Attentats de Paris : Indignées, les familles des victimes devront payer les impôts de leurs défunts

post_thumb_default

 

Si la législation française prévoit effectivement que ce soit la famille qui prenne en charge les impôts de la personne décédée, gérer l’aspect pratique lorsqu’on est en deuil n’est cependant pas une chose aisée. Et encore moins lorsque l’être cher est décédé dans une tragédie telle que celle qui a frappé la capitale française en novembre 2015.

«Nous demander de payer des impôts pour un enfant qui a été assassiné, je trouve cela inadmissible», confie ainsi Patricia, qui a perdu sa fille dans les attentats, à la chaîne française BFMTV.

Une association appelle le ministère des Finances à la clémence

Emmanuel Domenach, vice-président de l’association «13 novembre Fraternité Vérité», qui propose un accompagnement psychologique et pratique aux familles, appelle le gouvernement à faire preuve d’humanité envers les victimes.

«Ces gens ne sont pas morts pour leur activité ou vieillesse. Ils sont morts pour la France. C'est ce qui a été dit aux Invalides après le 13 novembre. S'ils sont morts pour la France, la France leur doit peut être bien ça», explique-t-il.

Allant au bout de ses convictions, l’homme n’a d’ailleurs pas hésité à contacter le ministère des Finances, lui demandant de faire un geste envers Patricia et les autres proches des défunts. La requête n’a pour l’instant reçu aucune réponse.

Lire aussi : Attentats de Paris : la mère de Hasna Aït Boulahcen va porter plainte pour le «meurtre» de sa fille

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.