L'Hospice général veut construire 380 places d'hébergement provisoire sur le site de Belle-Idée. La commune thônésienne y est opposée.
Des bâtiments susceptibles d'accueillir 380 requérants d'asile pendant 10 ans: c'est ce que prévoit l'Hospice Général à Thônex. Sa demande d'autorisation de construire un centre d'hébergement provisoire a été publiée ce vendredi dans la Feuille d'avis officielle. Ces logements d'urgences devraient héberger des enfants notamment.
Les autorités communales s'opposent au projet et devraient déposer un recours. Elles précisent qu'elles ne refusent pas d'accueillir des migrants, mais pas dans de telles conditions. «Nous souhaitons un contrat de bail, car nous n'avons aucune certitude sur leur notion de temporaire», a précisé le Conseiller administratif délégué, Pascal Uehlinger. L'Hospice Général a déjà répondu qu'il s'engageait à respecter la durée du bail.
Thônex demande également la création d'un fonds commun entre toutes les communes genevoises. Objectif: financer les frais de voirie et de sécurité, notamment. Une demande refusée le mois passé par l'Etat. Ce dernier a précisé que la «très grande majorité des coûts seront pris en charge par le budget cantonal».
Début avril, l'exécutif thônésien s'était plaint d'un supposé manque d'information de la part de l’Hospice Général. Celui-ci avait sèchement répliqué qu'il avait fourni à la commune les précisions nécessaires, et ce à plusieurs reprises.
Trois autres projets de nouveaux centres d'hébergement sont à l'étude dans les communes de Veyrier, Onex et Genève. Deux autres ont déjà été réalisés, sur le site carougeois de l'Etoile-Praille et dans les anciens locaux d'ONUSIDA.
http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Feu-vert-pour-le-centre-pour-migrants-de-Th-nex-18991295
Tout cela n’est bien évidemment pas digne d’une démocratie; tout simplement effrayant.
C’est, à mon humble avis, à la population de Thônex de s’opposer fermement à cette installation.
Si elle ne le fait pas (et elle ne le fera pas), alors elle devra en assumer les conséquences comme étant de son propre choix.
Tout comme ce peuple suisse qui, averti de l’arrivée imminente d’une vague jamais vue d’envahisseurs, se réjouit avec ferveur de pouvoir voter afin de leur accorder, ou non, des avocats gratuits.