernant islam du manifesto du parti. A son tour, Petry a refusé à changer le manifesto sous prétexte qu'il était «démocratiquement convenu».
Musulmans allemands, qui font 5 pour cent de la population, ont été alarmés par la montée de l’Afd, qui est entré trois parlements d'État en mars, attirant les électeurs, indignés par la politique de la chancelière Angela Merkel, qui accueille des réfugiés fuyant les conflits en Syrie et en Irak.
L'afflux de plus d'un million de migrants principalement musulmans en Allemagne l'an dernier a durci l'opinion publique allemande sur l'immigration et poussé le gouvernement à durcir les règles d’asile.
A son tour l'Afd, qui prétend qu’Islam ne correspond pas à la constitution du pays, propose à réduire le nombre de réfugiés en Allemagne en rejetant les Syriens et les Irakiens qui viennent des «pays tiers sûrs» tels que la Turquie et le Liban et en baissant les demandeurs d'asile sans papiers d'identité entre autres étapes.
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