Autriche : « Les incessants rappels aux ‘heures les plus sombres de l’Histoire’ n’ont plus d’effet sur les électeurs »

Editorial de Johan Hufnagel intitulé « Glissade » dans Libération.

Il y a de nombreuses leçons à tirer, pour les Européens, d’une possible victoire de l’extrême droite en Autriche ce dimanche.

La première, c’est que les incantations et les incessants rappels aux «heures les plus sombres de l’Histoire» n’ont plus d’effet sur les électeurs.

La participation au pouvoir des partis d’extrême droite ne vaccine pas non plus les électeurs : ils sont désormais capables de les faire gagner lors d’un scrutin majoritaire.

 

La glissade des électeurs européens vers des partis populistes et d’extrême droite ne cachant plus leur haine des immigrés, de l’islam, etc. s’accélère aussi de part et d’autre des Alpes. En France, par exemple, où tous les fronts anti-FN (qu’ils s’appellent «républicain» ou qu’ils portent des «non» en bandoulière) n’ont pas empêché les Le Pen de s’incruster et de gangrener les discours. [...]

Le 21 avril autrichien doit aussi rappeler à tous que les lois copiées-collées des thèses populistes ne ramènent pas les électeurs à la maison, mais donnent de la crédibilité à l’adversaire. Ce fut le cas avec la très dure loi sur l’immigration votée récemment par la coalition autrichienne.

Il ne faut pas pour autant se résoudre à la victoire électorale de l’extrême droite, ni même à sa victoire idéologique. Mais pour lui barrer la route, il faudra plus que des incantations. [...]

Libération via Fdesouche.com

5 commentaires

  1. Posté par Tommy le

    Qu’on foute la paix aux Allemands aussi. N’en déplaise à la France surtout, ce pays a été rayé de la carte en 1870, 1918 et 1945 et pourtant il se retrouve à chaque fois en position de leader.
    Quel Francais troquerait sa BMW contre une Renault ou sa Porsche contre une Peugeot?
    Cette volonté sournoise de culpabiliser sans cesse les Germains se retrouve insidieusement également dans notre quotidien .
    Chaque année, la Coop met sur pied une semaine culinaire ” Bella Italia, Viva Italia ” ou autres. J’attends toujours une opération ” Es lebe Deutschland” . Mais là bien sûr, on s’attend à des ” Ouhhhh! Nazis! Fascistes, Racistes! “

  2. Posté par Luc le

    Ahahaha!!! Quand la peur se fait sentir chez les bobos bisounours. Ils sentent que leur idéologie est entrain de s’écrouler comme un château de carte. La peur de sentir l’objectif se dérober de leur main, commencent à les laisser sans autres possibilités que de porter la propagande des mots, à leur paroxysme.

  3. Posté par Pierre H. le

    Les heures sombres de l’histoire, si elles doivent se répéter, seront le fait des dirigeants mainstream actuels !

  4. Posté par G. Vuilliomenet le

    Nous, pour beaucoup d’entre nous n’avons pas connu les heures les plus sombres.

    Par contre, en 30-40 ans, nous avons surtout pu voir nos univers s’assombrir grâce à des politiciens véreux qui se sont fait les putains de la grande finance. En Suisse, il semble que ça a commencé à partir de 1992. Etudiant, entre 1979 et 1986, nous avons bien accueilli quelques demandeurs d’asile dans nos écoles, et déjà, les politocards stigmatisaient ceux qui refusaient une trop forte immigration.

    Les heures sombres, ce sont tous ces attentats commis contre le monde libre et toujours par les adeptes de cette religion putride qu’est l’islam, mais des abrutis continuent de psalmodier que l’islam est une religion de tolérance et de paix. Mais réveillez-vous les ducon! Lisez le coran, lisez la biographie de mahomet, celle qui justifie tous les actes infâmes des musulmans qui nous agressent.

    Vos insultes, messieurs les censeurs, plantez-les vous au plus profond de vos fondements. Elles ne touchent vraiment plus. Elle nous font rire et vous rendent pitoyables.

  5. Posté par Tommy le

    Ces ” heures sombres de l’histoire” sont un moyen infaillible pour clouer le bec de ceux qui se refusent à se faire bouffer par l’islam et les tribus africaines.
    Après un moment, on s’en fout de ce que nos ancêtres ont commis comme crimes.
    On vit en 2016, et les gens d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec les années trente.
    Ce n’est pas parce que mon grand- pere a foutu un coup de pied au cul de quelqu’un que je dois me sentir redevable et souhaiter qu’on m’en foute aussi un!
    Heureusement que les Autrichiens ne sont pas les dupes de cette bien- pensance!

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